lundi 28 décembre 2015

ETRE RELIGIEUX OU ETRE CHRETIEN ?

ETRE RELIGIEUX OU ETRE CHRÉTIEN ?

Alfred Amitié – Radio Luxembourg 28/10/1967

Peu de personnes nient l'existence de Dieu. Sans le connaître vraiment, ils reconnaissent que la création ne s'est pas faite seule et qu'il y a une intelligence supérieure qui a présidé à la fabrication et à l'harmonie de notre monde. C'est évidemment un minimum, mais qui n'établit aucun rapport entre la créature et Son Créateur. Les plus nombreuses vont plus loin. Elles essayent de pratiquer la religion avec plus ou moins de cœur et d'intelligence, et se soumettent à des coutumes et des croyances héréditaires. Depuis toujours, l'humanité a voulu apaiser cette soif intérieure qui lui rappelle sa haute origine et sa magnifique destinée. Il y a dans l'être humain un besoin d'harmonie, de protection et d'amour, donc un besoin de Dieu qui a créé toutes ces choses et qui a mis dans le cœur de l'homme la pensée de l'Eternité. Mais ces sentiments sont vagues et confus. Parlant de cette situation, un poète s'exprime en ces termes: "Déréglé quand tout est réglé; double quand tout est simple; mystérieux, changeant, inexplicable, l'homme est visiblement dans l'état d'une chose qu'un accident a bouleversé. C'est un palais écroulé et rebâti avec ses ruines. On y voit des parties sublimes et des parties hideuses. De magnifiques péristyles, de hauts portiques, et des voûtes abaissées; de fortes lumières et de profondes ténèbres, en un mot : la confusion, le désordre de toutes parts, surtout au sanctuaire." 

Quel tableau exact et quel abaissement !

Hors du véritable christianisme, la croyance en cette puissance supérieure est très inégale. Le sauvage qui se prosterne dans la poussière d'une idole, la respecte et l'adore, le philosophe qui sonde le tréfonds de la pensée, y croient chacun à leur manière. La religion devrait mettre l'homme en relation avec son Dieu. Mais on a plutôt vu l'homme rabaissant Dieu au niveau de la créature et lui donnant des formes humaines, matérialisées sous formes de pratiques superstitieuses et inutiles.

Lorsque Jésus, révélation parfaite du Dieu parfait, se manifesta, les hommes auraient dû se détourner de toutes leurs vaines croyances, car le Christ enseigna que le culte que Dieu acceptait se rendait en Esprit et en Vérité. Au lieu de cela, on eut bientôt fait de donner à l'homme la possibilité, après une simple formalité, de devenir chrétien dès sa naissance et sans difficulté aucune, sans preuve de sa foi. Mais on ne saurait assez le répéter, cette croyance générale n'est pas la foi et ne répond pas aux besoins les plus profonds et sacrés qui sont dans la créature. Où est la véritable certitude, la conviction enseignée par Jésus et les apôtres, ce "je sais qui fait trembler l'abîme ? N'est-ce pas plutôt un sentiment de crainte, ou un désir de ne pas se singulariser, de faire comme tout le monde, qui les pousse à obéir à leur religion ? La preuve nous en est fournie par le mécontentement presque général que l'on rencontre parmi ces fidèles qui gardent un nom, mais se détournent de plus en plus des formes de leur religion et même de ceux qui l'enseignent. Ils ne sont pas vraiment heureux et satisfaits, mais il faut bien faire comme les parents ont fait, même si l'on est désabusé. Ensuite, "cela fait bien", et puis, c'est entré dans les mœurs. On est, on vit, on meurt dans sa religion et c'est rare de voir ces pratiquants essayer de comprendre comment leurs devanciers ont été amenés à croire de cette manière. Le diable, appelé dans la Bible le père du mensonge, n'a Jamais eu autant de succès que dans cette invention d'une religion traditionnelle, en se servant de la religiosité naturelle des âmes. Celles-ci dorment confortablement dans une dangereuse et fallacieuse sécurité, sous l'influence d'un narcotique pseudo-religieux inventé par le Malin. Ce serait trop facile d'attribuer l'origine de ces dévotions viciées à Dieu, alors que l'expression de Sa volonté, révélée clairement dans les Ecritures, est absolument différente et en opposition formelle, à toute cette masse de superstitions religieuses. Sur la terre, déjà, Jésus était l'adversaire de la religion apparente et vaine, et c'est pour cela qu'il avait contre Lui tous les prêtres de son temps, car Il voyait dans cette attitude cléricale affectée le grand obstacle à l'acceptation du Royaume de Dieu par le peuple égaré.

Nous pouvons constater autour de nous que la situation n'est pas changée de nos jours et que, si Jésus devait revenir parmi nous, Il rencontrerait les mêmes difficultés que lors de Son ministère terrestre. Une masse d'erreurs ne sera jamais la vérité, Vinet l'exprime tellement bien dans les deux pensées suivantes: "De tous les lambeaux de vérité qui pendent à toutes les erreurs, on ne fait pas la vérité. La vérité est comme la robe du Seigneur; elle n'a point de couture." "Souvent, une erreur a d'autant plus de conséquences et de dangers qu'elle est plus voisine de la vérité."

Bien chers amis, chercheurs de la vérité, détournez-vous de toutes ces fables humaines, habilement conçues, et tournez-vous résolurent vers Celui qui est la Vérité, le Chemin et la Vie. Vous aspirez à la Bonne Nouvelle libératrice, du salut en Jésus-Christ, sans voir de quel côté vous tourner pour l'obtenir ? Tournez-vous vers Lui par le moyen rédempteur de Son œuvre sur la Croix. L'Evangile n'est que l'application à l'homme du plus grand bienfait de tous les temps : la coûteuse offrande que Dieu fit au monde dans la Personne de Son Fils. Par Lui, Dieu s'est donné aux hommes, satisfaisant ainsi leur soif inextinguible de vie. Or, la vie n'est pas dans les formes, ni les rites, ni dans le sacrement. La vie est en Dieu seul. En dehors de Lui, les hommes ne vivent pas vraiment. Venez à Jésus, à Lui seul, et vos cœurs assoiffés de paix, de bonheur, de vie céleste trouveront la source de la vie éternelle et vous serez pleinement satisfaits. Car Lui-Même a dit : "Quiconque boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif, et quiconque est pour la vérité écoute ma voix." 

Prions Dieu ensemble maintenant :

Oh ! notre Père bien-aimé, nous Te prions maintenant de bénir tous les auditeurs qui sont à l'écoute, et nous Te demandons de poser sur chacun d'eux Ta main toute puissante, de Te révéler à leur cœur comme le Dieu véritable, de leur révéler Jésus comme le Sauveur qui pardonne, qui enlève les péchés, et qui a toute puissance pour transformer les cœurs, pour guérir les corps, pour faire Son œuvre, pour répondre à tous les besoins des hommes. Nous Te demandons, bon Père, au Nom de Jésus, de bénir chacun maintenant, de bénir Ta Parole pour Ta gloire. Amen.

lundi 21 décembre 2015

Eve Préfiguration de l'Eglise

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Philippe ROIG:




Justification Par la Foi en Jésus-Christ!

Justification Par la Foi en Jésus-Christ!

 Mt 6:33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.

Une seule sorte de justice que Dieu accepte : la justice « parfaite ». Rien d'autre ne subsistera dans sa présence au jour du jugement. A moins que notre justice ne soit parfaite, il ne pourra nous sauver, nous justifier.

Qui pourrait penser qu'il pourra se tenir devant le trône et présenter ses propres actions, ses bonnes œuvres, sa bonne conduite, tous les « je fait et je ne fait pas ». NON ! NON ! Un tel homme se retrouverait ce jour là avec d'affreux haillons.

IL Y A DEUX SORTES DE JUSTICE

A ) LA JUSTICE DONT LES REGLES SONT ETABLIES PAR L'HOMME

DEFINITION

D'abord, il y a la justice de l'homme. C'est une bataille constante « à la vie à la mort » pour demeurer au dessus des tentations.

Une série de combats avec des victoires partielles et d'horribles défaites Cela consiste en d'immenses efforts pour faire le bien, éviter le mal, plaire à Dieu en se relevant des échecs et en tentant de faire mieux la fois suivante.

La justice « Made in me »« Fabriqué par moi », est un légalisme insupportable.

Cortège de règles à respecter : Si je fais ceci...si je ne fais pas cela...JE SERAI BENI !

A l'inverse, l'autre qui «ne fait pas ceci...ou ne fait pas cela » est « anathème », réprouvé.

CONSEQUENCES

Avec cette justice où la grâce n'a pas de place, l'échec entraîne un profond désespoir.

On doute de Dieu et on doute de soi.

C'est un cycle infernal, une spirale de péché et confession, péché et confession, péché ...etc.

On est toujours mal à l'aise dans la présence de Dieu.

On est sans cesse conscient d'avoir fait des choses qui ne sont pas justes.

On a l'impression que l'on ne parviendra jamais au standard de la mesure divine.

Exemple du « bagne de la vaisselle ». Le garçon a volé de l'argent à ses parents.

- une faute commise et cachée qui pèse sur la conscience
- un accusateur (la sœur)
- un « modus vivandi » : les oeuvres de justice de l'homme :la vaisselle
- la souffrance lié à ces oeuvres
- l'esclavage : on est lié, attaché, incapable de sortir du système
- on est toujours dans la crainte à cause du péché.
- la confession du péché et le fait de trouver les parents va le libérer

Pr 28:13 Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, Mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde.

Hélas, de nombreux chrétiens vivent encore sous ce régime « dictatorial ».

L'apôtre Paul les décrit très bien en disant d'eux : Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence: ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu; car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient. Ro 10/2.

Marc 10/17-23
a)Que dois-je faire pour b)J'ai observé ces choses c)il te manque une chose d) il s'en alla tout triste.


Le désir de Paul est « d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi. Philippiens 3/9 

Par David Wilkerson

lundi 14 décembre 2015

La Régénération de l'Esprit

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Philippe ROIG:



CHOSES ET CŒURS BRISES

CHOSES ET CŒURS BRISES

Revue « Viens et vois. 1962/10 »

Ce que Dieu emploie le plus pour Sa gloire ce sont les choses et les cœurs brisés. Les sacrifices qu'il accepte ce sont «LES CŒURS BRISES ET CONTRITS» (Psaume 51:19).
A Péniel, la FORCE NATURELLE de Jacob étant brisée, Dieu put le revêtir de puissance spirituelle, et les eaux fraîches ne jaillirent du Rocher d'Horeb pour le peuple altéré qu'APRES que celui-ci eut été frappé par Moïse.
Les trois cents hommes choisis par Gédéon brisèrent leurs cruches, et ce n'est qu'ALORS que les torches brillèrent avec éclat à la consternation de leurs adversaires.
Esther dut ne tenir aucun compte de sa vie en ROMPANT avec l'étiquette rigide d'une cour païenne, afin de sauver son peuple d'une mort cruelle et certaine.
Le Seigneur Jésus Lui-même prit les cinq pains et au moment où il les ROMPIT, la multiplication se fit et permit à cinq mille personnes de se rassasier.
Marie BRISA son vase d'albâtre et le parfum longtemps contenu put se répandre dans la maison.
Le Sauveur permit aux clous et aux épines de MEURTRIR son corps et sa vie divine se répandit, tel UN OCEAN pour le Salut des pécheurs perdus.
Le grain de blé dans la terre est BRISE par la mort et c'est alors que son germe minuscule mais animé d'une vie intense peut porter ensuite des centaines d'autres grains.
A travers l'histoire des hommes, celle de la végétation même et de toute vie spirituelle, Dieu ne se sert que d'hommes et de cœurs BRISES.
Ceux dont la fortune, la volonté propre, l'ambition, l'idéal, la réputation, les affections, la santé sont brisés, ceux qui sont méprisés et appauvris, abandonnés, ceux-là même le Saint-Esprit est prêt à s'en servir, à la Gloire de Dieu.

lundi 7 décembre 2015

La Métamorphose du Papillon

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Philippe ROIG:


LES DEUX GRANDS FAITS DE L'ÉVANGILE.

LES DEUX GRANDS FAITS DE L’EVANGILE.

« La bonne semence 1951/10/12 »
1° « Nous avons tous été errants comme des brebis... et l’Eternel a fait tomber sur Lui l’iniquité de nous tous. » (Esaïe 53, 6). « En ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais que Lui nous aima, et qu’il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4, 10).
2° « Ayant fait par Lui-même la purification de nos péchés, Il s’est assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux » (Hébreux 1, 3). Ainsi est révélé le grand fait que Dieu est satisfait par le sacrifice de Christ, que la purification de nos péchés est faite, à jamais.
De sorte que maintenant, quiconque veut peut venir à Dieu, véritablement repentant pour ses péchés mais croyant avec reconnaissance dans son cœur que Dieu est satisfait à leur égard. Le Seigneur Jésus Christ « a été livré pour nos fautes, et ressuscité pour notre justification » (Komains 4, 25). Sa résurrection est l’évidence donnée par Dieu que tous ceux qui croient en sa mort expiatoire pour leurs péchés sont libérés de toute accusation qui pourrait être portée contre eux — justifiés à jamais.
Il n’est pas d’autre moyen d’avoir la conscience déchargée et d’avoir la paix avec Dieu sinon de venir en confessant franchement vos péchés et en croyant simplement dans votre cœur ces deux grands faits de l’Evangile : — Dieu par amour pour votre âme a fait peser vos péchés sur Christ et II les a purifiés par le sacrifice de Lui-même sur la croix — Dieu l’a ressuscité d’entre les morts et fait asseoir à sa droite comme preuve que vos péchés sont abolis et que Dieu est satisfait.

Il vous demande de le croire.

lundi 30 novembre 2015

La Volonté de Dieu

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Philippe ROIG:



LE CHEMIN PAR LEQUEL JESUS EST VENU

LE CHEMIN PAR LEQUEL JESUS EST VENU

(Revue « La voix chrétienne 1968/11 »)
Quand le Sauveur vint dans notre monde troublé, ce n’était pas la première fois qu’il descendait sur la terre. Il y avait fait un certain nombre d’apparitions au temps de l’Ancien Testament; Il avait été le Messager de l’Alliance, le Chef des armées du Seigneur, l’Ange du Seigneur. Partout où dans le contexte, nous trouvons le mot Eternel ou l’Ange du Seigneur, en majuscules, nous savons qu’il s’agit de l’Ange de Jéhova qui n’est autre que celui que nous appelons Jésus. Vous devriez chercher, en faisant l’étude la plus instructive et la plus réjouissante de la Bible, toutes les fois où ces termes sont cités.
Ce n’étaient cependant que des annonces; mais, le jour de Noël, Il vint en visite ; c’est Luc qui nous en donne une idée : « Il a visité et racheté Son peuple (1:68). Le soleil levant nous a visités d’En-Haut (1:78). Dieu a visité Son peuple (7:16). Tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée (19:44). Quelle visite cela a été ! De grands hommes ont vécu parmi nous, écrit Wordsworth dans un de ses sonnets, mais jamais aucun semblable à l’Homme-Christ Jésus.
Nous devons réfléchir un peu au chemin par lequel II est venu et peut-être reconnaîtrons-nous que c’était

UN CHEMIN DEPUIS LONGTEMPS TRACE

La tragique nécessité de Sa visite et l’entreprise qu’il s’était proposée ont été dévoilées il y a longtemps dans Genèse 3:15. Même au moment de 
l’extrême déshonneur du premier péché, on voit la grâce infinie du Sauveur promis : « La postérité de la femme t’écrasera la tête et tu lui blesseras le talon. » Ainsi, très vite, Dieu vient au pauvre pécheur tombé avec la promesse du salut, même à un grand prix.
Cependant, nous devons remonter encore plus loin pour trouver la trace du chemin par lequel II vint. Si des pionniers voyagèrent et explorèrent l’Afrique avec ardeur pour découvrir les sources du Nil, combien devrions-nous être plus zélés pour trouver la source de « ces courants de miséricorde» qui ne tarissent jamais !... de cette fontaine «ouverte pour le péché et pour l’impureté» de laquelle nous parle Zacharie (13:1) Apocalypse suit le sentier à la piste quand il parle de l’Agneau immolé depuis la fondation du monde. Mais nous n’y sommes pas encore car 1 Pierre 1:19-20 nous conduit à « l’Agneau... prédestiné avant la fondation du monde ».
Avant l’apparition du péché, avant qu’il y eût un monde, il y eut dans la Chambre du Conseil de la Trinité (le NOUS de la Genèse) un plan organisé pour la rencontre de ce qui allait surgir dans l’avenir et que le Dieu omniscient voulait faire lever (1:26 - 3:22 - 11:7).
Avec une adoration émerveillée, nous contemplons le saint Enfant, nous reconnaissons que Sa venue ne fut pas le résultat de quelque fantaisie de la Toute-Puissance (qui n’agit pas par caprice) mais ce fut l’aboutissement d’un plan longuement élaboré.
Dieu, comme le montre très bien Genèse I, est un Dieu d’ordre. Il a son programme, son calendrier, son horaire. Ainsi, un certain jour avait été choisi pour le miracle de la Pentecôte, et quand il arriva, le miracle se produisit (Actes 2:1). De même aussi, Il a fixé un jour où II jugera le monde (Actes 1:31) au jour et à l’heure connus du Père, comme dit Matthieu 24:36). Je m’émerveille en voyant combien nous approchons de ce jour ! De même pour ce grand jour de Noël qui avait été mis à part depuis longtemps, longtemps « quand les temps furent accomplis » tout se passa comme cela avait été décidé. Et c’est ainsi qu’il vint

PAR UN CHEMIN SOUVENT MENTIONNE

Quelle multitude de références avons-nous pour sa première venue,    <
— comme aussi pour la seconde — dans l’Ancien Testament !
1) Ce fut dans un lieu particulier qu’il devait venir à Bethléhem; mais il y avait deux Bethléhem, un en Juda, l’autre en Zabulon. Ah ! oui ! mais Michée 5:2 ne fait pas d’erreur : «Et toi, Bethléhem Ephrata... de toi sortira celui qui dominera sur Israël ». Et ainsi, environ 700 ans après la prophétie spécifique, la chose arriva.


lundi 23 novembre 2015

Justification et Sanctification

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Philippe ROIG:



LE PAPIER D'EMBALLAGE

LE PAPIER D'EMBALLAGE

Un marchand de diamants enveloppait des pierres précieuses qu'il allait envoyer en Inde. Chaque diamant était enveloppé séparément avec soin. Parvenant au dernier et le plus cher, il utilisa les trois premiers chapitres de Jean. Le papier fin était idéal pour cela. Un hindou, à qui cette pierre précieuse était destinée, reçut avec, ce qui sera pour lui infiniment plus précieux que le diamant qu'il enveloppait, une feuille venant du livre de la vie, dans laquelle il trouva ces mots : "Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque... " Il fut bouleversé. Il parla à plusieurs de sa trouvaille, et se demandait continuellement, "Comment n'ai-je pas connu cela avant ?"
Cette parole fit son oeuvre dans son cœur par la puissance de l'Esprit de Dieu. "Certainement, se disait-il, cela veut dire moi. Ce salut est pour moi. " Par la foi il l'accepta ; il en parla à d'autres au point que, quand un missionnaire européen vint dans ce lieu s'attendant à ne trouver que des païens, il trouva un large auditoire de chrétiens indiens.

lundi 9 novembre 2015

La Justification

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Philippe ROIG:



COMMENT LA BIBLE A ETE DIVISEE EN CHAPITRES ET VERSETS

COMMENT LA BIBLE A ETE DIVISEE EN CHAPITRES ET VERSETS

« Revue : Croire et servir »

Les différents livres de la Bible sont divisés en chapitres et en versets.

Il n'en a pas toujours été ainsi. Pire encore, bien des siècles se sont écoulés durant lesquels il n'y avait aucun espace entre les mots, où l'on ne mettait pas les voyelles et où l'on ne faisait pas de distinction entre les lettres majuscules et les minuscules ! En ce temps-là, si le livre de la Genèse avait été écrit en Français, il aurait été lu comme ceci: CMMNCJKLGCVBZLKSRT ! A cette époque, trouver un passage en particulier pouvait être aussi difficile que de trouver de l'eau fraîche dans le désert ! En fait, cette tâche pouvait prendre des heures ou même des journées de recherches.

Afin d'éviter les erreurs, les scribes (ceux qui copient les manuscrits à la main) comptaient d'abord chaque lettre sur la page à copier, puis comptaient ensuite chaque lettre sur la page qu'ils venaient d'écrire !

Accroupis sur leurs pupitres, dans une crainte perpétuelle de faire la moindre petite erreur, ces copieurs de la Bible ne s'épargnaient pas. Plus d'un exprimait : « Ecrire, c'est avoir le dos courbé, les côtes enfoncées dans l'estomac et sentir une débilité générale du corps».

DIFFICILE A TROUVER.

Face à tous ces problèmes, il semblerait que la Bible, sous cette forme, serait pratiquement impossible à lire. Pas du tout ! Les gens instruits de ce temps-là, pouvaient la lire sans difficulté, mais trouver un certain passage... voilà le problème!

On a commencé à diviser les mots de l'Ancien Testament qu'après le retour des Juifs de l'exil de Babylone (voir Esdras et Néhémie). Après cela, presque mille ans se sont écoulés avant qu'on y ajoute les voyelles, soit au 6ème siècle après Jésus-Christ.

Le travail sur la séparation des mots, l'addition des lettres majuscules, la ponctuation et les paragraphes, se faisaient peu à peu. Le Codex Vaticanus, un manuscrit biblique du milieu du 4ème siècle après Jésus-Christ, était la première Bible à apparaître en chapitres divisés. Mais quelles divisions ! Matthieu, par exemple, était divisé en 170 parties et Luc en 152 !

Les divisions en chapitres, comme on les trouve dans nos Bibles actuellement, ne firent leur apparition qu'au début du 13ème siècle. Ce travail fut accompli par le savant Stephen Langton, Archevêque de Canterbury.

A cause de Stephen Langton, nous pouvons trouver facilement le troisième chapitre de Jean, le huitième de Romains ou le premier de la Genèse. On ne sait pas pourquoi il ne continua pas son travail en divisant chaque chapitre en versets.

En 1448, trois ans après la naissance de Christophe Colomb, le Rabbin Nathan a surpris le monde juif en divisant l'Ancien Testament en versets. Cet événement ne fut qu'un petit choc quand on le compare à l'invention de l'imprimerie. En 1456, Jean Gutenberg, un Allemand, imprima sa Bible — le premier livre à être imprimé avec des caractères mobiles — dans une édition de 1200 pages !

Mais ce n'est qu'en 1524 que la version de l'Ancien Testament du Rabbin Nathan fut imprimée avec l'indication des versets.

Quant aux divisions en versets du Nouveau Testament, il restait à un imprimeur parisien, Robert Estienne, à accomplir cette tâche, en 1551. Robert, apprenti de son père, a vu son commerce fleurir pendant les premières années de la Réforme ; lui-même devint protestant. C'est lui qui a imprimé plusieurs des œuvres de Calvin, en particulier une belle édition de son Institution.

En 1551, Estienne décida de sortir une édition du Nouveau Testament fort intéressante : trois colonnes sur chaque page ; au milieu, le grec ; d'un côté, la traduction latine (la Vulgate) et de l'autre côté, la traduction d'Erasme. Il savait qu'une telle édition serait très utile à des savants qui voulaient comparer les textes de ces deux traductions avec le grec (langue originale du Nouveau Testament).

ET LES VERSETS?

Ce même Estienne eut l'idée, par la suite, de diviser ces textes en versets. La manière dont il accomplit cette tâche est très intéressante. Il existe une «petite histoire» qui veut que... n'ayant pas beaucoup de temps, il fit ces divisions pendant ses voyages entre Paris Lyon. Puisqu'il entreprenait ce voyage à cheval, il est dit qu'on peut attribuer certaines divisions mal placées aux inégalités du terrain sur lequel le cheval passait et qui faisaient sauter la plume de Robert au hasard ! Son fils, au contraire, indiqua que le travail fut accompli dans les auberges où Estienne passait la nuit !


A part quelques petites exceptions, les divisions que nous avons actuellement dans le Nouveau Testament sont bien l'œuvre de Robert Estienne. Ainsi, nous devons nos chapitres et versets à un Archevêque Catholique romain, un Rabbin juif et un imprimeur protestant !

lundi 2 novembre 2015

La Prière de la Foi

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Philippe ROIG:



LA MORT EST LA PORTE DE LA VIE

LA MORT EST LA PORTE DE LA VIE

Revue « Le réveil années 30 »

Cette ancienne expression renferme une pensée profonde. L’image que l’homme naturel se fait de la mort est celle d’une fin redoutable dans la décomposition et la corruption. Certes, il a raison, car la mort, salaire du péché, est bien une fin.
Mais tout autre est le plan de Dieu pour le salut du monde. Il fait du résultat même de la malédiction — qui est la mort — le chemin qui mène à la gloire. La mort devient ainsi un commencement et non une fin, elle devient le point de départ d’une vie nouvelle.
* * *
La mort de la Croix — heure du triomphe de la mort — voilà l’instant où s’ouvrit la porte qui mène à Dieu, porte où sans cesse nous revenons à mesure que nous avançons dans la vie, et par cette porte, déjà ici-bas, nous parvenons à une joyeuse résurrection, à une vie toujours plus abondante parce que chaque fois que nous mourrons à ce monde, nous mourrons plus complètement. La vie chrétienne est le chemin qui nous fait passer d’un monde dans un autre, et la mort, comme on l’a si bien dit, est l’unique porte de sortie du monde où nous sommes.
«La mort est la porte de la vie.» Nous apparaît-elle ainsi? Avons-nous appris à descendre toujours à nouveau dans son ombre grandissante avec calme et confiance sachant qu’au-delà nous attend une résurrection meilleure?
C’est par les divers stages de la croissance des plantes: leur bourgeonnement, leur floraison, la formation des graines, que j’ai appris cette leçon: la leçon du pouvoir libérateur de la mort. Elle s’est présentée à moi, non comme une image extraordinaire, mais comme l’une des nombreuses voix que Dieu emploie pour nous parler et qui nous apportent du Lieu très saint force et joie.
Ne voyons-nous pas le symbole de la Croix jusque dans les signes précurseurs du printemps prochain? Chez le marronnier, par exemple, avant qu’une seule feuille ne soit fanée, l’on peut voir au sommet des branches et des rameaux les bourgeons de l’année suivante, déjà formés et ressemblant parfaitement à une croix. Dans d’autres bourgeons les feuilles portent les marques de la croix, car elles sont rouge-sang quand éclate le bourgeon. Dans les premiers stages de la plante nous trouvons aussi la trace cramoisie dans le germe, dans sa sortie de la graine, ainsi que dans les pousses nouvelles. Examinez le gland quand il sort de son enveloppe, et voyez comme l’arbre miniature porte sa marque d’origine, il est rouge-sang.
Quoi qu’il en soit dans la nature, il est certain que, dans le domaine de la grâce, toute âme qui veut parvenir à la vraie vie doit posséder à sa naissance ce sceau cramoisi: l’aspersion du sang de Christ. Elle doit avoir passé par la Croix. Cela est nécessaire parce que la mort est la seule porte de sortie du monde de condamnation dans lequel nous vivons. Emprisonnés dans ce monde, il est inutile de tenter d’en sortir par nos propres efforts, rien ne peut révoquer ce décret: «L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra».
Le choix nous est offert: ou bien, selon Adam, notre propre mort avec toute la signification que Dieu donne à ce mot, ou bien, selon Christ, la mort d’un autre à notre place.
C’est lorsque nous en arrivons à désespérer de nous-mêmes, nous sentant prisonniers, attendant notre sort, que nous commençons à comprendre la gloire et la beauté du salut en Dieu et que nous nous soumettons à Lui. Toute résistance est brisée quand par la foi nous nous attachons à ces paroles: «Christ m’a aimé et s’est donné lui-même pour moi». Nous acceptons la réconciliation si chèrement acquise et nous entrons dans la vie non seulement pardonnés, mais purifiés et justifiés.
Une fois libérés, nous nous apercevons que de l’autre côté de la Croix une vie nouvelle a vraiment commencé. L’amour du Crucifié a atteint les sources de notre être, nous sommes dans un monde nouveau, sous un nouveau ciel. «Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu (1 Pierre 3/18).
* * *
Mais si riche en bénédiction que soit ce passage à une vie de paix avec Dieu, malheur à l’âme qui s’arrête là, parce qu’elle pense avoir atteint le but, et demeure pour ainsi dire au stage du bouton non éclos. C’est la sainteté et non la sécurité qui est le but de notre appel.
Pour celui qui est fidèle à la voix de Dieu qui parle dans son coeur, naît bientôt un nouveau désir de salut, de délivrance. En effet les deux vies sont là : l’une nouvellement créée et faible, l’autre forte qui s’est développée antérieurement. «La chair combat contre l’esprit, et l’esprit contre la chair.» La volonté est tiraillée entre elles, de même que chez la plante la sève nourrit les vieilles feuilles qui sont condamnées à tomber, comme elle nourrit les bourgeons nouveaux. C’est donc un royaume divisé contre lui-même, tantôt l’une, tantôt l’autre des vies grandit, elles se développent côte à côte, jusqu’à ce que de notre cœur ce cri d’angoisse s’élève: «Misérable que je suis, qui me délivrera!»
Il y a, gloire à Dieu, une issue à cette existence faite de luttes et de défaites, de péchés et de repentirs, cette issue, c’est encore une fois: la mort.
La plante doit passer par une nouvelle phase de mort avant que le nouveau feuillage puisse croître et se développer. Le gland doit à un moment donné quitter les haillons de son existence première, et se donner complètement au nouveau germe; le rameau doit retirer sa sève aux anciennes feuilles et la faire couler dans les bourgeons de l’année. Avant que l’âme arrive à la vie de sainteté avec toutes les possibilités bénies et infinies que renferme cette vie, il lui faut faire un choix. Tout péché connu doit être délibérément abandonné afin que la sève montante puisse accomplir toute son œuvre.
Si vous prenez une feuille morte et regardez sa tige au microscope, vous verrez que l’ancien canal par où passait la sève est fermé par une cloison invisible à l’œil nu. La plante a clos la porte de l’ancienne feuille, la condamnant ainsi à la mort, et sans autre effort, la tige se détachera, les vents de Dieu l’emporteront au loin.
Mais quelle barrière faut-il placer entre nous-mêmes et notre vieille nature?
Où trouver la sentence de mort à lui appliquer ?

Revenons à la Croix. Nous trouverons à notre portée ce dont nous avons besoin. «Notre vieil homme a été crucifié avec lui afin que le corps du péché soit annulé pour que nous ne servions plus le péché, car celui qui est mort est libre du péché» (Romains 6/6-7).


lundi 26 octobre 2015

Ambition de Lui plaire

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Prédication audio 
 
Philippe ROIG:



VRAIE REPENTANCE


VRAIE REPENTANCE

(Viens et vois 1938/7 : W-C. Pierce)

« Mon fils va et travaille aujourd’hui dans ma vigne, mais il répondit : Je ne veux pas. Ensuite il se repentit, et il alla. » (Matt. 21/28-29).
La repentance est une doctrine démodée et très peu populaire dans l’église actuelle. Certains disent même que ce n’est pas une doctrine du Nouveau Testament.
Jean Baptiste prêchait la repentance disant : « Repentez-vous car le royaume des cieux est proche. » (Matt. 3/2).
Jésus vint et prêcha aussi la repentance : « … le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle. » (Marc 1/15)
Il enseigna ensuite à ses disciples à prêcher eux-mêmes la repentance et : « … ils partirent et ils prêchèrent la repentance. » (Marc 6/16)
Tous les exemples cités plus haut eurent lieu avant la Pentecôte, jour ou l’Eglise fut fondée. Mais dès ce même jour Pierre prêcha la repentance : « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé… » (Actes 2/38)
Après la guérison du paralytique à la porte du temple, Pierre prêcha de nouveau disant : « Repentez-vous donc et convertissez-vous… » (Actes 3/19)
Paul prêchant à Athènes dit : « Dieu sans tenir compte des temps d’ignorance annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir. » (Actes 17/30)
Avant de construire une nouvelle maison sur un terrain occupé par une vieille maison, il faut d’abord enlever celle-ci et nettoyer remplacement. Débarrassons-nous de vieilles idées erronées qui encombrent notre esprit et construisons-nous une compréhension scripturaire de cette importante vérité biblique
La repentance n’est pas la crainte de la mort. Lorsque le Titanic ayant heurté un iceberg, fut en danger de sombrer, beaucoup de passagers tombèrent à genoux et implorèrent la miséricorde divine. Un certain nombre d’entre eux furent sauvés physiquement mais il n’y eut en eux aucun signe de vie spirituelle. Ils eurent peur de la mort et dans leur effroi ils crièrent à Dieu, mais il n’y eut aucune repentance dans leur cœur.
Dans un grand incendie, ou une inondation, pendant la maladie d’un être cher, un enfant par exemple, lorsqu’il y a danger de mort, beaucoup de gens crient à Dieu, mais le danger passé, ils oublieront leurs vœux et le secours accordé. – Cela n’est pas la repentance.
Quand certains malfaiteurs sont démasqués, ils sont honteux et souvent, à la barre du tribunal, ils pleurent, ils prient et font des promesses, mais le plus souvent ils ont seulement du chagrin d’avoir été pris.
Judas fut rempli de remords lorsqu’il comprit sa faute en trahissant le sang innocent. Il alla vers le grand prêtre et jeta son argent, mais cela n’était pas de la repentance. S’il avait été vraiment repentant, il serait allé à son Maître, pendu à la croix ; il aurait confessé son péché à Jésus.
Le remords n’est pas la repentance.
La pénitence n’est pas non plus la repentance. On recommande à beaucoup de croyants de faire pénitence, afin de s’assurer ainsi la paix avec Dieu et le pardon de leurs péchés.
Pendant cinq années consécutives, une personne qui, au moment de Pâques recherchai cette paix et ce pardon, s’entendit dire année après année : « Faites pénitence ! » et c’est ainsi que pliée en deux et liée dans cette position de plusieurs tours de fil barbelés, elle se lacérait elle-même cruellement. Ce fut en vain qu’elle supporta volontairement pendant des jours et des semaines, cette terrible ceinture : elle ne trouva nullement la paix.
Beaucoup de gens sont profondément convaincus par la prédication de l’Evangile, par la lecture de la Bible ou celle d’une littérature religieuse. Ils pleurent sur leur état de péché, ils prennent la résolution de faire mieux et cependant, ils ne sont pas convertis.
La conviction du péché en nous est utile et, plaise à Dieu que nous en ayons davantage, mais la conviction n’est pas la repentance. On peut savoir que l’on est pécheur, sentir le fardeau de son péché sans pourtant se repentir. Des milliers de personnes fréquentant les services d’évangélisation, sont profondément convaincues ; elles tremblent sous l’action du Saint-Esprit, mais repartent toujours sans être convertis. Elles se sentent mal à l’aise et souvent, prennent ce sentiment pour la repentance et la conversion. Beaucoup même, se joignent à l’église ; nos églises sont remplies de telles âmes qui furent convaincues mais jamais sauvées.
Quelquefois, dans cet état, ils abandonnent un ou plusieurs péchés ; ils retranchent quelques branches de l’arbre, mais l’arbre du péché subsiste toujours. La vraie repentance met la cognée à la racine de l’arbre.
Qu’est-ce donc que la repentance ?
La traduction littérale du mot grec « metanoia » est « changer d’idées », mais cela signifie beaucoup plus qu’un simple changement d’idées sur la religion. Cela implique une nouvelle conception du péché, de ce qu’est Dieu et de ce que l’on est soi-même.
Presque tout le monde sait que tuer, mentir, voler et désobéir aux commandements, tout cela est péché, c’est faire une brèche au code de la morale. Cependant la grande partie de notre évangélisation est employée à essayer de convaincre le monde de ces choses.
Ce que Dieu veut que les hommes sachent, c’est que rejeter Christ est le péché qui sépare de Dieu et éventuellement conduit l’âme à la damnation.
« Quand Il (l’Esprit de vérité) sera venu, Il convaincra le monde de péché… » « parce qu’ils ne croient pas en moi. » (Jean 16/8-9).
Il faut le Saint-Esprit pour amener cette conviction.
La repentance dont nous avons besoin, c’est de nous défaire de cette idée que Dieu nous chassera du ciel à cause de nos péchés, (nos actes de transgression.)
En réalité Dieu ne tient pas compte de nos péchés puisqu’il les a tous mis sur Jésus. (2 Cor.5/19)
Dieu ne nous impute point nos péchés. Il les chargea sur Son Fils au Calvaire, il ne nous impute qu’un péché : Celui de l’incrédulité, le rejet de Jésus.
Pécheur, repens-toi de ton attitude envers Dieu. Ils n’est pas un grand et terrible monstre vivant dans le ciel avec une grosse massue en main, tout prêt à te briser la tête, c’est au contraire le plus tendre des pères, te tendant les bras pour t’offrir un pardon gratuit et la paix, parce qu’il a été réconcilié avec toi à travers la mort de Son Fils.
Dans cette attitude envers Dieu et le péché, tu en auras aussi une nouvelle envers toi-même. Tu réaliseras quel pécheur tu es et tu as été, et, comprenant ton ingratitude et la désobéissance, tu crieras dans la vraie repentance : « Je me repens vraiment de mon passé volontaire, de ma propre justice et de ma désobéissance. O Dieu, pardonne mes péchés, j’accepte le don que tu me fais de la vie éternelle. »
La repentance s’opère en un instant, c’est sans doute le point où culminent les nombreuses forces dont Dieu s’est servi pour t’amener à cette repentance. Peut-être un danger couru, un désastre t’a-t-il fait réfléchir, te demander où tu passerais l’éternité – ta faute, ton péché a peut-être été découvert – Peut-être par une prédication ou par la lecture de la Bible ou bien encore par le fidèle témoignage d’un ami as-tu été amené à une conviction profonde. Un chagrin a-t-il rempli ton cœur pendant des jours, des semaines et des mois. Toutes ces choses qui ont pu faire grandir en toi une croyance sincère ne sont pas la repentance. Toutefois, elles y conduisent et peu à peu le temps vient ou, finalement, une fois pour toutes, tu fais le pas décisif. Tu te détournes de tes propres voies, de ton péché et de ton incrédulité et tu appelles le pardon du Seigneur. Tu te tournes vers Dieu. C’est là l’acte de la repentance.
Suppose que tu conduises un bateau. Au moment où tu décides de changer sa direction, tu tournes le gouvernail. Cet acte change la position du bateau mais celui-ci n’est pas complètement tourné instantanément, cela demande une ou plusieurs minutes suivant les dimensions du navire.
La vraie repentance est le travail de notre volonté qui change la direction de notre vie et la tourne vers Dieu.
Bien que cette repentance soit instantanée, il faut toute une vie pour obtenir ses résultats.
La foi suivra la repentance. Beaucoup de gens disent qu’ils voudraient bien avoir la foi. En parlant de Jean et de sa prédication. Jésus dit aux Juifs : « … Vous ne vous êtes point repentis pour croire en lui. » (Matt. 21/32).
Il dit encore : « Repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle.. » (Marc 1/15)
Paul dit qu’aux Ephésiens il prêcha : « … la repentance envers Dieu et 1a foi en Jésus-Christ. » (Actes 20/21).
La véritable foi en Dieu pour toutes chose, (que ce soit le pardon pour un pécheur cherchant le salut ou pour un chrétien demandant la guérison ou le secours du Seigneur dans les besoins matériels ou autres), est impossible s’il y a encore un péché pour lequel il n’y a pas eu de repentance.
Ceci nous amène à croire que les chrétiens qui ont péché, doivent aussi pratiquer la repentance et celle-ci doit être précédée et accompagnée de tristesse à cause de ce péché. Rappelons-nous l’exemple des Corinthiens. Après que Paul les eût châtiés ils furent attristés et se repentirent : « Votre tristesse vous a porté à la repentance… » (2. Cor. 7/9)…
« Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance qui conduit au salut et l’on ne regrette jamais. » (2 Cor. 7/10).
La repentance produit ses fruits. Elle est suivie de la foi en Dieu, laquelle rend capable de réparer, de restituer où et quand cela sera possible. Le feu purificateur prédit par Malachie, purifie réellement la vie de ceux qui se repentent. Ce nettoyage du cœur se reflète dans la vie qui devient pure et glorifie Dieu en montrant aux hommes ce que le Seigneur a fait dans ce cœur pécheur. « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. »
Toi qui ne l’as pas encore fait, règle maintenant cette affaire personnelle. La confession générale des masses (nous avons fait les choses que nous n’aurions pas dû faire et nous avons négligé celles qui auraient dû être faites) n’est pas suffisante. Le fils prodigue dit : « J’ai péché.. » Le publicain criait : « Aie pitié de moi qui suis un pécheur. » David dit : « J’ai péché.. »
La vraie repentance et une confession sincère amèneront une réelle paix, la joie et le bonheur.


lundi 19 octobre 2015

L'importance de la Priere

Prédication audio 
 
Philippe ROIG:



La souffrance peut nous rendre égoïstes

La souffrance peut nous rendre égoïstes

Mathetès « Vocation céleste 59 »
Lecteur, si tu as été appelé à boire de la coupe amère de la souffrance morale ou physique, considère cela non seulement comme une initiation à la communion des souffrances de Celui qui porte toujours sur ses mains les cicatrices des clous, mais aussi comme un ordre venant de Lui de faire ce qu’il fit : d’être un instrument dans ses mains pour guérir ceux qui ont le cœur brisé pour apporter la délivrance aux captifs du péché et de la crainte de la mort, pour ouvrir les yeux des moralement aveugles et une porte d’espérance aux prisonniers de la forteresse du désespoir. Ne manquez ni ne rejetez ce ministère par ressentiment contre le destin, ou parce qu’occupés à vous apitoyer sur votre propre sort.

La souffrance peut nous rendre très égoïstes. Si elle ne contribue pas à nous rendre meilleurs, elle nous rendra certainement pires et nous éloignera de Dieu plutôt que de nous en rapprocher. Mais si nous l’acceptons dans un esprit d’humilité, de contrition, sans murmurer, si nous ne l’envisageons ni comme un bien en elle-même ni comme un mal irrémédiable, mais comme un moyen de Dieu en vue de notre enrichissement futur, nous sortirons de son embrassement possesseurs d’un nouveau don, revêtus d’une nouvelle puissance, remplis d’amour plus tendre, d’une divine compassion pour les misères de l’humanité, portant de l’eau de la Vie à un monde altéré.

lundi 12 octobre 2015

Néhémie

Prédication audio 
 
Christophe Guizard:



VRAIE REPENTANCE

VRAIE REPENTANCE

(Viens et vois 1938/7 : W-C. Pierce)

 

« Mon fils va et travaille aujourd’hui dans ma vigne, mais il répondit : Je ne veux pas. Ensuite il se repentit, et il alla. » (Matt. 21/28-29).

La repentance est une doctrine démodée et très peu populaire dans l’église actuelle. Certains disent même que ce n’est pas une doctrine du Nouveau Testament.

Jean Baptiste prêchait la repentance disant : « Repentez-vous car le royaume des cieux est proche. » (Matt. 3/2).

Jésus vint et prêcha aussi la repentance : « … le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle. » (Marc 1/15)

Il enseigna ensuite à ses disciples à prêcher eux-mêmes la repentance et : « … ils partirent et ils prêchèrent la repentance. » (Marc 6/16)

Tous les exemples cités plus haut eurent lieu avant la Pentecôte, jour ou l’Eglise fut fondée. Mais dès ce même jour Pierre prêcha la repentance : « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé… » (Actes 2/38)

Après la guérison du paralytique à la porte du temple, Pierre prêcha de nouveau disant : « Repentez-vous donc et convertissez-vous… » (Actes 3/19)

Paul prêchant à Athènes dit : « Dieu sans tenir compte des temps d’ignorance annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir. » (Actes 17/30)

Avant de construire une nouvelle maison sur un terrain occupé par une vieille maison, il faut d’abord enlever celle-ci et nettoyer remplacement. Débarrassons-nous de vieilles idées erronées qui encombrent notre esprit et construisons-nous une compréhension scripturaire de cette importante vérité biblique

La repentance n’est pas la crainte de la mort. Lorsque le Titanic ayant heurté un iceberg, fut en danger de sombrer, beaucoup de passagers tombèrent à genoux et implorèrent la miséricorde divine. Un certain nombre d’entre eux furent sauvés physiquement mais il n’y eut en eux aucun signe de vie spirituelle. Ils eurent peur de la mort et dans leur effroi ils crièrent à Dieu, mais il n’y eut aucune repentance dans leur cœur.

Dans un grand incendie, ou une inondation, pendant la maladie d’un être cher, un enfant par exemple, lorsqu’il y a danger de mort, beaucoup de gens crient à Dieu, mais le danger passé, ils oublieront leurs vœux et le secours accordé. – Cela n’est pas la repentance.

Quand certains malfaiteurs sont démasqués, ils sont honteux et souvent, à la barre du tribunal, ils pleurent, ils prient et font des promesses, mais le plus souvent ils ont seulement du chagrin d’avoir été pris.

Judas fut rempli de remords lorsqu’il comprit sa faute en trahissant le sang innocent. Il alla vers le grand prêtre et jeta son argent, mais cela n’était pas de la repentance. S’il avait été vraiment repentant, il serait allé à son Maître, pendu à la croix ; il aurait confessé son péché à Jésus.

Le remords n’est pas la repentance.

La pénitence n’est pas non plus la repentance. On recommande à beaucoup de croyants de faire pénitence, afin de s’assurer ainsi la paix avec Dieu et le pardon de leurs péchés.

·         Pendant cinq années consécutives, une personne qui, au moment de Pâques recherchai cette paix et ce pardon, s’entendit dire année après année : « Faites pénitence ! » et c’est ainsi que pliée en deux et liée dans cette position de plusieurs tours de fil barbelés, elle se lacérait elle-même cruellement. Ce fut en vain qu’elle supporta volontairement pendant des jours et des semaines, cette terrible ceinture : elle ne trouva nullement la paix.

Beaucoup de gens sont profondément convaincus par la prédication de l’Evangile, par la lecture de la Bible ou celle d’une littérature religieuse. Ils pleurent sur leur état de péché, ils prennent la résolution de faire mieux et cependant, ils ne sont pas convertis.

La conviction du péché en nous est utile et, plaise à Dieu que nous en ayons davantage, mais la conviction n’est pas la repentance. On peut savoir que l’on est pécheur, sentir le fardeau de son péché sans pourtant se repentir. Des milliers de personnes fréquentant les services d’évangélisation, sont profondément convaincues ; elles tremblent sous l’action du Saint-Esprit, mais repartent toujours sans être convertis. Elles se sentent mal à l’aise et souvent, prennent ce sentiment pour la repentance et la conversion. Beaucoup même, se joignent à l’église ; nos églises sont remplies de telles âmes qui furent convaincues mais jamais sauvées.

Quelquefois, dans cet état, ils abandonnent un ou plusieurs péchés ; ils retranchent quelques branches de l’arbre, mais l’arbre du péché subsiste toujours. La vraie repentance met la cognée à la racine de l’arbre.

Qu’est-ce donc que la repentance ?

La traduction littérale du mot grec « metanoia » est « changer d’idées », mais cela signifie beaucoup plus qu’un simple changement d’idées sur la religion. Cela implique une nouvelle conception du péché, de ce qu’est Dieu et de ce que l’on est soi-même.

Presque tout le monde sait que tuer, mentir, voler et désobéir aux commandements, tout cela est péché, c’est faire une brèche au code de la morale. Cependant la grande partie de notre évangélisation est employée à essayer de convaincre le monde de ces choses.

Ce que Dieu veut que les hommes sachent, c’est que rejeter Christ est le péché qui sépare de Dieu et éventuellement conduit l’âme à la damnation.

« Quand Il (l’Esprit de vérité) sera venu, Il convaincra le monde de péché… » « parce qu’ils ne croient pas en moi. » (Jean 16/8-9).

Il faut le Saint-Esprit pour amener cette conviction.

La repentance dont nous avons besoin, c’est de nous défaire de cette idée que Dieu nous chassera du ciel à cause de nos péchés, (nos actes de transgression.)

En réalité Dieu ne tient pas compte de nos péchés puisqu’il les a tous mis sur Jésus. (2 Cor.5/19)

Dieu ne nous impute point nos péchés. Il les chargea sur Son Fils au Calvaire, il ne nous impute qu’un péché : Celui de l’incrédulité, le rejet de Jésus.

Pécheur, repens-toi de ton attitude envers Dieu. Ils n’est pas un grand et terrible monstre vivant dans le ciel avec une grosse massue en main, tout prêt à te briser la tête, c’est au contraire le plus tendre des pères, te tendant les bras pour t’offrir un pardon gratuit et la paix, parce qu’il a été réconcilié avec toi à travers la mort de Son Fils.

Dans cette attitude envers Dieu et le péché, tu en auras aussi une nouvelle envers toi-même. Tu réaliseras quel pécheur tu es et tu as été, et, comprenant ton ingratitude et la désobéissance, tu crieras dans la vraie repentance : « Je me repens vraiment de mon passé volontaire, de ma propre justice et de ma désobéissance. O Dieu, pardonne mes péchés, j’accepte le don que tu me fais de la vie éternelle. »

La repentance s’opère en un instant, c’est sans doute le point où culminent les nombreuses forces dont Dieu s’est servi pour t’amener à cette repentance. Peut-être un danger couru, un désastre t’a-t-il fait réfléchir, te demander où tu passerais l’éternité – ta faute, ton péché a peut-être été découvert – Peut-être par une prédication ou par la lecture de la Bible ou bien encore par le fidèle témoignage d’un ami as-tu été amené à une conviction profonde. Un chagrin a-t-il rempli ton cœur pendant des jours, des semaines et des mois. Toutes ces choses qui ont pu faire grandir en toi une croyance sincère ne sont pas la repentance. Toutefois, elles y conduisent et peu à peu le temps vient ou, finalement, une fois pour toutes, tu fais le pas décisif. Tu te détournes de tes propres voies, de ton péché et de ton incrédulité et tu appelles le pardon du Seigneur. Tu te tournes vers Dieu. C’est là l’acte de la repentance.

Suppose que tu conduises un bateau. Au moment où tu décides de changer sa direction, tu tournes le gouvernail. Cet acte change la position du bateau mais celui-ci n’est pas complètement tourné instantanément, cela demande une ou plusieurs minutes suivant les dimensions du navire.

La vraie repentance est le travail de notre volonté qui change la direction de notre vie et la tourne vers Dieu.

Bien que cette repentance soit instantanée, il faut toute une vie pour obtenir ses résultats.

La foi suivra la repentance. Beaucoup de gens disent qu’ils voudraient bien avoir la foi. En parlant de Jean et de sa prédication. Jésus dit aux Juifs : « … Vous ne vous êtes point repentis pour croire en lui. » (Matt. 21/32).

Il dit encore : « Repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle.. » (Marc 1/15)

Paul dit qu’aux Ephésiens il prêcha : « … la repentance envers Dieu et 1a foi en Jésus-Christ. » (Actes 20/21).

La véritable foi en Dieu pour toutes chose, (que ce soit le pardon pour un pécheur cherchant le salut ou pour un chrétien demandant la guérison ou le secours du Seigneur dans les besoins matériels ou autres), est impossible s’il y a encore un péché pour lequel il n’y a pas eu de repentance.

Ceci nous amène à croire que les chrétiens qui ont péché, doivent aussi pratiquer la repentance et celle-ci doit être précédée et accompagnée de tristesse à cause de ce péché. Rappelons-nous l’exemple des Corinthiens. Après que Paul les eût châtiés ils furent attristés et se repentirent : « Votre tristesse vous a porté à la repentance… » (2. Cor. 7/9)…

« Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance qui conduit au salut et l’on ne regrette jamais. » (2 Cor. 7/10).

La repentance produit ses fruits. Elle est suivie de la foi en Dieu, laquelle rend capable de réparer, de restituer où et quand cela sera possible. Le feu purificateur prédit par Malachie, purifie réellement la vie de ceux qui se repentent. Ce nettoyage du cœur se reflète dans la vie qui devient pure et glorifie Dieu en montrant aux hommes ce que le Seigneur a fait dans ce cœur pécheur. « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. »

Toi qui ne l’as pas encore fait, règle maintenant cette affaire personnelle. La confession générale des masses (nous avons fait les choses que nous n’aurions pas dû faire et nous avons négligé celles qui auraient dû être faites) n’est pas suffisante. Le fils prodigue dit : « J’ai péché.. » Le publicain criait : « Aie pitié de moi qui suis un pécheur. » David dit : « J’ai péché.. »

La vraie repentance et une confession sincère amèneront une réelle paix, la joie et le bonheur.