lundi 30 septembre 2013

La Crainte de Dieu

Prédication audio 
 
Philippe ROIG:



vendredi 27 septembre 2013

Où Sont les Elie de Dieu

Où Sont les Elie de Dieu?
Par Leonard Ravenhill
"Quand nous allons vers Dieu dans la prière, le diable sait que nous allons chercher à nous fortifier pour lutter contre lui, et par conséquent il s’oppose à nous autant qu’il le peut." - R. Sibbes
A la question : "Où est le Dieu d’Elie ?", nous répondons : " Là où Il a toujours été – sur le trône ! " Mais où sont les Elie de Dieu ? Nous savons qu’Elie était " un homme de la même nature que nous ", mais hélas ! nous ne sommes pas des hommes ayant la même carrure de prière que lui. Un seul homme de prière constitue la majorité avec Dieu ! Aujourd’hui, Dieu court-circuite les hommes – non pas parce qu’ils sont ignorants, mais parce qu’ils sont trop suffisants. Frères, nos capacités sont nos handicaps, et nos talents, nos pierres d’achoppement !
Venu du fond de l’obscurité, Elie apparut à l’époque de l’Ancien Testament. La Reine Jézabel, cette fille de l’enfer, avait mis en déroute les prêtres de Dieu et les avait remplacés par une multitude de fausses divinités. L'obscurité recouvrait le pays et d’épaisses ténèbres le peuple, et ce dernier buvait l’iniquité comme de l’eau. Chaque jour, le pays, souillé par des temples païens et des rites idolâtres, voyait des fumées s’élever en spirales au dessus d’un millier de cruels autels.
Elie vivait avec Dieu. Il considérait le péché de la nation comme Dieu le faisait; il s’affligeait à cause du péché comme Dieu ; il dénonçait le péché comme Dieu. Il était tout passionné dans ses prières et sa dénonciation du mal dans le pays. Il n’avait pas une prédication molle. La passion enflammait sa prédication, et ses paroles imprimaient les cœurs des hommes comme du métal fondu sur leur chair. Frères, si nous désirons accomplir le travail de Dieu selon les voies de Dieu, avec la puissance de Dieu, nous devrons avoir les bénédictions de Dieu et les malédictions du diable. Quand Dieu ouvrira les fenêtres du ciel pour nous bénir, le diable ouvrira les portes de l’enfer pour nous engloutir. Le sourire de Dieu signifie un froncement de sourcils du diable ! De simples prédicateurs n’aideront personne et ne blesseront personne; mais les prophètes remueront tout le monde et rendront fou quelqu’un. Le prédicateur ira avec la foule; le prophète ira à son encontre. Un homme libéré par Dieu, enflammé et rempli de Lui, sera montré du doigt comme anti-patriotique parce qu’il parle contre les péchés de la nation; comme dur parce que sa bouche est une épée à deux tranchants; déséquilibré parce que le poids de l’opinion exigeante est contre lui. Les prédicateurs rendent les pupitres célèbres; les prophètes rendent les prisons célèbres. Le prédicateur sera acclamé; le prophète chassé.
Ah ! frères prédicateurs, nous aimons les anciens saints, missionnaires, martyrs, réformateurs : nos Luther, Bunyan, Wesley, Asbury, etc.. Nous écririons leurs biographies, honorerions leur mémoire, encadrerions leurs épitaphes, et construirions leurs monuments. Nous ferions tout sauf les imiter. Nous chérissons leur dernière goutte de sang mais observons attentivement la première goutte de notre propre sang !
Nous essayons d’aider Dieu lorsque nous nous trouvons dans des difficultés. Souvenez-vous comment Abraham a tenté de le faire, et jusqu’à ce jour, la terre est maudite par sa folie à cause d’Ismaël. En revanche, Elie a rendu les choses aussi difficiles qu’il le pouvait pour le Seigneur. Il voulait le feu, mais il aspergea de l’eau sur le sacrifice ! Dieu aime une telle audace sainte dans nos prières : " Demande-Moi et Je te donnerai les nations pour héritage, les extrémités de la terre pour possession. " (Psaumes 2 :8).
Oh, mes frères dans le ministère ! La plupart de nos prières ne sont rien d’autre que des conseils prodigués à Dieu. Notre prière se décolore avec l’ambition, soit pour nous-mêmes, soit pour notre dénomination. A mort cette pensée ! Notre but doit être Dieu seul. C’est Son honneur qui est souillé, Son Fils béni qui est mis de côté, Ses lois qui sont brisées, Son nom profané, Son livre mis aux oubliettes, Sa maison qui devient un cirque d’efforts sociaux.
N’a t-Il jamais eu plus besoin de patience avec Son peuple que lorsque ce dernier est en train de " prier " ? Nous Lui disons ce qu’il faut faire, et ensuite comment le faire. Nous émettons nos opinions et nos jugements dans nos prières. En bref, nous faisons tout excepté prier ! Aucune école biblique ne peut nous enseigner cet art. Quelle école biblique a la " prière " inscrite sur son programme ? La chose la plus importante qu’un homme puisse étudier, c’est la partie concernant la prière dans le Livre. Mais où enseigne-t-on cela ? Otons les derniers pansements en affirmant que beaucoup de nos présidents et enseignants ne prient pas, ne versent pas de larmes, ne connaissent aucun labeur dans la prière. Peuvent-ils enseigner ce qu’ils ne connaissent pas?
L’homme qui pourra amener les croyants à prier, serait, en dessous de Dieu, celui qui propulserait le monde dans le plus grand réveil qu’il ait jamais connu. La faute n’incombe pas à Dieu. Il a tout pouvoir. Dieu " est capable de faire selon la puissance qui œuvre en nous. " Le problème de Dieu aujourd’hui, ce n’est pas le communisme, ni même le Catholicisme romain, ni même le libéralisme, ni même le modernisme. Le problème de Dieu, c’est le fondamentalisme mort ! 
Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. " - Apocalypse 3:16
Cette génération de prédicateurs est responsable de cette génération de pécheurs. Au seuil même de nos églises, se trouvent des foules – des foules qui ne sont pas gagnées à Christ parce qu’elles sont hors d’atteinte, hors d’atteinte, parce que non aimées. Dieu merci pour tout ce qui est accompli pour les missions d’outre-mer. Pourtant, il est étrangement vrai que nous pouvons avoir plus de "préoccupation" en apparence pour les gens dans le monde que pour nos voisins qui périssent de l’autre côté de la rue ! Avec toute notre évangélisation de masse, les âmes ne sont gagnées que par centaines. Qu’une bombe atomique vienne et il en tomberait par millions en enfer.
Le péché aujourd’hui est à la fois présenté sous une lumière scintillante, et rendu populaire, bombardé aux oreilles par la radio, bombardé devant les yeux par la télévision, et aspergé sur les couvertures des magazines populaires. Les paroissiens, malades des sermons, et fatigués des enseignements, quittent la réunion comme ils sont rentrés – sans vision et sans passion ! Oh Dieu, donne à cette génération mourante un millier de Jean Baptiste !
Tout comme Moïse ne pouvait pas se tromper devant le spectacle du buisson ardent, une nation ne peut pas se méprendre devant la vue d’un homme embrasé ! Dieu répond au feu par le feu. Jean-Baptiste était un homme nouveau avec un message nouveau. Comme un homme accusé de meurtre entend le cri terrifiant du juge : " Coupable ! ", et pâlit à ce cri, la foule aussi entendait le cri de Jean : " Repentez-vous ! " jusqu’à ce qu’il résonne au fond des couloirs de leurs pensées, remue leur mémoire, courbe leur conscience et l’amène, frappée de terreur, à la repentance et au baptême ! Après la Pentecôte, l’assaut de Pierre, tout frais de son ardent baptême de l’Esprit, remua la foule au point que comme d’un seul homme elle lança ce cri : " Hommes frères, que ferons-nous ? " Imaginez que quelqu’un ait dit à ces hommes frappés par la conviction de péché : " Signez juste une carte ! Fréquentez l’église régulièrement ! Payez vos dîmes ! " Non ! Mille fois non !
"Oh, mon Dieu ! Si dans notre incrédulité que nous avons cultivée et notre crépuscule théologique et notre manque de puissance spirituelle, nous avons attristé et continuons d'attrister le Saint-Esprit, alors, dans Ta miséricorde, vomis-nous de Ta bouche ! Si Tu ne peux rien faire pour nous et par nous, alors s’il te plaît Dieu, fais quelque chose sans nous ! Contourne-nous et lève un peuple qui ne Te connaît pas encore !"
Référence: Why Revival Tarries? ("Pour Quand le Réveil?" aux éditions VIDA), Leonard Ravenhill


mardi 24 septembre 2013

Corneille

Prédication audio 
 
Philippe ROIG:



Citation 1

Si Dieu n’est pas le Seigneur DE TOUT
Il n’est pas le Seigneur DU TOUT !
Hudson Taylor


"Tout ce que Dieu fait pour nous il le fait par son Fils, et tout ce qu'il fait en nous il le fait par le Saint-Esprit."
Jules-Marcel Nicole, théologien et pasteur français du 20ème Siécle


" Nous sommes en danger d'oublier que nous ne pouvons pas faire ce que Dieu fait, et que Dieu ne fera pas ce que nous pouvons faire. " Oswald Chambers


"On ne sait pas ce que Dieu peut faire avec un homme qui lui serait pleinement consacré."
Parole d'un pasteur à Dwight Moody enfant, qui répondit: "Je serai cet homme pour être consacré à Dieu toute ma vie.")


" On a demandé un jour à Hudson Taylor, le missionnaire bien connu, si la première condition pour devenir un bon missionnaire était d’aimer les âmes ? Il resta pensif un instant puis répondit : « Non, l’exigence prioritaire pour le missionnaire est qu’il aime Jésus. S’il aime Jésus, il aimera les âmes. »



samedi 21 septembre 2013

Le Baptême du St-Esprit

Prédication audio 
 
Philippe ROIG:



dimanche 15 septembre 2013

La Sanctification

Prédication audio 
 
Philippe ROIG:



La Fin Bientôt

Prédication audio 
 
Philippe ROIG:



vendredi 13 septembre 2013

L'Ancienne Croix et la Nouvelle


Imperceptiblement et sans fanfare, une nouvelle croix est apparue dans les milieux évangéliques. Elle ressemble à l'ancienne croix de Jésus-Christ, mais elle est différente : sa ressemblance est superficielle, ses différences fondamentales. Une nouvelle philosophie de la vie chrétienne est née de cette nouvelle croix, qui a elle-même produit une nouvelle évangélisation : un autre genre de réunion et un autre genre de prédication. Ce nouvel évangélisme emploie le même langage que l'ancien, mais son contenu et ses objectifs ne sont pas les mêmes.

L'ancienne croix n'avait rien à faire avec le monde. Pour la nature orgueilleuse et déchue d'Adam, c'était la fin du voyage. Elle exécutait la sentence imposée par la loi du Sinaï.
La nouvelle croix, elle, n'est pas opposée à la race humaine ; au contraire, elle est sa bonne amie et elle est, si on le comprend bien, une source intarissable de gaieté et d'amusement innocent. Elle permet à Adam de vivre sans être dérangé car sa raison de vivre reste inchangée ; il continue à vivre pour son propre plaisir avec une seule différence : désormais il trouve son plaisir à chanter des cantiques et à regarder des films religieux au lieu de chanter des chansons paillardes et de fréquenter les bars. L'accent est toujours placé sur le plaisir personnel, même si ce plaisir est sur un plus haut niveau intellectuel ou de moralité.


Cette nouvelle croix encourage une approche de l'Evangile entièrement nouvelle. L'évangéliste n'exige pas un renoncement à la vie passée avant de recevoir la nouvelle vie. Il ne prêche pas les contrastes mais les similitudes. Il cherche l'intérêt du plus grand public en montrant que le Christianisme ne demande rien de désagréable, mais qu'il offre, au contraire, la même chose que le monde, seulement sur un niveau plus élevé. Peu importe ce que ce monde délirant de péché réclame, c'est exactement ce que le Christianisme lui offre, sauf que son produit est censé être meilleur. Cette nouvelle croix ne tue pas le pécheur, elle le rééduque. Elle le dirige vers une voie plus propre et plus joyeuse et lui conserve sa propre estime. A celui qui est égocentrique elle dit, "Viens et vante-toi dans le Seigneur !" A celui qui se met toujours en avant, elle dit, "Affirme-toi pour Christ !" A celui qui recherche les émotions fortes, elle dit, "Cherche des émotions parmi les chrétiens !" Le message suit toujours ce qui est en vogue et l'adapte pour que le plus grand nombre soit attiré.

Cette façon de voir peut être sincère, mais sa sincérité ne l'empêche pas d'être fausse. C'est faux parce c'est aveugle. Cela passe entièrement à côté du vrai sens de la croix de Jésus-Christ .

L'ancienne croix est un symbole de mort. Elle représente la fin abrupte et violente de l'être humain. L'homme qui prend sa croix et avance sur le chemin du supplice, a déjà dit « adieu » à ses amis. Il sait qu'il ne va pas revenir. Ce sera bientôt la fin. La croix n'offre aucun compromis, elle ne modifie rien, n'épargne rien ; elle en finit avec l'homme tout entier. Elle n'essaye pas de garder de bonnes relations avec sa victime. Elle frappe dur, et quand son oeuvre est terminée, l'homme n'existe plus.

La race d'Adam est sous la sentence de mort. Il n'y a pas moyen d'y échapper. Dieu ne peut approuver les fruits du péché, même s'ils paraissent innocents et beaux aux yeux des hommes. Le salut de Dieu consiste à « liquider » l'homme et puis à le ressusciter à une nouvelle vie.

Cet évangélisme qui cherche à tisser des liens amicaux entre les voies de Dieu et celles des hommes est en contradiction avec la Bible, et se rend cruel aux âmes qui écoutent son message. La foi en Christ n'est pas parallèle à ce monde mais orthogonale. Quand on vient à Christ, on n'amène pas sa vieille vie à un niveau plus élevé, on la laisse plutôt à la croix. Le grain de blé doit tomber en terre et mourir.

Nous qui prêchons l'Evangile, nous ne devons pas nous considérer comme des agents de relations publiques envoyés pour établir de bonnes relations entre Christ et le monde. Nous ne sommes pas là pour rendre Christ plus acceptable aux grandes entreprises, aux médias, au monde du sport ou aux Grandes Écoles. Nous ne sommes pas des diplomates, mais des prophètes, et notre message n'est pas un compromis mais un ultimatum.

Dieu offre la vie, mais pas une vieille vie améliorée. La vie qu'Il offre suit la mort, c'est une vie de ressuscité. Cette vie se tient toujours dans l'ombre de la croix. Celui qui veut la posséder doit passer sous sa houlette. Il doit renoncer à lui-même et accepter la juste sentence de Dieu à son encontre. Comment traduire cette théologie dans la vie quotidienne ? Comment appliquer cela à celui qui se sait condamné mais qui veut trouver une nouvelle vie en Jésus Christ ? Simplement, il faut qu'il se repente et qu'il croie. Il faut qu'il abandonne ses péchés et, par la suite, sa propre vie. Il ne doit rien couvrir, rien défendre, rien excuser. Il ne doit pas chercher à négocier avec Dieu, mais baisser la tête en confessant qu'il ne mérite que le jugement de Dieu. Ayant fait cela, alors il doit contempler avec foi le Sauveur ressuscité sachant que c'est de Lui et de Lui seul que viendra cette nouvelle vie et le pardon de ses péchés. La croix qui a mis fin à la vie terrestre de Jésus va maintenant mettre fin à celle de ce pauvre pécheur, et la puissance qui a ressuscité Christ de la mort va maintenant le ressusciter à une nouvelle vie. A ceux qui refusent de croire ce qui vient d'être dit ou qui pensent que ce n'est qu'un point de vue étroit et personnel, permettez-moi de dire que Dieu a placé son sceau d'approbation sur ce message depuis les jours de l'apôtre Paul jusqu'à présent. Qu'il soit présenté dans ces mêmes mots ou non, ce message est l'essence de toute prédication qui a donné la vie et la puissance au monde à travers les siècles. Les réformateurs et les hommes de Réveil ont tous mis l'accent sur ce point, et les puissantes manifestations du Saint-Esprit ont été le témoignage de l'approbation de Dieu à leur égard. Oserions-nous, qui sommes héritiers d'un tel héritage de puissance, modifier la vérité ? Oserions-nous, avec nos petites gommes, effacer les lignes de ce merveilleux plan ou altérer le modèle qui nous a été présenté sur la Montagne ? Que Dieu nous en garde ! Prêchons la vielle croix et nous en découvrirons bientôt l'ancienne puissance.

par A.W. TOZER

dimanche 8 septembre 2013

La Foi 1/ La Foi 2

Prédication audio 
 
Philippe ROIG:



jeudi 5 septembre 2013

Eli le sacrificateur et ses fils

 

Alors que le temps des Juges approchait de son terme et qu’allait être suscité Samuel, le premier prophète, l’infidélité de la sacrificature était manifeste. Les fils d’Éli foulaient aux pieds et les droits de l’Éternel et ceux des fidèles qui s’approchaient pour adorer. Au sein d’un tel état de choses, Éli manquait du discernement spirituel qui l’aurait conduit à faire face à sa responsabilité. « Ses yeux commençaient à être troubles, il ne pouvait voir ».  Et encore : « Il avait les yeux fixes et il ne pouvait voir » (1 Sam. 3:2 ; 4:15). Certes il comprenait que ses fils agissaient mal et, même, souffrait de leur conduite et les reprenait (1 Sam. 2:22 à 24), mais il ne discernait pas ce qu’il aurait dû faire. Éli était un homme pieux, mais manquant de l’énergie nécessaire pour exercer l’autorité qui lui appartenait ; le discernement spirituel lui faisait défaut pour cela (1 Sam. 2:27 et suivants ; 3:12-13).

Il ne suffit pas de voir le mal, de dire sa désapprobation, il convient de s’en séparer. Bien des choses, aujourd’hui encore, sont susceptibles de retenir un chrétien pieux qui voit le mal et en souffre, mais ne s’en sépare pas. Ce seront, par exemple, des relations selon la chair, des sentiments auxquels on donnera le pas sur toute autre chose.

Quelle obéissance et quelle fidélité que celle des fils de Lévi ! Ils prirent leur épée contre leur frère, leur compagnon, leur intime ami, malgré tout ce qu’il leur en coûtait ; il était douloureux d’accomplir l’acte que leur commandait l’Éternel, s’adressant à eux par la bouche de Moïse, mais ils mirent de côté les sentiments du cœur, car la gloire de l’Éternel passait avant tout ! Pour Éli également, il était pénible d’agir à l’égard de ses fils et il a reculé devant l’accomplissement de ce devoir ; aussi, Dieu lui a fait adresser cette parole : « tu honores tes fils plus que moi » (1 Sam. 2:29-30 ; cf. Matt. 10:37). Dans son aveuglement, il avait fait passer les sentiments de son cœur avant la gloire de l’Éternel. Peut-être pensait-il que, tout en réprouvant le mal de ses fils, il pouvait cependant le tolérer, user de grâce envers eux ? — Quel aveuglement ! — N’ayant pas retenu ses fils, ne s’étant pas séparé du mal qu’ils avaient commis, Éli en demeurait solidaire (voir 1 Sam. 2:29 ; remarquez le « vous » dans lequel Éli est compris). Aussi Dieu va le mettre de côté ! Combien c’est sérieux. Malgré sa piété, il est considéré comme un sacrificateur infidèle, car Dieu déclare : « Je me susciterai un sacrificateur fidèle » (1 Sam. 2:35).

La Croix Est Une Chose Radicale


Par A.W. Tozer
Frank BartlemenLa Croix de Christ est la chose la plus révolutionnaire qui puisse jamais apparaître parmi les hommes.
La croix aux époques de la Rome ancienne ne connaissait pas de compromis; elle ne faisait jamais de concessions. Elle sortait triomphante de toutes les discussions en tuant ses opposants et en les réduisant au silence pour de bon. Elle n’épargna pas Christ, mais Le massacra de la même façon que le reste. Il était en vie quand on Le suspendit sur cette croix et complètement mort quand on L’en descendit six heures plus tard. Ainsi était la croix lorsqu’elle fit la première fois son apparition dans l’histoire chrétienne.
Après que Christ fut ressuscité des morts, les apôtres allèrent partout prêcher Son message, et ce qu’ils prêchaient, c’était la croix. Et dans quelque lieu qu’ils aillent dans le monde entier, ils portaient la croix, et la même puissance révolutionnaire les accompagnait. Le message radical de la croix transforma Saul de Tarse et le changea en un chrétien plein de délicatesse et en apôtre de la foi, de persécuteur qu’il était des chrétiens. Sa puissance changeait les hommes mauvais en hommes bons. Elle secoua la longue servitude du paganisme et façonna complètement tout le paysage moral et mental du monde occidental. Elle accomplit tout ceci et continue à le faire pour autant qu’on lui permette de rester ce qu’elle fut à l’origine, une croix. Sa puissance s’en est allée lorsqu’elle fut changée en objet de beauté, d’objet de mort qu’elle était. Lorsque les hommes firent d’elle un symbole, l’accrochèrent autour de leur cou comme un bijou ou qu’ils esquissèrent devant eux son contour comme un signe magique pour repousser le mal, alors à ce moment-là elle devint, dans le meilleur des cas, un emblème sans force, et dans le pire des cas, un fétiche positif. En tant que tel, elle est révérée aujourd’hui par des millions de gens qui ne connaissent absolument rien de sa puissance.
La croix accomplit ses desseins en détruisant un modèle établi, celui de la victime, et en créant un autre modèle, le sien. " Ainsi, elle garde toujours sa méthode. Elle triomphe en vainquant son opposant et en lui imposant sa volonté. Elle domine toujours. Elle ne se compromet jamais, ne marchande ni n’adjuge jamais, ne cède jamais un pouce au nom de la paix. Elle ne s’intéresse pas à la paix; elle a pour unique souci d’en finir avec l’opposition le plus rapidement possible. "
En pleine connaissance de tout ceci, Christ affirma : " Si quelqu’un veut me suivre, qu’il se renie lui-même, et qu’il prenne sa croix, et me suive. " Ainsi non seulement la croix amène la vie de Christ à une fin, mais elle achève aussi la première vie, l’ancienne vie de chacun de Ses vrais disciples. Elle détruit l’ancien modèle, le modèle adamique, dans la vie du croyant, et le conduit à sa fin. Ainsi le Dieu qui a ressuscité Christ des morts ressuscite le croyant et une nouvelle vie commence.
Cela, et rien de moins, c’est le véritable christianisme, et nous ne pouvons faire autrement que reconnaître la divergence évidente de cette conception par rapport à celle tenue par le commun des mortels parmi les évangéliques d’aujourd’hui. Mais nous n’osons pas modifier notre position. La croix s’élève haut au-dessus des opinions des hommes et à cette croix toutes les opinions doivent venir finalement en jugement. Des responsables spirituels superficiels et mondains modifieraient la croix pour faire plaisir à leurs saints dévots aliénés par les amusements, qui seraient prêts à se divertir même à l’intérieur du sanctuaire. Mais agir de la sorte, c’est courtiser le désastre spirituel et risquer la colère de l’Agneau transformé en Lion.
Nous devons faire quelque chose de la croix, et nous ne pouvons faire qu’une seule chose parmi deux – lui échapper ou mourir sur elle. Et si nous devions être si téméraires à ce point pour lui échapper, nous devrions par cet acte mettre de côté la foi de nos pères et faire du christianisme quelque chose d’autre que ce qu’il est. Alors il ne nous restera plus que le langage vide du salut; la puissance sera partie avec notre abandon de la véritable croix.
Si nous sommes sages, nous ferons ce que Jésus a fait: souffrir la croix et mépriser l’ignominie qui lui est attachée en vue de la joie qui nous a été réservée. Faire cela équivaut à soumettre tout le modèle de nos vies à la destruction et à la reconstruction dans la puissance d’une vie éternelle. Et nous découvrirons qu’il s’agit de plus que la poésie, plus que des doux cantiques et des sentiments élevés. La croix fera des incisions dans nos vies là où cela blesse le plus, n’épargnant ni nous-mêmes, ni nos réputations soigneusement cultivées. Elle nous mettra en défaite et sonnera le glas de nos vies égoïstes. A ce point là seulement pourrons-nous ressusciter en plénitude de vie pour établir un modèle de vie complètement nouveau et libre et rempli de bonnes œuvres.
Le changement d’attitude vis-à-vis de la croix que nous observons dans l’orthodoxie moderne ne prouve pas que Dieu a changé, ni que Christ a adouci Son exigence de nous voir porter la croix; il signifie plutôt que le christianisme actuel s’est éloigné des normes du Nouveau Testament. Nous nous sommes tant éloignés à vrai dire qu’il faudra pas moins qu’une nouvelle réforme pour restaurer la croix à sa vraie place dans la théologie et la vie de l’Eglise.

mercredi 4 septembre 2013

Apocalypse

Prédication audio 
 
Philippe ROIG:



Le Retour de Jésus

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Philippe ROIG:



Reveil ou Apostasie

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Philippe ROIG:



La Séduction

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Philippe ROIG:



L'Eglise

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Philippe ROIG:



Les Epreuves

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Philippe ROIG:



Le besoin du réveil

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Philippe ROIG:



Chrétien Biblique

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Philippe ROIG:



Le Disciple 1 / Le Disciple 2

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Philippe ROIG:



Le Baptême

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Philippe ROIG:



La Repentance

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Philippe ROIG:



Confesse Ton Péché

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Philippe ROIG: