samedi 25 janvier 2014

L'Obeissance à la parole de Dieu

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Philippe ROIG:



Le Secret de la Puissance Par E.M. Bounds

" Il y a un manque visible d'influence spirituelle dans le ministère contemporain, je le sens dans mon propre cas, et je le vois dans celui des autres. J'ai peur qu'il y ait beaucoup trop d'esprits publicitaires, organisateurs et d'inventions humaines parmi nous. Nous nous appuyons, bien plus qu'il est normal, sur les différents états d'esprits de nos semblables. Le service de Dieu est une œuvre grande et sainte, elle devrait trouver en nous un esprit simple et naturel, une sainte mais humble indifférence à toutes les conséquences que peut avoir la nécessité d'annoncer " tout le conseil de Dieu. " Notre " défaut dans la cuirasse " n'est autre que le manque d'habitudes saintes devant notre Dieu (Actes 20:20 à 32). "

Richard CECIL

Il n'y a jamais eu, au cours de l'histoire, un plus grand besoin d'hommes et de femmes saints dans le Seigneur; plus impératif encore est peut-être l'envoi, par Jésus, le Chef de Son Eglise, d'ouvriers consacrés et sanctifiés! Le monde est en pleine effervescence. Satan le domine et le gouverne d'une poigne de fer; il travaille à ce que tous ses mouvements concourent à ses fins. Christ doit accomplir ses plus belles œuvres, présenter ses modèles les plus parfaits et attrayants, pour en sauver au moins quelques uns. Il faut que, de toutes manières, les saints actuels soient inspirés par les idéaux les plus élevés, et par les plus vastes possibilités de l'Esprit-Saint. Paul vivait sur les genoux; il suppliait l'Intercesseur céleste pour que l'église d'Ephèse soit capable de mesurer la longueur, la largeur, la profondeur et la hauteur de Son Amour, jusqu'à pouvoir être " remplis de toute la plénitude de Dieu ". Epaphras s'offrait lui-même dans l'œuvre épuisante et la tension continuelle d'une prière fervente afin que les Colossiens " puissent se tenir parfaits et pleinement assurés dans toute la volonté de Dieu ". En tout et partout, les apôtres étaient sur la brèche afin que le peuple de Dieu puisse, dans chacune de ses parties, en arriver à " l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme adulte, à la mesure de la stature de plénitude de Christ". On ne donnait pas la première place à des choses secondaires, aucun encouragement à de "vieilles habitudes de nourrissons ". Les bébés devaient grandir; les vieillards, jusque dans la faiblesse et les infirmités, devaient porter du fruit, être en bonne santé spirituelle et florissants. La chose la plus divine dans le christianisme, ce sont des hommes et des femmes saints.

Aucune somme d'argent, de génie, ou de culture ne peut amener les choses à bouger pour Dieu. La sainteté fortifie l'âme, enflamme le chrétien de l'Amour même de Dieu, le remplit du désir de connaître plus de foi, de prière, de zèle, de consécration: c'est là le secret de la puissance. C'est cela qu'il nous faut et que nous devons avoir: des hommes, incarnation d'une ardente consécration pour leur Maître. Les progrès de l'Evangile ont été arrêtés, sa cause paralysée, le nom du Seigneur Jésus déshonoré par manque de ces vertus. Le génie (le plus élevé et le plus doué soit-il), l'éducation (la plus instruite et la plus raffinée), la position, la dignité, la place, les noms de nos ancêtres spirituels dont le souvenir nous est en bénédiction, ne peuvent absolument pas faire avancer le char de notre Dieu. Ce n'est que le feu, et un zèle enflammé, qui peuvent le faire. Le génie d'un Milton n'y a pas réussi. La puissance impériale d'un Napoléon a échoué. L'esprit d'un Brainerd y a réussi. C'était un fanatique de Dieu, un fanatique des âmes. Rien de terrestre, de mondain, d'égoïste, ne pouvait rabaisser dans la plus petite mesure l'intensité de cette exigeante flamme.

La prière est la source aussi bien que le canal de la dévotion. L'esprit de consécration, c'est l'esprit de prière. Prière et consécration sont unies, comme l'âme et le corps, la vie et le cœur, sont unis. Il n'y a pas de réelles prières sans don total, et ce don n'existe pas sans prières. Le messager, plus particulièrement, doit être tout entier pour Christ, comme les holocaustes complètement consumés de l'ancienne Alliance. Ce n'est pas un homme de profession; son ministère n'est pas un métier, mais une institution divine, une possession divine. Il est donné à Dieu. Son but, ses aspirations, son ambition, sont pour Dieu, par Jésus-Christ; connaître une telle prière lui est aussi indispensable que la nourriture l'est pour la vie.

C'est par-dessus tout que le serviteur doit être consacré à son Maître. Ses relations avec Dieu sont le signe et le crédit de son ministère. Elles doivent le marquer d'une manière claire, concluante, incontestable. Sa piété ne peut pas être du type commun et superficiel. S'il n'excelle pas en grâce, il n'excelle en rien du tout. S'il ne prêche pas par sa vie, par son caractère, par sa conduite, il ne prêche pas du tout. Si sa piété est faible, ses discours pourraient être aussi doux et tendres que la musique, plus beaux que ceux d'Apollon, leur poids sera néanmoins celui d'une plume, comme une ombre qui passe, fugitifs comme les nuages ou la rosée matinale. Consécration à Dieu: il n'y a point de substitut à cela pour lui. Etre dévoué à une église, à des opinions, à une organisation, à la saine doctrine, sont des choses pauvres, vaines, qui induisent en erreur quand elles deviennent la source de l'inspiration, l'aiguillon d'un appel. L'Esprit de Dieu doit être la principale Source, la Fontaine et la Couronne de tous ses efforts. Le nom et l'honneur de Jésus-Christ, les progrès de sa cause, doivent être tout en tout. Le messager ne doit avoir d'autre inspiration que le nom de Jésus-Christ, d'autre ambition que de Le voir glorifié, aucun autre labeur que pour Lui. Alors la prière sera la source de son illumination, le moyen d'un avancement continuel, le gage de son succès. Son but perpétuel, la seule ambition qu'il chérit est d'avoir Dieu avec lui, Dieu, le Dieu de la Parole vivante.

Jamais la cause de Dieu n'a eu plus besoin de frappantes illustrations, particulièrement en ce qui concerne les possibilités de la prière, que dans notre temps. Aucune génération, aucune personnalité, ne servira d'exemple de la puissance de l'Evangile, sinon les générations et personnalités ardentes dans l'intercession. Le relâchement dans la prière pour l'Eglise de Jésus-Christ ne donnera qu'une image squelettique de ce que peut la puissance divine. Des cœurs dénués de piété ne s'élèveront jamais sur ces hauteurs spirituelles. Une génération peut être meilleure que la précédente; mais il y a une distance infinie entre l'évolution d'un âge, due à l'avance de la technique, et son amélioration par l'accroissement de la sainteté et de la ressemblance à Christ dus à l'énergie du Saint-Esprit. Les juifs étaient certainement bien meilleurs lorsque Christ parut sur la terre, que dans les âges qui L'avaient précédé. C'était l'âge d'or de leur religion pharisaïque. Leur âge d'or religieux a crucifié Christ. Ne pas rechercher plus de prières en donne toujours moins; jamais davantage de sacrifices en produit toujours moins; ne pas chercher à avoir toujours moins d'idolâtrie, lui permet de fleurir davantage; toujours plus de respect pour le culte d'église, et Dieu sera toujours moins adoré en esprit et en vérité; toujours plus de liturgie des lèvres, toujours moins de communion du cœur (Dieu était adoré par des lèvres dont les cœurs et les mains crucifièrent son Fils !); toujours plus de gens qui " vont à l'église ", toujours moins de véritables saints.

C'est la force de la prière qui façonne les saints. Le caractère de Christ n'est formé que par la puissance d'une réelle communion avec Lui. Plus il y a de vrais saints, plus il y a de prières; plus de prières, plus de vrais saints.

Dieu possède maintenant et a toujours possédé, bien des ouvriers de cette sorte; des intercesseurs dévoués dans la vie desquels la prière était devenue la force dominante. Le monde a été remué par leur puissance, Dieu a entendu et honoré leur foi; Sa Sainte Cause a fait des pas de géant au moyen de leurs intercessions; la sainteté a brillé d'une splendeur divine dans leur caractère.

Dieu trouva l'un des hommes qu'il cherchait en la personne de David Brainerd, dont l'œuvre et le nom ont marqué l'histoire. Ce n'était pas un homme ordinaire; il pouvait briller dans n'importe quelle compagnie, parmi les plus sages et les plus doués, éminemment capable d'occuper les chaires les plus renommées, et de travailler parmi les gens les plus cultivés: n'étaient-ils pas tous ardemment désireux de l'avoir pour leur pasteur? Le président Edwards rend le témoignage que c'était " un jeune homme aux talents remarquables, qui avait une extraordinaire connaissance des hommes et des choses, d'une conversation enrichissante, remarquable dans sa connaissance de la théologie. Quoique très jeune, il était diplômé de la Faculté et spécialement capable dans toutes les matières relatives à l'expérience religieuse. Je n'ai jamais rencontré son égal pour posséder, si tôt, des notions si claires et si justes de la nature même et de l'essence de la vraie religion. Sa manière de prier était presque inimitable; ce n'est que très rarement que j'ai rencontré quelqu'un qui puisse l'égaler. Sa connaissance était considérable et il avait une éloquence extraordinaire" .

Nulle histoire plus sublime n'a été racontée dans les annales humaines que celle de la vie de Brainerd ; nul miracle n'atteste davantage la puissance divine de la vérité du christianisme, que la vie et l'œuvre d'un tel homme. Seul dans les forêts sauvages d'Amérique, combattant nuit et jour le mal mortel qui le minait, non entraîné dans la manière de s'adresser aux âmes, et touchant les Indiens, la plupart du temps, que par le moyen maladroit d'un interprète païen, la Parole de Dieu dans ses mains et dans son cœur, l'âme animée de l'ardent Amour divin, passant le plus clair de son temps à répandre son âme vers Dieu dans la prière, il établit pleinement le culte du Dieu Vivant parmi ces peuplades primitives, s'emparant ainsi de tous les résultats de grâce qui découlent du Calvaire. Les Indiens furent marqués par un changement radical, de la plus basse et ignorante forme de paganisme, en un christianisme intelligent, pur et consacré. Tous les vices furent réformés, tous les devoirs chrétiens étant immédiatement embrassés et accomplis; le culte de famille établi, toutes les grâces d'un vraie vie chrétienne s'extériorisant avec de plus en plus de douceur et de puissance. La cause de ces résultats se trouve dans David Brainerd lui-même; non dans les conditions de son activité, ou dans les accidents de sa route, mais dans l'homme David Brainerd. Il était l'homme de Dieu, pour le Seigneur en premier, en dernier, tout le temps. Le Saint-Esprit pouvait se répandre librement à travers lui. La Toute-Puissance de la grâce divine n'était jamais arrêtée ni diminuée par les conditions de son cœur; le canal entier était large et pur, pour livrer plein passage à l'Esprit de puissance; Dieu put ainsi entrer en scène et montrer Sa puissance dans ce désert sauvage et sans espoir, et le transformer en un jardin florissant. Car Dieu peut faire l'impossible s'il peut trouver la bonne sorte d'homme pour l'accomplir. Brainerd vivait la vie de sainteté et de prière. Son journal est plein du récit monotone de ses temps de jeûne, de méditation, et de solitude avec son Sauveur. Le temps qu'il y passait s'élève à plusieurs heures par jour. " Lorsque je revins dans ma chaumière ", dit-il, " et que je me donnai à la méditation, à la prière et au jeûne, mon âme se mit à désirer expérimenter la mort avec Christ, le renoncement, l'humilité, et l'éloignement de toutes les choses du monde. " " Je n'ai rien à faire avec la terre ", écrit-il, " sinon y travailler honnêtement pour mon Dieu. "" Je n'ai pas le désir d'y vivre une seule minute pour quoi que ce soit qu'elle puisse donner. "

C'était la communion avec Dieu qui donnait à sa vie et à son ministère cette étonnante puissance.

C'est ainsi qu'il priait: " Sentant quelque peu de la douceur de Christ et de la force attractive de Son Amour, combien admirablement il captive l'âme et centralise tous les désirs et affections en Lui-même, j'ai mis ce jour à part pour le jeûne et la prière secrète. Je lui demande de me conduire et de me bénir à cause de la grande œuvre que j'ai en vue: prêcher l'Evangile; je prie le Seigneur de revenir à moi et de me montrer la gloire de Sa Présence. Je n'avais que peu de vie et de puissance dans la matinée. Vers le milieu de l'après-midi, Dieu me rendit capable de combattre ardemment dans l'intercession pour mes amis absents; mais sur le soir, il me visita de manière toute spéciale. Je pense que mon âme n'avait jamais été, précédemment, dans une telle agonie. Je ne sentais plus aucun empêchement car les Trésors de la grâce divine m'étaient ouverts. Je combattais pour les amis absents, pour la rentrée de la moisson des âmes, pour des multitudes de pauvres perdus et pour plusieurs de ceux que je pensais être des enfants de Dieu, personnellement, dans bien des pays éloignés. Je fus dans une telle lutte, depuis le soleil sur l'horizon, jusqu'à ce qu'il fasse pratiquement sombre, que j'étais complètement mouillé de sueur; mais il me semblait néanmoins n'avoir rien fait. Oh, combien mon cher Sauveur souffrit pour les pauvres âmes! Je languissais de connaître davantage Sa compassion pour elles. Je me sentais encore dans d'excellentes dispositions en présence de l'Amour et de la grâce divine; et j'allai au lit dans une telle disposition, le cœur littéralement ancré en Dieu ".

Les hommes puissants dans la prière sont des hommes puissants dans l'esprit. L'intercession de foi ne meurt jamais. La vie de Brainerd était tout entière de prières. De jour comme de nuit, il se donnait à cet exercice; avant de prêcher comme après; à cheval, dans les interminables solitudes de la forêt; sur son lit de paille, il priait; se retirant dans les coins solitaires et denses des forêts, il priait. Heure après heure, jour après jour, tôt le matin et tard le soir, il intercédait et jeûnait, répandant son âme, suppliant et communiant avec son Sauveur, et son Sauveur était puissant avec lui. Par la prière, il parle et travaille encore quoique mort; il parlera et travaillera encore jusqu'à la fin. Au milieu des ressuscités, au Jour glorieux de la rencontre avec l'Epoux céleste, il sera parmi les premiers.

Jonathan Edwards écrit de lui: " Sa vie montre le vrai chemin pour connaître le succès dans l'œuvre chrétienne. Il le rechercha comme le soldat cherche la victoire dans un siège ou dans une bataille; ou comme l'athlète qui court dans le stade pour remporter le premier prix. Animé de l'amour de Christ et des âmes, comment travaillait-il? Toujours avec ferveur, non seulement en paroles et en doctrine, en public et en privé, mais dans les prières, de jour comme de nuit, combattant avec Dieu dans le secret; il connaissait les douleurs de l'enfantement, l'agonie et les soupirs inexprimables, jusqu'à ce que Christ soit formé dans les cœurs du peuple vers lequel il avait été envoyé. Comme un vrai fils de Jacob, il persévéra dans le combat, traversant toutes les ténèbres de la nuit, jusqu'à ce que le jour se lève enfin! "

mardi 21 janvier 2014

Les souffrances de Jésus

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Philippe ROIG:



Eloigne-toi et reste seul avec Dieu - Paul Washer

Israël

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Philippe ROIG:



Jérusalem

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Philippe ROIG:



L'Humilité

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Philippe ROIG:



La Calomnie

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Philippe ROIG:



La Dîme

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Philippe ROIG:



La Bible dit qu'il n'y a qu'un moyen d'être sauvé


Néhémie UN HOMME AU COEUR BRISE


Néhémie
UN HOMME AU COEUR BRISE
par David Wilkerson

“Lorsque j’entendis ces choses, je m’assis, je pleurai, et je fus plusieurs jours dans la désolation. Je jeûnai et je priai devant le Dieu des cieux, et je dis: ÔEternel, Dieu des cieux, Dieu grand et redoutable, toi qui gardes ton alliance et qui fais miséricorde à ceux qui t’aiment et qui observent tes commandements! Que ton oreille soit attentive et que tes yeux soient ouverts: écoute la prière que ton serviteur t’adresse en ce moment, jour et nuit, pour tes serviteurs les enfants d’Israël, en confessant les péchés des enfants d’Israël, nos péchés contre toi; car moi et la maison de mon père, nous avons péché. Nous t’avons offensé, et nous n’avons point observé les commandements, les lois et les ordonnances que tu prescrivis à Moïse, ton serviteur. Souviens-toi de cette parole que tu donnas ordre à Moïse, ton serviteur, de prononcer. Lorsque vous pécherez, je vous disperserai parmi les peuples;mais si vous revenez à moi, et si vous observez mes commandements et les mettez en pratique, alors, quand vous seriez exilés à l’extrémité du ciel, de là je vous rassemblerai et je vous ramènerai dans le lieu que j’ai choisi pour y faire résider mon nom. Ils sont tes serviteurs et ton peuple, que tu as rachetés par ta grande puissance et par ta main forte. Ah! Seigneur, que ton oreille soit attentive à la prière de ton serviteur, et à la prière de tes serviteurs qui veulent craindre ton nom! Donne aujourd’hui du succès à ton serviteur, et fais-lui trouver grâce devant cet homme!” (Néhémie 1:4-11)

NEHEMIE REPOND A L'APPEL DE LA DOULEUR
Tout comme Ruth nous enseigne à partager la joie du Seigneur, le prophète Samuel nous enseigne à partager Sa douleur.
Mais quel rapport y-a-t-il entre la souffrance de nos cœurs et cette faim de Jésus? Si nous avons réellement faim de Jésus, il nous faut connaître Son cœur et prendre ouvertement position contre les péchés qui le brisent. Ce n'est pas toujours facile, mais je suis convaincu que la seule façon de vivre la joie de Christ dans sa plénitude, c'est de partager aussi Son affliction. Les Ecritures rapportent qu'au temps de Noé, "l'Eternel vit que la méchanceté de l'homme était grande sur la terre, et que chaque jour, son cœur ne concevait que des pensées mauvaises. L'Eternel regretta d'avoir fait l'homme sur la terre, et son cœur fut affligé" (Genèse 6.5-6).
Dieu pleure sur le péché et ceux qui marchent en vérité de cœur avec Lui connaissent aussi cette peine.
Le mot hébreu qui est traduit ici par "affligé"" parle plus précisément d'une "entaille dans le cœur", donc de douleur. La méchanceté des hommes blesse profondément le cœur de Dieu. Esaïe disait, en parlant de Christ: "Homme de douleur et habitué à la souffrance... certes, ce sont nos souffrances qu'il a portées" (Esaïe 53.3-4). Christ a partagé la souffrance du Père céleste, souffrance causée par le péché de l'humanité.
On retrouve cette souffrance chez certains hommes de la Bible. Le roi David a connu la joie parfaite en Dieu Yahvé.
Mais la joie de David était née de cette souffrance qu'il avait éprouvée en voyant les transgressions du peuple. Il dit: "Je vois avec dégoût des traîtres qui n'observent pas ta promesse" (Psaumes 119.158). "Eternel, n'aurai-je pas de la haine pour ceux qui te haïssent, du dégoût pour ceux qui se soulèvent contre toi?"" (Psaumes 139.21). David haïssait ce que Dieu haïssait et pleurait sur tout ce qui faisait pleurer Dieu.
Le prophète Amos a, lui aussi, partagé la souffrance de Dieu, face à un peuple rétrograde qui se prélassait dans la facilité, oublieux de l'imminence du jugement. Il dénonça violemment "ceux qui vivent tranquilles dans Sion", ajoutant à leur propos: "Ils ne souffrent pas de la ruine de Joseph!" (Amos 6.1, 6). Ces gens se vautraient dans la volupté et buvaient le vin de l'égoïsme, mais ne s'attristaient pas du désastre qui les entourait (cf.: Amos 6.1-6). Et pour décrire une telle absence d'affliction, Amos a utilisé le mot "malade". Il leur disait ceci: "Le péché et la ruine qui règnent dans le peuple de Dieu ne vous rendent pas malades et ne vous inspirent point de dégoût, car vous êtes vous-mêmes aveuglés par le péché et la vie facile que vous menez."
Néhémie fut attristé de voir que le diable s'était infiltré dans la maison de Dieu. Un ministère rétrograde avait amené la compromission dans la maison du Seigneur et Néhémie fut le seul à comprendre l'ampleur du mal et ses conséquences désastreuses sur le peuple (cf.: Néhémie 13.1-9).
En ce temps-là, le grand prêtre Eliachib dont le nom signifie en hébreu "unité par la compromission" avait permis à Tobija, un prince ammonite, de loger dans le temple. Selon la loi, aucun ammonite n'était autorisé à entrer dans le temple. Mais Eliachib en avait donné la permission à Tobija (dont le nom veut dire: "prospérité, plaisir, vie de jouissance"). Le grand prêtre fit de la maison de Dieu la résidence d'un païen. C'est ainsi qu'un ministère corrompu s'associa au paganisme. "Le sacrificateur Eliachib... était établi dans les chambres de la maison de notre Dieu, et... était parent de Tobija" (Néhémie 13.4). Le peuple de Dieu aspirait à une vie facile et prospère, et Tobija n'était que trop désireux de leur enseigner les voies de l'idolâtrie.
Néhémie voyait qu'un ministère permissif cautionnait la présence du démon.
"A la fin de l'année, j'obtins du roi la permission de revenir à Jérusalem, et je m'aperçus du mal qu'avait fait Eliachib, en disposant une chambre pour Tobija dans les parvis de la maison de Dieu. Je le pris très mal. Je jetai hors de la chambre tous les objets qui appartenaient à Tobija; je dis de purifier les chambres et j'y replaçai les objets de la maison de Dieu" (Néhémie 13.7-9).
Néhémie n'agissait pas sur un coup de tête, pas plus que par tradition ou légalisme. Il voyait avec le regard de Dieu, éprouvait les mêmes sentiments que Dieu, et discernait la gangrène qui se développait dans la maison de Dieu, et qui était le fruit de la compromission. Si un plus grand nombre de conducteurs spirituels mesuraient aujourd'hui les dangers des plaisirs de la chair et du matérialisme, ils en seraient attristés comme Néhémie, et les banniraient de leurs églises. Ô Seigneur, donne-nous des prédicateurs et des fidèles qui en ont assez de tout cela et qui prennent position contre le péché! Donne-nous des gens qui aient le don de discerner cette infiltration néfaste du compromis dans la maison de Dieu!
Dans le Nouveau Testament, Paul aussi a versé des larmes sur l'état rétrograde dans lequel se trouvait le peuple de Dieu. Il a lancé cet avertissement:
"Il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ; je vous en ai souvent parlé et j'en parle maintenant encore en pleurant: leur fin, c'est la perdition; leur dieu, c'est leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte; ils ne pensent qu'aux choses de la terre." (Philippiens 3.18-19).
Le verbe grec qui est traduit "en pleurant" prend le sens fort de "sanglots bruyants venant d'un cœur brisé". A la vue de ces chrétiens qui s'éloignaient pour aller jouir des plaisirs du monde, faisant fi du sacrifice de la croix, le cœur de Paul s'est brisé jusqu'à faire sienne la souffrance de Dieu. Cela n'avait rien d'un désespoir muet ou d'un simple soupir de résignation.
C'était le cri perçant d'un homme déchiré partageant la douleur de Dieu à l'égard de ses enfants rebelles.
Mais comme je l'ai déjà dit, le seul homme qui, à l'exception de Christ, fut appelé à manifester plus qu'aucun autre, la souffrance de Dieu, fut Samuel. La douleur qui l'accablait, n'était pas la sienne ni celle de l'humanité; c'était l'insondable douleur de Dieu.
 
LE MINISTERE DE LA DOULEUR
Au cours des années précédant la naissance de Samuel, le peuple de Dieu s'était éloigné de Lui pour tomber dans l'idolâtrie et la déchéance intérieure. Dieu en était profondément attristé, mais Il ne trouvait personne qui puisse en aviser Son peuple. Le Seigneur était sur le point de retirer Sa gloire de Sa maison à Silo et les prêtres qui se tenaient devant l'autel n'en avaient même pas conscience. Comme il est navrant d'être sourd, muet et aveugle à ce point, à l'heure même du jugement. Israël était corrompue, ses prédicateurs adultères et l'Eglise complètement aveugle!
Le sacrificateur Eli, qui servait alors dans le temple, est l'archétype du système religieux décadent qui se distingue par son égocentrisme et son mépris purement symbolique pour le péché. Au moment même où le peuple se laissait glisser dans une vie facile, Eli s'était "empâté" et les affaires de Dieu ne l'intéressaient plus guère. Et c'est la tête ailleurs qu'il exerçait sa double fonction de prêtre et de père de famille.
Ses fils Hophni et Phinéas représentent l'Eglise traditionnelle d'alors. Ces deux jeunes prêtres n'ont jamais vraiment rencontré Dieu. Ils n'éprouvaient pas cette soif de Le connaître et ne savaient pas se mettre à Son écoute. Ils ne possédaient pas ce feu dévorant qui permet d'entrer dans la gloire et la présence du Seigneur. Ils étaient dévorés au contraire par la débauche et endurcis par le péché.
Il n'est pas vraiment nécessaire de revenir si loin en arrière pour avoir un aperçu du genre de système religieux qui protège et même encourage ces prédicateurs égocentriques. Il nous suffit de regarder autour de nous, aujourd'hui, pour voir comment ces bergers qui ne jeûnent ni ne prient recherchent en fait les meilleures positions dans l'Eglise et avec elles, les meilleurs avantages et les meilleurs chances de promotion. Les âmes perdues ont toujours été le cadet de leurs soucis. Ils ont une bien piètre connaissance de la souffrance et ne sont que des produits d'un rituel froid et mort. Ils ne possèdent pas cette fraîcheur que procure la communion avec Dieu. Leurs paroles sont empreintes de vérité, certes, et leurs actions sont dignes de professionnels, mais ils ne sont revêtus d'aucune onction divine. Ils ne craignent pas le Dieu Très-Saint et, tout comme les fils d'Eli, ils chérissent la sensualité, le monde, et leurs propres personnes. Ils "s'engraissent des prémices de toutes les offrandes d'Israël" (1 Samuel 2.29). Hophni et Phinéas étaient si corrompus que Dieu les surnommait "fils de Bélial" ou encore "fils de Satan". Les Ecritures disent aussi: "Ils ne connaissaient pas l'Eternel" (1 Samuel 2.12).
Voilà pourquoi, aujourd'hui aussi, de nombreux jeunes des églises évangéliques perdent leur enthousiasme et mènent une vie sensuelle, ennuyeuse et dénuée de tout repos. Trop de pasteurs ont cautionné cette sensualité chez les jeunes, et nous devons maintenant faire face à cette tragédie qui touche toute une génération qui est maintenant à la dérive. Il n'y a malheureusement que trop peu de bergers qui puissent leur montrer comment échapper aux pièges sataniques de notre temps. Comme cela arrive bien souvent aux bergers rebelles, Eli perdit le don spirituel du discernement. L'histoire d'Anne, dans le temple, nous le montre clairement. Cette femme pleurait amèrement dans la maison de l'Eternel, à Silo. Elle ne cessait d'implorer Dieu, Le suppliant de lui donner un fils. Anne est ici, pour nous, l'exemple de ces derniers saints qui, aujourd'hui, aspirent et crient au Seigneur dans l'espoir d'une parole de réconfort.
"Anne parlait dans son cœur; seules ses lèvres remuaient, mais l'on n'entendait pas sa voix. Eli pensa qu'elle était ivre" (1 Samuel1.13).
Elle priait Dieu en esprit, revêtue de l'onction divine, et allait devenir le canal par lequel jaillirait le renouveau en Israël. Cependant, Eli ne s'en rendait pas compte; il n'avait pas non plus la moindre idée de ce qui se passait alors devant l'autel. Vous devez vous demander ce qui avait bien pu arriver à ce prêtre du Très-Haut; comment pouvait-il être à la fois si près de ce nouveau et puissant souffle de Dieu et si loin du Seigneur pour en arriver à confondre les effets de la chair et ceux de l'Esprit?
Quelle tristesse pour le Seigneur qui désirait et s'apprêtait à changer cet état de chose! Comment allait-il pouvoir faire passer son message à ce peuple d'Israël, rebelle et corrompu?
Eli avait fait preuve de tant de complaisance et demeurait si ancré dans les traditions qu'il n'avait pas la moindre notion des projets de Dieu. Le message que nous apporte ce passage est clair: c'est hors des structures religieuses établies que Dieu dut chercher, pour trouver une personne assez réceptive pour partager sa souffrance.
 
NEHEMIE : L'HOMME INTEGRE AU COEUR BRISE
Je croyais autrefois savoir ce qu'était un cœur brisé, et je pensais en avoir fait souvent l'expérience. Jusqu'à ce que le Saint-Esprit m'ouvre les yeux et m'éclaire sur sa signification profonde. Comme David l'a dit: "L'Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement" (Psaumes 34.19). De même, il a dit: "Les sacrifices (agréables) à Dieu, c'est un esprit brisé: un cœur brisé et contrit; Ô Dieu, Tu ne le dédaignes pas" (Psaumes 51.19).
Ce sentiment ne peut être comparé au chagrin, ni aux pleurs, ni à l'abattement ni même à l'humilité. Il en est, en effet, beaucoup qui versent des pleurs sans pour autant avoir le cœur brisé, beaucoup qui mentent à la face de Dieu et gémissent mais qui ne sont nullement brisés en esprit et en vérité. Lorsqu'un cœur est réellement brisé, il reçoit la plus grande puissance que Dieu puisse confier à l'humanité: une puissance plus grande que celle de ressusciter des morts ou de guérir les malades. Lorsque nous sommes vraiment brisés devant Dieu, il nous est donnée une puissance capable de restaurer des ruines, une puissance qui rend gloire et honneur à notre Seigneur.
Ce sentiment est associé à l'idée de murs, de murs délabrés et chancelants, comme David l'a dit en associant les murs en ruines de Jérusalem et la douleur ressentie par le peuple de Dieu: "Les sacrifices (agréables) à Dieu, c'est un esprit brisé... Répands par Ta faveur tes bienfaits sur Sion, bâtis les murs de Jérusalem! Alors tu prendras plaisir aux sacrifices de justice" (Psaumes 51.19-21).
Néhémie était un homme dont le cœur avait véritablement été brisé, et il existe une corrélation entre cet homme de Dieu et les ruines de Jérusalem. Durant son exil à Babylone, Néhémie servait comme échanson du roi. Et c'est dans le palais de Suse qu'il apprit la destruction des murailles de Jérusalem et celle de ses portes par le feu.
Puis, je me levai pendant la nuit avec quelques hommes, sans avoir indiqué à personne ce que mon Dieu m'avait mis au cœur de faire pour Jérusalem. Il n'y avait avec moi d'autre bête de somme que l'animal que je montais. (...) Je montai de nuit par le ravin et j'inspectai la muraille. Puis je rentrai par la porte de la Vallée et je fus ainsi de retour (Néhémie 2.12-15).
En pleine nuit, Néhémie "a inspecté la muraille". Dans cette expression, les Hébreux utilisent le mot shabar que l'on retrouve dans le Psaume 51, pour désigner le "cœur brisé". Certains peuvent penser que Néhémie ne fut submergé par la douleur que plus tard, lorsqu'il put dire: "J'entendis ces choses, je m'assis, je pleurai et, pendant plusieurs jours je pris le deuil. Je jeûnai, je priai devant le Dieu des cieux" (Néhémie 1.4). Pourtant, ses pleurs et ses aveux ne constituaient que le début de ce déchirement. Néhémie aurait pu rester à la cour du roi, se lamenter, jeûner et prier. Son cœur n'aurait pas été alors réellement brisé. Il ne le fut que lorsqu'il parvint à Jérusalem, vit les ruines et décida d'agir.
Si l'on considère la traduction hébraïque dans toute sa portée, on peut en conclure qu'il y eut dans le cœur de Néhémie deux déchirures: l'une était provoquée par la vision désastreuse des ruines (il partageait la douleur de Dieu, comme nous l'avons vu précédemment), et l'autre était suscitée par l'espoir de la reconstruction (il était gonflé d'espoir).
Le cœur véritablement brisé, c'est celui qui, en premier lieu, voit la perte de l'Eglise et l'effondrement des familles, et qui partage l'immense douleur du Seigneur. Il souffre lorsqu'on traîne le nom du Seigneur dans la boue. Ce cœur reconnaît sa propre iniquité et tout comme David, il s'écrie: "Seigneur, j'ai fait une brèche dans le mur! Je n'ai pas tenu compte de Tes saints avertissements, et je sens comme écrasé sous le poids de mes péchés. Cela ne peut plus durer." Mais cette souffrance revêt un autre aspect: celui de l'espoir. Dieu lui a parlé. "Je panserai les plaies et je rebâtirai. Débarrassez-vous des décombres et mettez-vous au travail." "
Il y a quelques années, alors que je traversai Times Square, je me mis à pleurer à cause de tous les péchés qu'il m'avait été donné de voir. Je retournai alors chez moi au Texas, et passai plus d'un an dans cet état de souffrance devant le Seigneur. Puis un jour, Dieu me dit: "Va et fais quelque chose pour ces ruines!" J'avais constaté la destruction, et elle m'avait déchiré le cœur. Mais mon cœur ne fut complètement brisé que lorsque je me sentis poussé par l'espoir de rebâtir le mur, en l'occurrence d'aller à New York pour aider à "bâtir" une église.
Avez-vous déjà "inspecté des ruines", au cours de votre vie? Comme David, avez-vous péché et jeté l'opprobre sur le nom du Seigneur? Y a-t-il une brèche dans votre mur, quelque chose qui ait besoin d'être réparé? Il est bon de tomber sur cette "pierre" et d'être réduit en petits morceaux (cf.: Matthieu 21.44). Car lorsque nous verrons Christ dans toute Sa gloire, nous serons anéantis, rien que de Le voir.
Même ce qu'il y a de meilleur en nous, talent, efficacité, capacité, tout cela s'écroulera quand nous Le verrons et que nous tomberons à Ses pieds, impuissants et vidés de nous-mêmes. Comme Daniel qui eut cette grande vision au bord de la rivière, nous dirons: "Les forces me manquèrent, mon visage pâlit et fut décomposé, et je n'eus plus aucune force" (Daniel 10.8).
A travers ce sentiment de souffrance, toutes les capacités et les forces humaines sont ébranlées. C'est la reconnaissance de l'existence du péché et du discrédit qu'il jette sur Christ. Cependant, c'est aussi reconnaître et tenir compte de l'étape suivante: "Tiens-toi debout... car je suis maintenant envoyé vers toi" (Daniel 10.11). C'est aussi la complète assurance que toute chose va changer, que la guérison et la reconstruction vont avoir lieu: nos ruines seront transformées pour la gloire de Dieu.
La foi véritable nous fait dire: "Dieu travaille en moi. Satan n'a aucune prise. Je ne peux pas continuer à détruire ni à être détruit. J'ai souffert à cause de mes péchés, mais je me suis repenti et voici maintenant venu le temps de se révéler pour rebâtir." Tant que nous ne possèderons pas ce désir, ce zèle et cette détermination, nous en resterons au stade des larmes.
Il se peut que notre vie ressemble à un tas de gravats. Mais si nos cœurs restent ouverts et se laissent chercher par Dieu, si nous acceptons le fait que Sa toute-puissance est à l'oeuvre, et que nos cœurs sont brisés de douleur jusqu'à ressentir l'espoir, nous avons alors entre nos mains le plus merveilleux des outils pour travailler au royaume de Dieu: un cœur intègre. Nous serons en communion avec Lui et possèderons son assurance. Nous pourrons réparer les brèches ouvertes dans le corps de Christ.
Référence: Hungry For More Of Jesus (Une Plus Grande Faim de Jésus), David Wilkerson

Un Ami de Voltaire: Mort de Voltaire / Les Dernieres Volontés d'Alexandre le Grand

 UN AMI DE VOLTAIRE 
Laharpe, disciple de Voltaire, fut à cinquante-cinq ans, emprisonné comme suspect pendant la révolution française. Il ne trouvait aucune consolation dans la philosophie en laquelle il avait mis sa confiance, et il  tomba dans une grande tristesse.
 
Pour le consoler, quelqu'un lui offrit le seul livre qu'il avait à sa disposition: la Bible. 
 
Laharpe l'ouvrit pour se distraire un moment. Dès les premiers mots, étonné, il fut rempli d'admiration pour la grandeur et la beauté du langage : «Comment s'écria-t-il, je ne connaissais pas ce Livre, et c'est un chef-d’œuvre!
 
 
 
Il contient tout ce que peut souhaiter la curiosité humaine, il l'excite et le satisfait à la fois. Jamais l'esprit de l'homme n'a pu concevoir ni s'exprimer ainsi. Ce Livre ne peut être que divin».
 
Par la lecture de la Bible celui que Voltaire avait appelé «son fils» vint à Dieu et à sa grâce en Jésus Christ. Un autre Laharpe sortit de prison … il était devenu un enfant de Dieu. 
 
Cher jeune lecteur, ne croit pas que les philosophies et les pensées des hommes peuvent remplacer la Bible et offrir le bonheur. Seule la Parole de Dieu peut réjouir ton cœur. Lis-la, et elle éclairera aussi ton esprit.
 
LES DERNIERES VOLONTES D'ALEXANDRE LE GRAND
 
Le temps est le trésor le plus précieux
 
Que nous puissions avoir !
 
Les dernières volontés d'Alexandre Le Grand
 
Sur le point de mourir, Alexandre convoqua ses généraux et leur communiqua ses dernières volontés, ses trois ultimes exigences :
 
1 - Que son cercueil soit transporté à bras d'homme  par les meilleurs médecins de l'époque.
 
2 - Que les trésors qu'il avait acquis (argent, or, pierres précieuses... ),  soient dispersés tout le long du chemin jusqu'à sa tombe, et...
 
3 - Que ses mains restent à l'air libre se balançant en dehors du cercueil à la vue de tous.
 
L'un de ses généraux, étonné de ces requêtes insolites,  demanda à Alexandre quelles en étaient les raisons?
Alexandre lui expliqua alors ce qui suit : 
1 - Je veux que les médecins les plus éminents transportent
 
eux-mêmes mon cercueil pour démontrer ainsi que face à la mort,
 
ils n'ont pas le pouvoir de guérir...
 
2 - Je veux que le sol soit recouvert de mes trésors pour que tous
 
puissent voir que les biens matériels ici acquis, restent ici-bas...
 
3 - Je veux que mes mains se balancent au vent, pour que les gens puissent voir que, les mains vides, nous arrivons dans ce monde et, les mains vides, nous en repartons quand s'épuise pour nous le
 
trésor le plus précieux de tous :   LE TEMPS...
En mourant, nous n'emportons aucun bien matériel avec nous;
 
bien que les bonnes actions, je pense,  soient une espèce de
 
chèques de voyage.
"LE TEMPS" est le trésor le plus précieux que nous ayons parce
 
qu'il est LIMITÉ.
 
Nous pouvons produire plus d'argent, mais pas plus de temps.
 
Quand nous consacrons du temps à quelqu'un,  nous lui accordons une portion de notre vie que nous ne
 
pourrons jamais récupérer, notre temps est notre vie.
 
LE MEILLEUR CADEAU
 
que tu puisses donner à quelqu'un est ton TEMPS et accorde-le TOUJOURS à la FAMILLE, au CONJOINT ou à des BONS AMIS.
 
LA MORT DE VOLTAIRE
 
Tout le monde a entendu parler de Voltaire, le célèbre écrivain et philosophe du 18ème siècle, figure emblématique du siècle dit "des lumières", mais qui connaît les circonstances de sa mort ?
 Voltaire se trouvait à Paris, enivré du succès d’une pièce nouvelle qu’il faisait représenter, objet d’une ovation de la foule qui l’acclamait avec un tel enthousiasme qu’il s’écriait : « Vous voulez donc me faire mourir de plaisir ? »
 Soudain une violente hémorragie se produisit et mit ses jours en danger. Ses amis, Diderot, d’Alembert, Marmontel, accoururent pour le soutenir dans ses derniers moments, mais ce ne fut, raconta l’un de ses biographes, que pour être témoins de la mort la plus terrible qui frappa jamais l’impie.
 
 
La rage, les remords, les blasphèmes, les reproches de la conscience, tout cela accompagna la longue agonie du mécréant mourant. 
 
  On l’entendit supplier et blasphémer le Dieu qu’il avait haï pendant sa vie. Il s’écriait parfois : 
 
« Ô Christ ! ô Jésus-Christ ! » Un jour on le vit tenir à la main un livre de prières, en essayant d’invoquer Dieu. Il était tombé de son lit dans les convulsions de l’agonie et restait étendu sur le parquet, impuissant, désespéré, s’écriant : 
 
« Ce Dieu que j’ai renié ne viendra-t-il pas me sauver aussi ? »
 
Son médecin, monsieur Tronchin, le trouva un jour plongé dans le plus profond effroi, s’écriant avec horreur : 
 
« Je suis abandonné de Dieu ! Docteur, je vous donne la moitié de ce que je possède si vous pouvez me prolonger la vie de six mois ! »
 
Le médecin lui répondit :
 
« Monsieur, vous n’avez pas six semaines à vivre !
 
– Dans ce cas, répondit Voltaire, j’irai en enfer, et vous avec moi ! »
 
 Monsieur Tronchin a raconté sa mort dans une lettre adressée à un ami. Elle est une leçon singulièrement solennelle pour tous ceux qui ont pensé, comme Voltaire, que la vie et la mort peuvent se passer de la foi. Voici ce qu’il dit : 
 
  « Il finit par tomber dans un état de désespoir et de démence le plus affreux. Je ne me le rappelle pas sans horreur. Dès qu’il vit que tout ce qu’il avait pour augmenter ses forces avait produit un effet contraire, la mort fut toujours devant ses yeux ; dès ce moment, la rage s’est emparée de son âme.
 
Si mes principes, mon ami, avaient besoin que j’en serrasse les nœuds, l’homme que j’ai vu dépérir, agoniser et mourir sous mes yeux, en aurait fait un nœud gordien ; et, en comparant la mort de l’homme de bien à celle de Voltaire, j’aurais bien vu la différence qu’il y a entre un beau jour et une tempête, entre la sérénité de l’âme du sage qui cesse de vivre, et le tourment affreux de celui pour qui la mort est “le roi des épouvantements”. Grâce au ciel, je n’avais pas besoin de ce spectacle ! »
 
 Il mourut, et son agonie fut telle que son infirmière déclara que pour tous les trésors de l’univers, elle ne consentirait pas à voir mourir un autre athée. 
 
  Les tourments indescriptibles ont été la fin de cet homme qui a été l’ennemi de Dieu durant sa vie.
 
Quand je dis “la fin”, je parle bien sûr de la fin de sa vie sur la terre, mais qu’en est-il maintenant de son âme ? 
 
  Par la parabole du riche et de Lazare (Luc 16 v.19 et suivants) Jésus lève le voile sur l’au-delà et nous donne une idée des tourments dans lesquels se trouvent les âmes de ceux qui ont vécu sans Dieu.
 
La Bible dit : « il est réservé aux hommes de mourir une fois et après cela vient le jugement » et « C'est une chose terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant ! » Et encore :« il sera jugé digne d'une punition combien plus sévère, celui qui a foulé aux pieds le Fils de Dieu » (Hébreux 9 v.27, 10 v.31 et 29)
 
 Mais, pensera-t-on peut-être, Voltaire n’aurait-il pas pu être sauvé au dernier moment de sa vie ? Il semblerait que, pendant son agonie, il le souhaitait puisqu’il essayait d’invoquer Dieu et faisait appel à Christ.
 
 
 
 Bien des personnes ont cru sur leur lit de mort. Le brigand sur la croix a été sauvé au tout dernier instant de sa vie. Mais il manquait à Voltaire la foi qu’il a toujours rejetée durant sa vie.  « Dieu parle une fois, deux fois, et l’on n’y prend pas garde »  (Job 33 v.14)
 
Lors des dix plaies en Egypte, Dieu a parlé dix fois au Pharaon par l’intermédiaire de Moïse, et le Pharaon endurcissait son cœur. Dès la sixième fois, ce fut Dieu qui endurcit le cœur du Pharaon(Exode 9 v.12, 10 v.1, 20, 27, 11 v.10) et quand c’est Dieu qui endurcit un cœur, personne ne peut le briser.  C’est pourquoi nous continuons à supplier avec force :
 
« Aujourd'hui, si vous entendez sa voix,
 
n'endurcissez pas votre cœur ! »
 
(Hébreux 3 v.8, 15)
 
« Je suis vivant, dit le Seigneur, l'Éternel, je ne prends pas plaisir en la mort du méchant, mais plutôt à ce que le méchant se détourne de sa voie et qu'il vive ! »(Ézéchiel 33 v.11) « Notre Dieu sauveur veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la Vérité ». (1 Timothée 2 v.4)
 
 
 
Jésus dit : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14 v.10
 
 
JESUS MEPRISE DES HOMMES GLORIFIE PAR DIEU
 
Jésus a vécu ici-bas dans l’humilité la plus profonde. Il est né dans une étable parce qu’il n’y avait pas de place pour lui dans l’hôtellerie, alors que, étant le Fils de Dieu, le Créateur, le Prince de la vie, il aurait pu naître dans un palais d’or et recevoir tous les honneurs qui lui étaient dus.
 
 Il a choisi la pauvreté parce qu’il n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour un grand nombre (Marc 10 v.45).
 
Lui qui était riche – étant le Créateur, il possède tout – il a vécu dans la pauvreté pour nous (2 Corinthiens 8 v.9).
 
 Il commença son ministère terrestre en s’abaissant au rang des pécheurs, se faisant baptiser par Jean du baptême de la repentance alors que, parfait, il était sans péché. Il a passé de lieu en lieu, n’ayant pas même un endroit où reposer sa tête (Matthieu 8 v.20).
 
Partout il a été le méprisé et le délaissé des hommes, le peuple n’ayant pour lui aucune estime, et son chemin sur la terre s’est terminé par la crucifixion, entre deux brigands : il a été mis au nombre des malfaiteurs (Marc 15 v.28 - Esaïe 53 v.12)
 
Mais si, durant toute sa vie sur la terre, Jésus a été le méprisé des hommes, Dieu n’a pas permis que son saint Fils soit sans honneur.  Au milieu d’un peuple indifférent et méprisant, il a choisi quelques âmes pieuses pour l’honorer :
 
A sa naissance, un ange et une multitude de l’armée céleste apparurent à des bergers, louant Dieu et disant : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ; et sur la terre, paix ; et bon plaisir dans les hommes ! »(Luc 2 v.13)
 
Des mages vinrent de l’orient avec des trésors qu’ils offrirent à l’enfant Jésus et, se prosternant devant lui, ils lui rendirent hommage (Matthieu 2 v.11)
 
Aussitôt remonté de l’eau après avoir été baptisé, les cieux furent ouverts et la voix de Dieu se fit entendre publiquement : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai trouvé mon plaisir » (Matthieu 3 v.16-17)
 
Lorsqu’il fit son entrée dans Jérusalem, assis sur un ânon, plusieurs étendaient leurs vêtements et des rameaux sur le chemin et criaient : « Hosanna, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! … Hosanna dans les lieux très hauts ! » (Marc 11 v.9-10)
 
 
 
A sa mort, des hommes riches et pieux ensevelirent son corps et le placèrent dans un sépulcre neuf taillé dans le roc. Le prophète Esaïe avait dit de lui : « Il a été avec le riche dans sa mort » (Esaïe 53 v.9)
 
Maintenant, Jésus est ressuscité, glorifié selon sa prière adressée au Père avant d’affronter la mort :« Moi, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire.
 
Et maintenant, glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde soit » (Jean 17 v.4-5).
 
 Jésus est élevé au plus haut des cieux, couronné de gloire et d’honneur (Hébreux 2 v.9), assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux (Hébreux 1 v.3). Bientôt, il reviendra pour prendre avec lui tous ceux qui auront cru.
 
Ami, qui est Jésus pour vous ?
 
Est-il l’homme méprisé qui, ayant voulu faire du bien, a subi un échec en mourant sur une croix ?
 
Ou est-il le Fils de Dieu, le Prince de la vie venu ici-bas pour souffrir et mourir pour vos péchés, triomphant de la mort par sa résurrection ?
 
 
 
Un jour, vous paraîtrez devant lui.
 
 
 
Le verrez-vous comme celui que vous avez méprisé et qui sera alors votre Juge ?
 
Ou le verrez-vous comme votre Sauveur et Seigneur que vous aurez honorer de votre foi ?
 
Jésus, étant en forme de Dieu, n’a pas regardé son égalité avec Dieu comme ce qui est à préserver, mais il s’est dépouillé lui-même, prenant la condition de serviteur, en devenant semblable aux êtres humains ; reconnu comme un simple homme, il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et même à la mort de la croix.
 
C’est pourquoi aussi Dieu l’a élevé très haut et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus se plie tout genou des êtres célestes, et terrestres, et infernaux, et que toute langue reconnaisse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
 
(Philippiens 2 v.8 à 11)