samedi 30 novembre 2013

Chrétien Palmier

Prédication audio 
 
Philippe ROIG:



Une Bible sur la voie ferrée


Quelques soldats déambulaient dans les couloirs d'un train, faisant assaut de plaisanteries douteuses. Dans un compartiment, un jeune militaire lisait tranquillement sa Bible.

"Qu'est-ce que tu es en train de lire? La Bible! Ce n'est pas possible! s'exclama l'un des joyeux lurons. Ce n'est pas un livre pour toi. II n'est bon qu'à prendre le chemin de la fenêtre". Joignant le geste à la parole, il lui arracha la Bible des mains et la lança par la fenêtre.

Un mois plus tard, notre ami reçut par la poste un paquet contenant sa Bible accompagnée d'une lettre. Elle avait été trouvée par un cheminot, et comme elle portait le nom et l'adresse de son propriétaire, il avait pu la lui renvoyer. Mais cela n'est pas le plus important.

La lettre expliquait comment celui qui avait ramassé la Bible en avait lu beaucoup de pages et avait trouvé la paix intérieure. Ce qui confirme la parole de Dieu dite par le prophète: "Ainsi sera ma parole qui sort de ma bouche: elle ne reviendra pas à moi sans effet... et accomplira ce pour quoi je l'ai envoyée" (Esaïe 55.11).
L'homme peut s'opposer à la Bible, et des gouvernements puissants l'ont fait au 20ème siècle, mais elle accomplit pourtant son travail pour produire la foi et la soutenir. Parfois un seul verset suffit pour nous ouvrir les yeux et nous encourager. C'est un miracle qui se reproduit sans cesse... pour celui qui accepte de lire la Parole de Dieu.

dimanche 24 novembre 2013

La Prière

Prédication audio 
 
Philippe ROIG:



La crainte de Dieu



Dieu vous aime. L'avez-vous déjà entendu dire ? C'est vrai, et cet amour peut changer votre vie pour toute l'éternité. Mais dire que Dieu est amour, ce n'est pas tout dire. II y a amour et amour.

Pour certains, l'amour est une sorte de sentimentalisme faible, qui n'ose contrarier personne, des parents qui refusent de corriger leurs enfants, des tribunaux qui refusent de condamner les coupables. Par "amour", on ne veut faire de mal à personne.

L'amour de Dieu désire ardemment le bien de tous. Mais son amour n'est pas faiblesse. Il désire le salut de tous, mais il ne permettra pas que le refus des uns puissent empêcher éternellement le bonheur des autres. Le jour vient où Dieu jugera le mal et renverra irrémédiablement tous ceux qui auront refusé de se tourner vers lui. II mettra en place un monde de justice ou, enfin, les siens connaîtront la joie et la paix.

La Bible parle de l'amour de Dieu mais aussi de la colère de Dieu. Tôt ou tard, chacun de nous sera confronté à une de ces réalités. Personne ne peut éviter de paraître devant Dieu. Mais la manière d'y paraître peut tout changer.
Si j'accepte le don gratuit du salut offert en Jésus qui a subi la colère divine à ma place, je rencontrerai Dieu comme un Père aimant. Sinon, c'est devant un juge que je devrai comparaître et rendre des comptes. Comment voulez-vous le rencontrer, au dernier jour ?

lundi 18 novembre 2013

Vie Sainte

Prédication audio 
 
Philippe ROIG:



SOMMES NOUS UTILES

SOMMES NOUS UTILES

Je me souviens de l’histoire d’un musicien qui jouait du piccolo dans un grand orchestre composé de plusieurs dizaines d’instruments. (Le piccolo est une petite flûte traversière, peut-être le plus petit des instruments à vent).

Ce musicien se dit un jour : «Mais qu’est-ce que je fais avec ce petit instrument au milieu de ce grand orchestre ? De toute façon, on ne l’entend pas et ça ne sert à rien que j’aille aux répétitions. Personne ne remarquera mon absence et je serais moins ridicule en restant chez moi

A la première séance à laquelle ce musicien était absent, l’harmonie entama le morceau. Aux premières notes, le chef d’orchestre qui avait une très bonne oreille musicale, arrêta tout et s’écria : «Mais où est donc le piccolo ? Je ne l’entends pas ! On ne peut pas répéter sans le piccolo ! »

Et oui, la qualité de l’interprétation dépend de chaque instrument, et même ce piccolo qui parait insignifiant a son importance.

Et toi, tu te sens peut-être inutile là où le Seigneur t’a placé ? Tu as tort. Ne sais-tu pas qu’avec le peu que tu as, le Seigneur peut faire de grandes choses ?

Un jour, un petit garçon se trouvait au milieu d’une grande foule de gens, et il portait sur lui cinq pains et deux poissons. Que pouvait bien faire ce petit garçon parmi cette foule composée d’environ 5000 hommes, sans compter les femmes et les enfants, et à quoi pouvaient servir ses 5 pains et 2 poissons si ce n’est à nourrir sa propre petite famille ? Et bien Jésus prit ses 5 pains et ses 2 poissons pour les distribuer aux foules et tous furent rassasiés !

Nous devons savoir que nous sommes des serviteurs inutiles. Le Seigneur le dit : « Quand vous aurez fait tout ce qui vous a été ordonné, dîtes : Nous sommes des serviteurs inutiles… » (Luc 17 v.10) C’est ce que nous, nous devons penser de nous-mêmes car même les plus grandes choses que nous pourrions faire ne seraient rien à côté de ce que le Seigneur a fait pour nous.

Jésus ne dit pas que nous sommes des serviteurs inutiles mais : « dîtes-vous que vous êtes des serviteurs inutiles » car Dieu peut travailler sans nous et s’il se sert de nous, c’est par pure grâce. Pour Lui, chaque service que nous accomplissons  en qualité de disciple de Jésus est utile, même un verre d’eau froide donné à un enfant :

« Quiconque aura donné à boire seulement un verre d'eau froide à l'un de ces petits, en qualité de disciple, je vous le dis en vérité : il ne perdra pas sa récompense. » (Matthieu 10 v.42)

En lisant la parabole des talents (Matthieu 25 v.14 à 30) nous voyons que le Seigneur en confie à chacun. Comment utilisons-nous les dons reçus du Seigneur : santé, intelligence, mémoire, biens matériels, etc. ? Les utiliser à son service a pour bienheureuse conséquence de recevoir l’approbation du Maître lorsqu’il nous introduira dans son ciel :

« Bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t'établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. » (v.24 et 23)

Même le plus petit des services (un verre d’eau) ne sera pas oublié et recevra sa récompense.

Par contre, le troisième serviteur qui a reçu un talent enterra son argent qui ne rapporta rien. Il prétendait connaître son Maître alors qu’il ignorait tout de Lui : « Je savais que tu es un homme dur qui moissonne où tu n’as pas semé… » Dit-il (v.24) – le contraire de la réalité –.

 Ne ressemble-t-il pas à celui qui se prétend chrétien alors qu’en réalité il ne connaît pas le Sauveur ? La fin de la parabole (v.30) nous révèle le sort terrible de ceux qui se disent chrétiens et ne le sont pas, de ceux qui ont entendu parler de Jésus mais ne L’ont pas reçu.

La Parole de Dieu les compare à des vases d’un usage vil :

« Dans une grande maison (qui représente la chrétienté en général), il n’y a pas seulement des vases d’or et d’argent, mais aussi des vases de bois et de terre ; les uns sont des vases d’honneur, les autres d’un usage vil.

 Si donc quelqu’un se conserve pur, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne œuvre. » (2 Timothée 2 v.20-21)

Comment se conserver pur si ce n’est par le sang de Jésus Christ qui nous purifie de tout péché (1 Jean 1 v.7) ?

Mais n’oublions pas que ce n’est pas par nos œuvres que nous entrerons au ciel, « car c’est par la grâce vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. 

Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous les pratiquions. » (Ephésiens 2 v.8 à 10)

Autrement dit, le croyant pratique les bonnes œuvres non pas pour son salut, – puisque celui-ci lui est acquis par l’Œuvre de Christ accomplie parfaitement et une fois pour toutes à la croix, – mais pour plaire à son Sauveur.

Nos œuvres sont les fruits de notre foi et de notre amour pour Christ et non le salut le fruit de nos œuvres.

lundi 11 novembre 2013

Intime avec Christ

Prédication audio 
 
Philippe ROIG:



La démangeaison d'entendre des choses agréables

LA DÉMANGEAISON
D’ENTENDRE
DES CHOSES AGRÉABLES

Les lecteurs de la Bible se souviendront d’Achab, roi d’Israël comme d’un homme faible sans convictions profondes, qui périt misérablement dans son char de guerre, parce qu’il avait absolument voulu livrer bataille aux Syriens et cela, malgré les avertissements de Michée le prophète de Dieu.

Les prophètes étaient à cette époque les porte-parole de Dieu. Ils étaient en quelque sorte des médiateurs entre le peuple et son Dieu. L’épître « aux Hébreux » dans le Nouveau Testament, nous rappelle dans son tout premier chapitre, « 1 qu’autrefois, Dieu a parlé à nos pères par les prophètes, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, 2 alors que dans ces derniers temps, Dieu a choisi de nous parler par Jésus-Christ, son Fils. » (Hébreux 1, 1-2)

Aussi les rois d’Israël, étaient-ils entourés de prophètes qu’ils consultaient volontiers chaque fois qu’il s’agissait de se lancer dans une quelconque entreprise ou de prendre une grave décision. Revenons à présent à Achab le roi d’Israël. Il lui serait favorable dans son entreprise contre les Syriens. Or, Achab avait une véritable cour de prophètes au nombre de quatre cents. (Cet épisode est rapporté dans le second livre des Chroniques, au chapitre 18.) Ces prophètes agissaient envers Achab comme de véritables courtisans, hypocrites, flatteurs et serviles. Ils se souciaient fort peu de lui transmettre les décisions de Dieu. En fait, c’étaient de faux prophètes qui savaient l’art de dire au roi ce qu’il désirait entendre, et lui taire tout ce qui aurait pu lui déplaire.

C’est ainsi que tous, dans une unanimité touchante, déclarèrent au roi Achab qu’il pouvait sans crainte se lancer contre les Syriens, car l’Éternel avait décidé de les livrer entre ses mains.

C’était précisément ce que le roi voulait entendre.

Achab avait consulté tous les prophètes disponibles, sauf un. Oui, avoue Achab, il y a encore « 7 un homme par qui l’on pourrait consulter l’Éternel ; mais je le hais, car il ne me prophétise jamais que du mal – c’est Michée, fils de Jimla. » (2 Chroniques 18, 7)

Sur les instances de son ami et allié du moment, Josaphat, roi de Juda, Achab consentit, bien à contre cœur, à entendre l’avis de Michée. Celui-ci prédit que l’expédition tant convoitée, serait un désastre.

Terriblement contrarié, le roi fait emprisonner le prophète et part attaquer les Syriens. Une flèche tirée au hasard, l’atteindra au défaut de la cuirasse. Il agonisera jusqu’au soir et mourra, non sans s’être souvenu de la déclaration solennelle et terrible du prophète Michée :
« 27 Si tu reviens en paix, l’Éternel n’a point parlé par ma bouche. »
(2 Chroniques 18, 27)

La Bible (1 Rois 22, 38) ajoute que « 38 lorsqu’on lava le char à l’étang de Samarie, les chiens léchèrent le sang d’Achab, et les prostituées s’y baignèrent, selon la parole que l’Éternel avait prononcée. »

LA RELIGION CARICATURÉE.

L’événement que nous venons d’étudier appartient au passé, mais l’attitude qu’il décrit sera toujours moderne parce que c’est une attitude humaine. En effet, elle est maintes et maintes fois répétée aujourd’hui. N’avons-nous pas caricaturé la religion du Christ par nos interprétations et nos opinions personnelles ? Ne l’avons nous pas accommodée à notre goût ? N’avons-nous pas souvent fait violence au sens véritable des Écritures pour en émousser le tranchant par trop inconfortable ?

Écoutons cette exhortation de l’apôtre Paul au jeune prédicateur Timothée :
« 1 Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, 2 prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. 3 Car il viendra un temps, où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, 4 détourneront vers les fables. 5 Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’oeuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère. »
(2 Timothée 4, 1-5)

C’est en réalité une prophétie que nous venons d’entendre ; une prophétie qui s’accomplit fidèlement chaque jour. Il faut malheureusement constater que les hommes ne supportent plus la saine doctrine parce qu’ils la trouvent trop exigeante. C’est pour cela qu’on la trouve volontiers anachronique, mal adaptée au monde moderne.

Le drame de notre société moderne, c’est qu’au lieu de vivre l’Évangile, elle tente désespérément d’adapter cet Évangile immuable, aux formes de la vie moderne – et cela dans le seul but impie d’éviter que la foi ne devienne un obstacle à la vie sociale moderne. C’est l’Évangile* revu et corrigé, extrêmement élastique, qui tolère tout, qui comprend tout, qui justifie et pardonne tout – pourvu qu’on soit sincère !.

LA SAINE DOCTRINE.

Pourtant, la saine doctrine parle toujours par la bouche de Jésus : « 23 Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suivre. » (Luc 9, 23).

La saine doctrine s’exprime aussi par la bouche de Pierre : Aux Juifs soucieux de connaître le chemin de la rémission des péchés, Pierre dira :
« 38 Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » (Actes des Apôtres 2, 38).

Elle parle aussi par l’apôtre Paul qui écrit : « 2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » (Romains 12, 2).

De même l’apôtre Jean nous exhorte à ne point aimer le monde, ni les choses qui sont dans le monde. « 15 Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; 16 car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. 17 Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » (1 Jean 2, 15-17).

Semblables à Achab, le roi d’Israël, les hommes ont la démangeaison d’entendre des choses agréables. Ils ne veulent pas écouter ce qu’ils doivent écouter mais uniquement ce qu’il leur plaît d’entendre, et surtout en matière de religion..

Au cours des siècles les hommes ont modifié la révélation divine, en y ajoutant certaines lois, certains préceptes, qui avaient apparemment pour but de la compléter. Peu à peu, des traditions religieuses s’établirent, que l’on observe aujourd’hui sans trop savoir pourquoi. Pour rien au monde, on ne voudrait abandonner ces pratiques et croyances qui font partie de l’héritage spirituel familial. Si telle est notre attitude vis-à-vis de la religion, ne tombons-nous pas sous le coup des reproches de Jésus :
« 7 C’est en vain qu’ils m’honore, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. 8 Vous abandonnez le commandement de Dieu et vous observez la tradition des hommes. 9 Il leur dit encore : Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. » (Marc 7, 7-9).

Chers amis, pourquoi ne pas examiner avec lucidité ce que nous avons jusqu’à présent suivi aveuglément ?.

LA VÉRITÉ.

« 4 Ils auront la démangeaison d’entendre des choses agréables et détourneront l’oreille de la Vérité… » (2 Timothée 4, 4).

Il est vrai que la vérité est souvent indésirable parce qu’elle gêne notre confort, elle menace la paix de notre conscience, elle est trop révolutionnaire dans son essence. Alors on essaie de se fabriquer une vérité personnelle, fondée sur le raisonnement, la logique et l’opinion humaines..

Il n’en demeure pas moins vrai que la vérité se trouve en Dieu ; David a rendu ce témoignage dans le Psaume 119 : « 160 Le fondement de ta parole est la vérité » Jésus a dit : « 6 Je suis le Chemin, la Vérité et la vie… » (Jean 14, 6).

Ne sommes nous pas à cet égard comme ces Juifs qui cherchaient à faire mourir Jésus parce qu’il leur disait la vérité ? « 45 Vous ne me croyez pas … 45 et vous cherchez à me faire mourir », leur dit-il « 45 parce que je vous ai dit la Vérité. » (Jean 8, 40.45) Si Jésus devait revenir sur terre aujourd’hui pour recommencer son oeuvre rédemptrice, comme au temps de la Bible :.

– Il nous convaincrait de nos péchés ;
– Il dévoilerait notre hypocrisie, notre amour immodéré des plaisirs et de l’argent.
– Il se proclamerait le Fils de Dieu, venu pour nous sauver de nos péchés.
– Il nous mettrait en garde contre le feu de la géhenne, et il se trouverait encore, aujourd’hui comme alors, à cette époque-là, toute une populace pour chercher à le faire mourir, parce qu’il aurait dit la vérité, parce qu’il aurait troublé nos consciences et dérangé notre confort..

C’est vrai que les hommes ont détourné l’oreille de la vérité à l’égard du péché. Nous avons perdu la notion du péché lequel n’est plus un état de l’âme, mais un acte extérieur, flagrant, comme le vol, l’adultère ou le meurtre. Et comme il se trouve que nous sommes relativement nombreux à n’avoir jamais tué ni jamais volé, nous nous imaginons être du même coup en possession d’un passeport pour le ciel !.

C’est vrai que nous avons détourné l’oreille de la vérité à l’égard du châtiment de Dieu, de la Géhenne ou de l’Enfer, auquel nous ne croyons plus. Un sermon sur l’Enfer n’est plus tellement goûté aujourd’hui, parce qu’il indispose et qu’il ne correspond plus à ce qu’on attend d’un prédicateur moderne..

C’est vrai que nous avons détourné l’oreille de la Vérité à l’égard du baptême, lequel se pratiquait par immersion dans l’Église Primitive. Il n’était en outre administré qu’à des personnes capables de manifester leur foi consciemment. Aujourd’hui l’idée de baptiser un adulte par immersion est considérée comme une bizarrerie de secte parfaitement ridicule. Jésus a pourtant dit : « 16 Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé » (Marc 16, 16). Mais on ne s’en souvient plus parce que ce n’est pas pratique..

Chers amis, la Bible n’est pas une relique. Elle est la révélation de Dieu aux hommes. C’est par elle que nous entendons la voix de Dieu. C’est donc elle seule qui peut nous conduire au salut. Apprenons à consulter le livre de Dieu, lui seul peut nous dire si nous sommes dans la vérité ou si nous nous en sommes dangereusement écarté. Écoutons pour terminer l’enseignement de l’apôtre Jacques :.

« 22 Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. 23 Car si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, 24 et qui, après s’être regardé, s’en va et oubli aussitôt comment il était. 25 Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’oeuvre, celui-là sera heureux dans son activité. » (Jacques 1, 22-25)
L’auteur : M. RICHARD ANDREJEWSKI
Copier en forme de Word par M. Denis Tarko de L'Eglise du Christ

vendredi 1 novembre 2013

Jérusalem

Prédication audio 
 
Philippe ROIG:



L'Onction: Titre de Chevalerie Céleste


L'Onction: Titre de Chevalerie Céleste

Par E.M. Bounds

L’onction est donnée au prédicateur, non par l’étude, mais dans la chambre secrète. Il s’agit de la distillation céleste venant en réponse à la prière. C’est l’exhalation la plus douce du Saint-Esprit. Elle imprègne, adoucit, tranche et tranquillise. Elle porte la Parole comme une dynamite, comme du sel, comme du sucre; fait de l’auditeur soit un coupable, soit un saint, le réduit en larmes comme un enfant ou le vivifie comme un géant; elle ouvre son cœur ou sa bourse aussi délicatement, et néanmoins avec autant de force que le printemps fait croître les feuilles.

Cette onction n’est pas le produit du génie. Elle ne se trouve pas dans les corridors du savoir. Aucune éloquence ne peut lui faire la cour. Aucune industrie ne peut l’acquérir. Aucune main ecclésiale ne peut la communiquer. Elle est don de Dieu, c’est le cachet accordé à Ses propres messagers. Elle est le titre de chevalerie octroyé aux véritables et braves élus qui ont cherché cet honneur oint à travers de nombreuses heures de prière combattante et éplorée.

La sincérité est bonne et impressionnante. Le génie est doué et grand. La pensée enflamme et inspire, mais il faut un don plus divin, une énergie plus puissante que la sincérité ou le génie ou la pensée pour BRISER les chaînes du péché, pour GAGNER des cœurs dépravés et méconnus à Dieu, pour réparer les brèches, et restaurer l’Eglise dans ses anciennes voies de pureté et de PUISSANCE! Rien d’autre que cette sainte onction ne peut faire cela. L’onction est l’huile du Saint-Esprit, servant à séparer l’homme pour l’œuvre de Dieu et à le qualifier en vue d’elle. Sans cette onction, il n’y a pas de véritables résultats spirituels accomplis.

L’onction peut être simulée. Il y a beaucoup de choses qui lui ressemblent, il y a beaucoup de résultats qui ressemblent à ses effets; mais ceux-ci sont étrangers à ses résultats et à sa nature.

La ferveur ou la douceur excitée par un sermon pathétique ou émotionnel peuvent avoir un air de ressemblance avec les mouvements de l’onction divine, mais elles n’ont aucune force mordante, pénétrante et déchirante. Il n’y a aucun baume pouvant guérir les cœurs dans ces mouvements émotionnels, sympathiques de surface. Ils ne sont pas radicaux, ils ne sondent pas le péché et ne guérit pas du péché non plus.

Cette onction divine est le signe distinctif même qui sépare la véritable prédication de l’Evangile de toutes les autres méthodes de présentation de la vérité. Elle soutient et pénètre dans la vérité révélée avec toute la force de Dieu. Elle illumine la Parole, et élargit et enrichit l’intellect, et le saisit puissamment pour qu’il empoigne et appréhende la Parole. Elle qualifie le cœur du prédicateur, et l’amène à cette condition de tendresse, de pureté, de force et de lumière qui est nécessaire pour assurer les résultats les plus élevés. Cette onction donne au prédicateur la liberté et un élargissement de la pensée et de l’âme – la liberté, la plénitude et la précision au discours qui ne peuvent être obtenus par aucun autre moyen.

Sans l’onction sur le prédicateur, l’Evangile n’a pas plus de puissance pour se propager qu’un quelconque autre système de vérité. Ceci est le sceau de sa divinité. L’onction sur le prédicateur investit Dieu dans l’Evangile. Sans l’onction, Dieu est absent, et l’Evangile est laissé aux forces viles que l’ingénuité, l’intérêt ou les talents de l’homme peuvent fabriquer pour en faire valoir et projeter ses doctrines.

C’est dans cet élément que le pupitre échoue souvent, plus que dans n’importe quel autre élément. L’onction est une force de consécration, et sa présence, le test continuel de la consécration. C’est cette divine onction sur le prédicateur qui assure sa consécration. C’est cette divine onction sur le prédicateur qui assure sa consécration à Dieu et à Son œuvre. Il est possible que d’autres forces et motivations l’appellent à l’œuvre, mais voici uniquement ce qu’est la consécration: la séparation pour l’œuvre de Dieu par la puissance du Saint-Esprit est la seule consécration reconnue par Dieu comme légitime.

Cette divine onction, ce revêtement céleste est ce dont le pupitre a besoin et ce qu’il doit avoir. Cette divine et céleste huile posée sur le pupitre par l’imposition des mains de Dieu doit adoucir et lubrifier l’homme entier – cœur, tête et esprit – jusqu’à le séparer par une puissante séparation de toutes motivations et tous buts terrestres, séculaires, mondains et égoïstes, le séparer en vue de tout ce qui est pur et divin. C’est la présence de cette onction sur le prédicateur qui crée le mouvement et la friction dans beaucoup de congrégations. Les mêmes vérités ont été dites dans la rigueur de la lettre, mais aucun froissement n’a été vu, aucune douleur ou pulsation ressentie. Tout est plombé dans un silence de cimetière.

Un autre prédicateur survient, et cette mystérieuse influence repose sur lui; la lettre de la Parole devient des lettres de feu enflammées de l’Esprit, la profonde agonie d’un puissant mouvement est ressentie. C’est cette onction qui infiltre et remue la conscience et brise le cœur. La prédication dénuée d’onction rend tout dur, sec, et mort. Cette onction n’est pas une réminiscence ou un domaine du passé seulement; c’est un fait conscient, réalisé et présent. Elle appartient à l’expérience de l’homme ainsi qu’à sa prédication. C’est ce qui le transforme en l’image de son divin Maître, et par cette onction, il déclare la vérité de Christ avec puissance. C’est à ce point ce qui constitue la puissance dans le ministère qu’elle rend toute autre chose faible et vaine sans elle, - et par sa présence, elle remédie à l’absence de toutes les autres forces de qualité inférieure.
Cette onction n’est pas un don inaliénable. Elle est un don conditionnel, et sa présence est perpétuée et accrue par le même processus à travers duquel elle a été initialement acquise; par la prière incessante à Dieu, par un désir passionné de Dieu, par une recherche de l’onction avec estime et avec une ardeur sans relâche, par la prise de conscience que toute autre chose est vouée à la perte et à l’échec sans elle.