lundi 29 septembre 2014

Préparer un Peuple pour le Seigneur

Prédication audio 
Philippe ROIG:



En Qui Croyons Nous de David Wilkerson

En Qui Croyons Nous ?

Un chrétien sincère m'a posé récemment dans une lettre la question suivante:   En qui croyons nous ? A travers les années, j'ai lu les œuvres de plusieurs pasteurs qui étaient convaincus que la fin était proche. Jusqu'ici ils se sont toujours trompés. Je me suis rendu compte que certains essaient simplement de vendre un livre. Mais les autres pensaient réellement que la fin était arrivée.
Ainsi, en qui devons nous croire ? J'ai cru qu'en 1980, nous étions proche de la fin. Mais si j'avais retiré à ce moment tous les investissements de la famille, nous aurions raté une belle occasion. Croyez vous que l'Amérique se retrouve dans la même situation qu'en 1980 ? Ou pensez vous que nous allons continuer comme nous l'avons fait pendant encore plusieurs années, et même pendant des décennies ?
Je ressens que vous êtes une des voix saintes de ce pays. C'est pourquoi je lis avec intérêt vos lettres. J'ai aussi lu votre dernier livre,  Le dernier appel de l'Amérique .» Je vous écris pour savoir comment pouvons nous savoir que c'est la fin ?  
Maintenant, plusieurs personnes prennent d' importantes décisions appuyées sur leurs convictions en votre relation avec Dieu. J'en fais autant, j'accorde un grand intérêt au sujet de la prochaine crise, car je crois en votre marche avec le Seigneur.
Je pense que les directives données par Dieu à ses enfants doivent être similaires. Notamment, si nous devons passer par un temps chaotique, avec un marché qui s' effondre, un manque de nourriture et de médicaments, sûrement Dieu voudra que tous ses enfants possèdent la même connaissance. Il peut nous diriger individuellement à pendre différentes mesures; mais pour un sujet majeur nous devons tous connaître la même chose. Donc, pourquoi cela n'arrive pas. Comment devons nous savoir quand Dieu parle à son peuple ?
Je me rends compte que je vous demande plus d'une explication que cela n'est possible. Je prie pour que chacun pendant ce temps reste dans la volonté de Dieu. »
Je n'ai jamais cru que j'étais un prophète. En fait, je tremble devant le Seigneur lorsque plusieurs merveilleux croyants comme cet homme mettent beaucoup de poids dans ce que j'écris et prêche. Pendant mes dernières années de ministère (j'ai maintenant soixante sept ans), je me suis efforcé de baser tout ce que je dis ayant une note prophétique sur les écritures saintes et non sur une vision ou une voix.
Pourtant, j'ai été brisé totalement à ce sujet devant Dieu, criant du plus fort de ma voix :   Oh, Seigneur, j'ai, pendant plus de vingt cinq ans, prêché que temps du jugement est imminent. J'ai écrit des livres et donné des avertissements au cours de ces dernières années sujet de la prochaine crise économique. Cependant, je vois le contraire se réaliser. Je vois l'Amérique continuer à prospérer et à continuer gaiement son chemin. Notre nation tue plus de cinq mille bébés par semaine. Nous nous glissons dans la fosse d'une incroyable souillure, nous t'enlevons de toutes nos institutions. Pendant combien de temps, Seigneur ?


Je ressens au plus profond de moi le même cri de frustration que Jérémie a poussé devant Dieu. Il a aussi passé plusieurs années à prophétiser des événements qui ne se sont pas réalisés. Il cria :  Tu m´as persuadé, Eternel, et je me suis laissé persuader; Tu m' as saisi, tu m'a vaincu. Et je suis chaque jour un sujet de raillerie. » (Jérémie 20:7-8)
Mais Jérémie ne pouvait pas arrêter d'avertir le peuple de Dieu. Bien que ses prophéties semblaient sans fondement, il continua à prophétiser. Il écrivit :  Si je dis je ne fais plus mention de lui, je ne parlerai plus en son nom, il y a dans mon cœur comme un feu dévorant qui est enfermé dans mes os, Je m'efforce de le contenir, et je ne puis. » (Jérémie 20:9)
Bien-aimé, je passe des heures enfermé avec Dieu, et le Saint Esprit me rassure continuellement que je ne me suis pas trompé au sujet des avertissements que je donne. Le jugement est éventuellement tombé sur Israël, dans tous les détails que Jérémie avait indiqués. Malgré tout, le prophète ne s'est pas réjoui à ce sujet ou ne s'est pas dit que le jugement de Dieu a validité son ministère. Au contraire, Jérémie était rempli de chagrin lorsqu'il attesta que ses prophéties se réalisaient.
Je ressens dans mon âme le même feu dévorant que celui de Jérémie. Et je suis plus que jamais convaincu que notre nation est sur le point de tomber dans une dépression dévastatrice. Qu'importe si la bourse de valeurs a atteint son plus haut niveau, qu'importe cette remontée, l'Amérique est toujours sur le point d'un important effondrement. Dieu a détourné son visage de cette nation à cause du sang versé et du mépris de son Nom, et le jugement doit tombé !
Cependant je remercie Dieu pour toutes les promesses qu'Il nous a faites à travers sa Parole pour protéger et bénir son peuple au milieu des épreuves. Ces promesses sont le point central de mon dernier livre : Le plan de Dieu pour protéger son peuple pendant la prochaine dépression.
Le peuple de Dieu n'a pas à avoir peur, ni se soucier, ni s' agiter. Notre Père a tout sous son contrôle. Bien que je vois le jugement tomber sur notre nation, je me réjouis car je sais ce que notre Seigneur nous a promis dans sa Parole.

Que Dieu soit loué! 

David Wilkerson

lundi 22 septembre 2014

L'Eglise 3eme partie & suites

Prédication audio 
Philippe ROIG:



L'Eglise 1er et 2eme Partie

L’EGLISE


1 PIERRE 2/9 : Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde.

Quand tous sont admis indifféremment et sans discrétion à la cène, c'est un désordre que Dieu ne peut supporter. Si chacun était bien advisé, nul n'aurait que faire d'autre juge que soi-même ; mais pour ce que beaucoup s'oublient, 11 est nécessaire qu'il y ait de l'ordre dans l'Eglise (Lettre de Calvin aux fidèles de France.)

Que je meure, plutôt que de donner de cette main, la communion du Seigneur, à ceux qui ont méprisé la sainte loi de Dieu.
(Calvin, lorsque les libertins de Genève, avaient envahi le temple, pour le forcer à leur donner la cène.)


La première fois que l'Église est mentionnée dans le Nouveau Testament, c'est lorsque Jésus dit à Simon Pierre :
« Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle » MATTHIEU 16:18 

Par cette déclaration, Jésus précise plusieurs choses importante :

- Il s'agit de son Église
- et en disant son Eglise, il en révèle l’importance
- C'est Lui qui la bâtit
- Rien ne pourra la détruire

Pour cette déclaration de Jésus, Matthieu emploie deux mots différents à consonance semblable :
Il donne à Simon le nom de Pierre (pétros).

« Tu es pierre.. » c'est-à-dire, tu n’es qu’un homme…

Une église fondé sur un homme, nous l’avons vu dans l’histoire, c’est catastrophique.

Et l’Eglise n’a pas pour vocation de ressembler aux hommes, mais au Fils de l’homme qui en est son chef.

Attention à tous ces mouvements qui sont fondés sur une personne comme les mormons ou les témoins de Jehova.

Ce mot, masculin en grec, est employé pour des cailloux mobiles.

Le second « et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise » c’est le mot (pétra) qui se rapporte au fondement de l'Église.
C’est un féminin.

Il désigne de grands blocs de rochers (comme celui de Gibraltar).


Là-dessus, je dirais que quand un architecte veut bâtir une maison, il com­mence par en tracer le plan et par calculer ce qu'elle lui coûtera ; comme cet homme dont parle l'Evangile, qui, voulant bâtir une tour, calcule s'il aura de quoi l'achever.

Lorsque le plan en est tracé, et que les matériaux sont préparés, les ouvriers se mettent à l'œuvre.

On creuse la terre, pour y poser les fondements de l'édifice ;
Puis sur ces fondements, les pierres sont posées les unes sur les autres.

C'est ainsi que le grand Architecte qui a construit l'univers, a aussi formé le plan d'un autre édifice, dans lequel il voulait faire éclater sa gloire d'une façon parti­culière ; cette maison est appelée l’Eglise du Dieu vivant, colonne et appui de la vérité.

Il a aussi calculé la dépense; et quoiqu'il dût lui en coûter son Fils bien-aimé, il a dé­cidé de le donner, pour être le fondement sur lequel les autres pierres devaient s'élever.

Quand Jésus dit « j’édifierai mon Eglise, devant laquelle ni le Pouvoir de la Mort, ni les Puissances infernales ne résisteront. Aucun ennemi ne pourra la détruire »
Nous pouvons dire que Jésus annonçait aussi, la montée de cette église apostat, de cette église prostituée : L’EGLISE DE ROME qui fera tant de mal à l’église véritable de Christ.

Et en prononçant ces paroles, Jésus savait bien que toutes les puissances de l’enfer se ligueraient contre l’Eglise.
Mais de la même manière que Christ a triomphé de ces puissances, il est celui par qui l’Eglise triomphera si nous persévérons dans la foi. AMEN


LA QUESTION DE L’INTERPRETATION :

Ce verset de l’Écriture a fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Nous savons en quoi il a pu servir de prétexte à l’établissement de la papauté.

CESAR MALAN A DIT CECI EN 1845 :

Plus loin…………………………………………………………………………………
La question est de savoir qui est désigné par les mots traduits par « pierre ».

Pour aller à l’essentiel et au plus simple, il est admis que « pétros » soit le mot désignant
« Simon », et que « pétra » corresponde au Seigneur lui-même.

Donc, pour ceux qui sont dans le monde, Jésus est une pierre d’achoppement ;
Tandis que pour ceux qui font partie de l’Eglise, il est la pierre angulaire indispensable.

Jésus a utilisé ces mots pour faire comprendre qu’il y a un roc ici ; Christ.
Que Jésus soit le rocher rejoint parfaitement les affirmations de l’Ancien Testament.
PSAUME 18/31 : Car qui est Dieu, si ce n’est l’Éternel; et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu ?
Et Jésus de Nazareth n’était autre que Dieu Lui-même dans le corps de chair.

(EPHESIENS 2/20-21) « Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire. 21 En lui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur. »

Mais, avant il y a eu : (MATTHIEU 16/16-17) « Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. – et là nous avons le fondement, le roc sur lequel l’Eglise est bâtit - 17 Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. »

Sachant cela, je dirais que ce n’est certainement pas par hasard que Pierre lui-même ait été l’écrivain qui a le plus mis en évidence que Jésus est lui-même la pierre principale de l’édifice merveilleux qu’est l’Église.

1 PIERRE 2/4 : Approchez-vous de lui, pierre (lithos) vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.

1 PIERRE 2/6 : Car il est dit dans l’Écriture : Voici, je mets en Sion une pierre (lithos) angulaire, choisie, précieuse ; Et celui qui croit en elle ne sera point confus. L’honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrédules, la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; ils s’y heurtent pour n’avoir pas cru à la parole, et c’est à cela qu’ils sont destinés.

« Voici, en effet, ce que dit l’Écriture à ce sujet : “J’ai choisi une pierre de grande valeur et je la pose en Sion comme fondation. Celui qui met sa confiance en elle (et qui bâtit sa vie sur elle) ne sera pas déçu. C’est pour vous que cette “pierre” est “d’une grande valeur”, pour vous qui êtes des croyants. Quant à ceux qui ne croient pas, qui lui ont donc refusé leur confiance, elle est : “la pierre rejetée par les constructeurs et qui est devenue la pierre principale, à l’angle de l’édifice. Mais par-là, elle est aussi devenue : “une pierre contre laquelle on bute, un rocher par-dessus lequel on tombe”. Parce qu’ils refusent de croire à la Parole et de lui obéir, il leur arrive ce qui est prévu pour eux : ils se cognent à cette “pierre” et tombent. » (PAROLE VIVANTE).

Jésus est à la fois la pierre angulaire, c’est-à-dire celle sur laquelle les autres vont s’aligner pour constituer l’édifice, et la pierre vivante de la construction qu’est l’Église.

Ceci correspond au fait que Jésus est la vie, qu’il est ressuscité et qu’il communique la vie à ceux qui croient en lui.

CE QUE REPRESENTE ADAM ET EVE DANS LE CŒUR DE DIEU:

Ainsi, c’est le bon moment dans l’étude pour rappeler que L'ÉGLISE VIENT DE CHRIST.

Lors de la création, deux personnes furent créées : Adam et Ève.
Tous deux étaient des êtres humains, mais chacun représente quelque chose de différent.

1CORINTHIENS 15 déclare qu’Adam représentait le Seigneur Jésus, et ROMAINS 5 déclare qu’Adam représentait l’homme qui devait venir.

Adam, donc, symbolisait Christ ; il était une figure de Christ.

Autrement dit, tout ce que Dieu avait résolu en Adam allait être accompli en Christ.

Mais en plus d’Adam, dans la création il y avait aussi la femme, Ève.

Dieu a décrit très soigneusement la création de cette femme dans GENESE 2, et lorsque nous lisons ÉPHESIENS 5, nous y voyons clairement écrit qu’Ève représente l’église.

Nous voyons donc que la volonté éternelle de Dieu est réalisée en partie par
Christ et en partie par l’église.

·        Dieu créa Adam pour représenter Christ ;
·        Dieu créa aussi Ève pour représenter l’église.

Le dessein de Dieu est non seulement accompli par Christ, mais aussi par l’église.

Dans GENESE 2.18, le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; Je lui ferai une aide qui sera son complément. »

Lorsqu’Il créa l’église, Dieu souhaitait qu’elle soit le complément de Christ.
Christ seul n’est qu’une moitié et Il a besoin d’une autre moitié : l’église.

Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. »
Cela signifie qu’aux yeux de Dieu, Christ seul n’est pas suffisant.

Nous réalisons ainsi que le fait de n’avoir qu’Adam ou, pourrait- on dire, Christ seul, ne suffit pas pour satisfaire le cœur de Dieu.

Avec Dieu, il faut aussi Ève, c’est-à-dire l’église.
Son cœur sera ensuite satisfait.

Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. »
Autrement dit, Dieu désirait avoir Adam et Ève.

Il souhaite un Christ victorieux et aussi une église victorieuse,
Un Christ qui a vaincu l’œuvre du diable et une église qui a détruit l’œuvre du diable.

Il projette d’avoir un Christ et une église qui règnent tous deux.

Voilà ce que Dieu a projeté pour Son propre plaisir, et Il l’a réalisé pour Sa propre satisfaction.


Il désirait non seulement que Christ domine, mais Il voulait aussi que l’église domine.
Dieu permet la présence du diable sur terre parce qu’Il a dit : « Qu’ils (Christ et l’église) dominent » (GENESE 1.26).

Dieu projeta que l’église, en tant que le complément de Christ, participerait au combat contre Satan.


Si l’église ne devient pas le complément de Christ, le dessein de Dieu ne se réalisera pas.

Dans ce combat, Christ à besoin d’un vis-à-vis, et même dans la gloire Il a besoin d’un complément.

Dieu demande que l’église soit semblable à Christ en tout point.
Dieu désire que Christ ait un complément.

ÈVE EST ISSUE D’ADAM :

Adam avait besoin d’un complément.
QUE FIT DIEU POUR SATISFAIRE CE BESOIN?

GENESE 2.19-20 nous dit : « L’Éternel Dieu forma du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel. Il les fit venir vers l’homme pour voir comment il les appellerait, afin que tout être vivant porte le nom que l’homme lui aurait donné. L’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva pas d’aide qui fût son complément. »

Dieu présenta toutes sortes de créatures vivantes à Adam, mais Adam ne put trouver son complément parmi elles.

Aucune des créatures vivantes formées de la terre ne put être le complément d’Adam.
« Alors l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme qui s’endormit ; Il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’Il avait prise à l’homme et Il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : Cette fois c’est l’os de mes os, la chair de ma chair. C’est elle qu’on appellera femme, car elle a été prise de l’homme » (v. 21-23).

Celle-ci était donc le complément d’Adam et la représentation de l’église dans ÉPHESIENS 5.

La Bible nous enseigne très clairement que toutes les choses formées de la terre et non issues du corps d’Adam ne pouvaient devenir son complément.

Souvenons-nous qu’Ève fut formée d’une côte prise à Adam;
Ève était donc un élément constitutif d’Adam.

Cela signifie que l’église est issue de Christ.
Seul ce qui provient de Christ peut être l’église.
Tout ce qui prend sa source ailleurs qu’en Lui n’est pas l’église.

Dans GENESE 2 le Saint Esprit nous montre que Dieu a formé Ève à partir d'une côte qu'Il avait prise à Adam.
C’est l’image de la relation qui existe entre Christ et l'Église.

L’église est composée de ce qui provient de Christ.

De même qu'Ève est sortie d'Adam – après que Dieu l’ait fait tomber dans un profond sommeil, pour lui retirer la côte -, l'Église est sortie de Christ après que Dieu le Père est conduit son fils dans les blessures et la mort.

            NOTA : Le sommeil dans lequel Dieu a amené Adam préfigure la mort et la résurrection de Christ, puisque le sommeil profond dans lequel Dieu à fait tomber Adam, annonçait un réveil.
Ainsi l’Eternel a conduit Jésus dans la mort pour mieux le ramer à la vie.


Dieu a formé Ève à partir d'Adam.

De même, Il a formé l'Église à partir de Christ.

Dieu ne nous a pas seulement donné la grâce, la puissance et la nature de Christ, mais Il nous a aussi donné le Corps de Christ.

Dieu nous a donné Ses os, Sa chair et Lui-même, comme Il a donné à Ève la côte d'Adam.

Ève a dû être formée à partir de l’os d’Adam.
Sans l’os d’Adam, Ève n’aurait pas existé.

Ève ne fut pas formée de l’argile, mais d’Adam, qui représentait Christ.
Ce qui est précieux est que Dieu prit une côte d’Adam pour former Ève.

Seul ce qui est extrait d’Adam, non de l’argile, peut être appelé « Ève », et seul ce qui provient de Christ est qualifié pour être appelé « l’Eglise ».

Tout ce qui n’est pas issu de Christ n’a aucun lien avec l’église.

Lorsqu’Adam tomba dans un profond sommeil, Dieu prit une de ses côtes.
De la même manière, lorsque Christ mourut, il arriva quelque chose à Sa côte, à Son côté (JEAN 19.31-37).

Si les suppliciés n’avaient pas encore succombé, les soldats leur brisaient les os pour accélérer la mort.

Les deux voleurs qui furent crucifiés avec le Seigneur n’étaient pas morts; leurs os furent donc brisés.
Mais lorsque les soldats regardèrent le Seigneur Jésus et virent qu’Il était déjà mort, ils ne Lui brisèrent pas les os.

Ils transpercèrent plutôt Son côté d’un coup de lance, et virent alors couler du sang et de l’eau.

Cela révèle que l’œuvre de Christ impliquait, non seulement l’effusion de Son sang pour nous racheter de nos péchés, mais aussi l’écoulement de l’eau, qui représente la transmission de Sa vie en nous.

ALORS, QU'EST CE QUE L’ÉGLISE ?

L'Église est ce qui naît de Christ.
La Bible nous montre que Christ est la Tête de l'Église et que l'Église est le Corps de Christ.

Du point de vue des individus qui constituent l'Église, chaque chrétien est un membre du Corps de Christ et a son origine en Christ.

Ce que nous voyons là c’est la doctrine de l’église:

L’ECCLESIOLOGIE :

QU’EST-CE QUE L’ECCLESIOLOGIE ?

C’est un mot compliqué, mais le sujet est simple.

Il est formé de 2 mots : Ekklésia = Eglise

                                        Logos = La parole

Il signifie donc : C’est la science de l’Eglise.

Nous allons donner une définition du mot grec “ekklesia”, qui a été traduit par “église” en français.


DEFINITION DU MOT "EKKLESIA":


Le mot grec « ekklesia » vient de 2 mots : « ek » : qui signifie : « hors de », et « klaleo » qui veut dire « appeler ».

En fait, il veut littéralement dire : "Ceux qui sont appelés à sortir de, ou hors de, Appelé hors de la cité ", c’est à dire appelés à sortir du monde.

Ce terme Ecclésia, signifie toute assemblée ou plutôt convocation même en dehors d'un but religieux.

Car en fait ce n’est pas à l’origine un mot religieux mais laïc.

SENS HISTORIQUE :

Le mot ekklesia désignait en Grèce l'assemblée de tous les citoyens ayant droit de cité. A un appel donné, les citoyens sortaient de leurs maisons, se séparaient du reste du peuple pour aller discuter des affaires de la cité.
Ce rassemblement politique était l'ekklesia (ACTES 19/39).

SENS JUDAÏQUE :

C'est l'assemblée du peuple élu de Dieu.
Au sens politique vient s'ajouter un sens religieux.
La version des Septantes utilise près de 100 fois le mot ekklesia dans l'A.T. en tant qu'assemblée convoquée par Dieu (NOMB.19/20; 27/17,22; 28/18,25; DEUT.23/28).

EXEMPLE : (ACTES 19/39-40) : «Et si vous avez en vue d'autres objets, ils se régleront dans une assemblée légale. Nous risquons, en effet, d'être accusés de sédition pour ce qui s'est passé aujourd'hui, puisqu'il n'existe aucun motif qui nous permette de justifier cet attroupement. »

Dans les textes originaux au lieu du mot ASSEMBLEE, il y a le mot ECCLESIA.

SI NOUS RESTONT DANS LE CADRE SPIRITUEL:

L'Eglise, ECCLESIA est un groupe de personnes, sortis du monde par Christ, qui appartiennent à Dieu à cause de leur foi en Jésus-Christ.

C'est à dire que les rachetés de Christ sont l’assemblée séparée, mise à part du monde et de ce qu’ils étaient dans le monde.

Dans son sens étymologique il s’agit de l’assemblée "sanctifiée".

Nous avons donc ici l'idée précise de ce qu'est l'Église du Seigneur Jésus-Christ :

Une assemblée de personnes qu'il appelle, qu'il assemble et met à part, qu'il sanctifie DU MONDE, POUR LUI.

LES ECRITURES UTILISENT ABONDAMMENT LE LANGAGE FIGURE :

a)      L’Eternel est le Berger, David est la brebis.
(PSAUME 23)

            b)      Israël est la vigne de l’Eternel.
(ESAÏE 5/1-7)
            c)       Plusieurs paraboles de Jésus.
(MATTHIEU 13)

            d)      Le pécheur est :
                                   -  une pièce de monnaie égarée,
                                   -  une brebis perdue,
                                   -  un fils disparu…
(LUC 15)

Dans l’Ancien, comme dans le Nouveau Testament, l’usage des images est fréquent.

Il a pour but de donner à certaines idées le sens et l’éclairage dont les mots seuls ne sont pas toujours porteurs :
                       
a)      Le futur Messie est un astre issu de la nation d’Israël.
(NOMBRES 24/17)
                       
b)      Le chrétien est du sel, la lumière.
(MATTHIEU 5/13,14)

L’image permet donc de mieux comprendre l’enseignement.
                       
C’est pourquoi, Jésus lui-même a souvent assorti son message d’images de la vie courante.
                       
Il se plaçait ainsi à la portée de tous ses auditeurs, au niveau de la compréhension de chacun. 

La Bible emploie plusieurs images pour illustrer l’Eglise :

─  le corps,
─  le mariage,
─  la famille,
─  l’armée,
─  le troupeau,
─  la vigne,
─  l’édifice,
─  le chandelier, etc.

Or si (ROMAINS 15/4) « tout ce qui a été écrit d’avance (l’A.T.) l’a été pour notre Instruction », à combien plus forte raison les images du Nouveau Testament, et le Nouveau Testament tout entier, le sont-ils aussi.

·        L’Eglise est un édifice spirituel :

L’Eglise est bien la maison de Dieu, une maison constituée par la communion des fidèles.

Il s’agit effectivement d’une construction, d’une bâtisse spirituelle réalisée à partir de croyants 1 PIERRE 2:5 : et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ.

Paul dira aux chrétiens de Corinthe  « vous êtes l’édifice de Dieu »
1 CORINTHIENS 3:16 : Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ?

Ecouter le affirmer 2 CORINTHIENS 6:16 :….. Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit : J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.


(EPHESIENS 2/21-22) « En lui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur. 22 En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. »

Plusieurs fois, Paul a parlé de cette coordination, car Dieu est un Dieu d’ordre.
C’est pourquoi, nous devrions être animés des sentiments de Christ pour l’œuvre de Dieu, l’Eglise qui est appelée par l’Esprit Lui-même: LA MAISON DU DIEU VIVANT

JEAN 2:17 : Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore.

PSAUMES 69:10 : Car le zèle de ta maison me dévore, Et les outrages de ceux qui t'insultent tombent sur moi.

1 TIMOTHEE 3/15 : 15 mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Eglise du Dieu vivant, la colonne et l'appui de la vérité.

Nous devons réaliser que Dieu a une demeure sur la terre.
Il a besoin d'une demeure.

Dans la Bible nous voyons l'idée d'une demeure depuis le tabernacle de Moise jusqu'au temple de Salomon, y compris dans la reconstruction et la restauration du temple qui a eu lieu plus tard après les 70 années d’exil en terre de Babylone.

Toute maison est faite en principe pour être habitée.
Vide, elle ne sert à pas grand-chose, même si elle est une magnifique construction.
Ainsi en est-il de l’Eglise, la maison de Dieu.

L’apôtre Paul l’avait bien compris, lui qui enseignait : « en Lui vous êtes édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit ».

Telle est en permanence l’intention de Dieu : ETABLIR SA DEMEURE AU SEIN DES FIDELES.

C’est ce que Dieu voulait en demandant à Israël d’ériger le tabernacle, la tente dans le désert EXODE 25:8 : Ils me feront un sanctuaire, et j'habiterai au milieu d'eux.

Il exprimait ainsi son désir ardent de vivre au milieu de ses rachetés.
Il en sera de même lorsque l’Eglise sera entrée dans son état éternel APOCALYPSE 21:3 : Et j'entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux.

Répétons-le : nous avons là une constante de la volonté de Dieu : AVOIR UN LIEU PARMI LES HOMMES POUR Y DEMEURER ET S’Y REVELER.

A l'époque de l'église, Dieu fait de l'homme son temple.
Dieu avait autrefois demeuré dans un grand bâtiment – le temple de Salomon – mais aujourd'hui Dieu demeure dans l'Eglise.

L'église est devenue la demeure de Dieu.

Nous avons été rassemblés pour être la demeure de Dieu.
En tant qu'enfants de Dieu, nous avons été rassemblés par le Saint-Esprit pour être la demeure de Dieu.
Ceci est expliqué dans 1 PIERRE 2:5.

Nous sommes les pierres vivantes qui sont bâties ensemble pour être une maison spirituelle.

COMMENT LA MAISON SPIRITUELLE EST-ELLE BATIE ?

Le temple de Salomon était bâti avec des pierres mortes.

Quand toutes les pierres vivantes se rassemblent, elles deviennent un temple.
Si elles ne se rassemblent pas, UNE SEULE PIERRE PEUT-ELLE ETRE UNE MAISON A ELLE-MEME ?
Non ! Lorsqu'il ne reste pas pierre sur pierre, cela est une marque de désolation; ce n'est pas un bon signe.

QUELLE EST L'UTILITE D'UNE SEULE PIERRE SI ELLE EST LAISSEE A ELLE-MEME ?

Mais quand les pierres sont rassemblées, elles deviennent une maison.
Quand elles sont isolées, elles sont inutiles.
D'ailleurs, elles peuvent même devenir des pierres d'achoppement, au lieu d'être des pierres vivantes.

Nous pouvons dire que si une pierre n'est pas unie à d'autres pierres pour être la demeure de Dieu, elle perdra sa fonction et ses richesses spirituelles.

En tant que pierre vivante, nous devons nous unir à d'autres pierres vivantes.

C'est seulement alors que nous pourrons contenir Dieu, et c'est alors seulement que Dieu demeurera parmi nous.


Il est facile de comprendre pourquoi l'Eglise est com­parée à une maison; c'est une image destinée à nous mon­trer notre proximité avec Dieu.

Au fond presque toutes les images employées dans la Parole, expriment cette idée; ainsi le cep et les sarments, la tête et les membres, l'E­poux et l'Epouse.

Mais chacune de ces images, nous apporte une idée ou une richesse de plus.


En nous appelant les gens de sa maison, Dieu veut nous faire comprendre qu'il habite au milieu de nous, comme un homme dans une maison qui est sa propriété.

·        L’Eglise est un organisme spirituel vivant :

Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur ÉPHESIENS 5:23.

Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ. 1 CORINTHIENS 12:12-14

Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. 12.27

(COLOSSIENS 1/18) « Il est la tête du corps de l'Église; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier. »

Nous devons avoir une vision claire de ce qu'est l'Église aux yeux de Dieu.
L'Église est le Corps de Christ.

L’EGLISE EST LE CORPS ET JESUS EST LA TETE :

Dans l’Eglise, Christ est la tête.

C’est pourquoi l’Eglise vit.

Lorsque Christ n’est pas, ou plus la tête, que cette tête soit un grand homme, ou une louable organisation, c’est la mort de l’Eglise.
Car la « vie » ne vient ni d’un homme, ni d’une organisation elle est en Christ.

SI UN HOMME DEVENAIT LA TETE :

C’est Christ que Dieu a donné pour « tête » à l’Eglise. (EPHESIENS 1/22,23 - 4/15...)
Christ est la « tête »,  mais aussi le « Sauveur » de l’Eglise. (EPHESIENS  5/23...)
                                              
Quand un homme devient la tête du Corps, ce n’est finalement qu’une vulgaire supercherie, avec tous les risques éventuels de dictature, pour la plus grande confusion de l’Eglise. (3 JEAN 9,10)
                                  
SI UNE ORGANISATION DEVENAIT LA TETE :

Certes, Dieu est un Dieu d’ordre. (1 CORINTHIENS 14/33,40)

Il suffit pour cela de considérer :

1.     l’organisation du camp d’Israël, au désert,
2.     l’organisation de l’Eglise.

Mais plus d’organisation que ce que Dieu demande, c’est lui faire prendre le pas sur la « tête ».

Lorsqu’une organisation devient la tête, elle étouffe la vie du corps.

Dans l’Eglise, rien ne peut, ni ne pourra jamais remplacer Christ comme “tête du corps”. (JEAN 15/5B - HEBREUX 7/24 - 1 TIMOTHEE 2/5...)


Christ n’est pas “une” tête de l’Eglise, mais “la” tête de l’Eglise, qui est “son Corps”.