lundi 28 décembre 2015

ETRE RELIGIEUX OU ETRE CHRETIEN ?

ETRE RELIGIEUX OU ETRE CHRÉTIEN ?

Alfred Amitié – Radio Luxembourg 28/10/1967

Peu de personnes nient l'existence de Dieu. Sans le connaître vraiment, ils reconnaissent que la création ne s'est pas faite seule et qu'il y a une intelligence supérieure qui a présidé à la fabrication et à l'harmonie de notre monde. C'est évidemment un minimum, mais qui n'établit aucun rapport entre la créature et Son Créateur. Les plus nombreuses vont plus loin. Elles essayent de pratiquer la religion avec plus ou moins de cœur et d'intelligence, et se soumettent à des coutumes et des croyances héréditaires. Depuis toujours, l'humanité a voulu apaiser cette soif intérieure qui lui rappelle sa haute origine et sa magnifique destinée. Il y a dans l'être humain un besoin d'harmonie, de protection et d'amour, donc un besoin de Dieu qui a créé toutes ces choses et qui a mis dans le cœur de l'homme la pensée de l'Eternité. Mais ces sentiments sont vagues et confus. Parlant de cette situation, un poète s'exprime en ces termes: "Déréglé quand tout est réglé; double quand tout est simple; mystérieux, changeant, inexplicable, l'homme est visiblement dans l'état d'une chose qu'un accident a bouleversé. C'est un palais écroulé et rebâti avec ses ruines. On y voit des parties sublimes et des parties hideuses. De magnifiques péristyles, de hauts portiques, et des voûtes abaissées; de fortes lumières et de profondes ténèbres, en un mot : la confusion, le désordre de toutes parts, surtout au sanctuaire." 

Quel tableau exact et quel abaissement !

Hors du véritable christianisme, la croyance en cette puissance supérieure est très inégale. Le sauvage qui se prosterne dans la poussière d'une idole, la respecte et l'adore, le philosophe qui sonde le tréfonds de la pensée, y croient chacun à leur manière. La religion devrait mettre l'homme en relation avec son Dieu. Mais on a plutôt vu l'homme rabaissant Dieu au niveau de la créature et lui donnant des formes humaines, matérialisées sous formes de pratiques superstitieuses et inutiles.

Lorsque Jésus, révélation parfaite du Dieu parfait, se manifesta, les hommes auraient dû se détourner de toutes leurs vaines croyances, car le Christ enseigna que le culte que Dieu acceptait se rendait en Esprit et en Vérité. Au lieu de cela, on eut bientôt fait de donner à l'homme la possibilité, après une simple formalité, de devenir chrétien dès sa naissance et sans difficulté aucune, sans preuve de sa foi. Mais on ne saurait assez le répéter, cette croyance générale n'est pas la foi et ne répond pas aux besoins les plus profonds et sacrés qui sont dans la créature. Où est la véritable certitude, la conviction enseignée par Jésus et les apôtres, ce "je sais qui fait trembler l'abîme ? N'est-ce pas plutôt un sentiment de crainte, ou un désir de ne pas se singulariser, de faire comme tout le monde, qui les pousse à obéir à leur religion ? La preuve nous en est fournie par le mécontentement presque général que l'on rencontre parmi ces fidèles qui gardent un nom, mais se détournent de plus en plus des formes de leur religion et même de ceux qui l'enseignent. Ils ne sont pas vraiment heureux et satisfaits, mais il faut bien faire comme les parents ont fait, même si l'on est désabusé. Ensuite, "cela fait bien", et puis, c'est entré dans les mœurs. On est, on vit, on meurt dans sa religion et c'est rare de voir ces pratiquants essayer de comprendre comment leurs devanciers ont été amenés à croire de cette manière. Le diable, appelé dans la Bible le père du mensonge, n'a Jamais eu autant de succès que dans cette invention d'une religion traditionnelle, en se servant de la religiosité naturelle des âmes. Celles-ci dorment confortablement dans une dangereuse et fallacieuse sécurité, sous l'influence d'un narcotique pseudo-religieux inventé par le Malin. Ce serait trop facile d'attribuer l'origine de ces dévotions viciées à Dieu, alors que l'expression de Sa volonté, révélée clairement dans les Ecritures, est absolument différente et en opposition formelle, à toute cette masse de superstitions religieuses. Sur la terre, déjà, Jésus était l'adversaire de la religion apparente et vaine, et c'est pour cela qu'il avait contre Lui tous les prêtres de son temps, car Il voyait dans cette attitude cléricale affectée le grand obstacle à l'acceptation du Royaume de Dieu par le peuple égaré.

Nous pouvons constater autour de nous que la situation n'est pas changée de nos jours et que, si Jésus devait revenir parmi nous, Il rencontrerait les mêmes difficultés que lors de Son ministère terrestre. Une masse d'erreurs ne sera jamais la vérité, Vinet l'exprime tellement bien dans les deux pensées suivantes: "De tous les lambeaux de vérité qui pendent à toutes les erreurs, on ne fait pas la vérité. La vérité est comme la robe du Seigneur; elle n'a point de couture." "Souvent, une erreur a d'autant plus de conséquences et de dangers qu'elle est plus voisine de la vérité."

Bien chers amis, chercheurs de la vérité, détournez-vous de toutes ces fables humaines, habilement conçues, et tournez-vous résolurent vers Celui qui est la Vérité, le Chemin et la Vie. Vous aspirez à la Bonne Nouvelle libératrice, du salut en Jésus-Christ, sans voir de quel côté vous tourner pour l'obtenir ? Tournez-vous vers Lui par le moyen rédempteur de Son œuvre sur la Croix. L'Evangile n'est que l'application à l'homme du plus grand bienfait de tous les temps : la coûteuse offrande que Dieu fit au monde dans la Personne de Son Fils. Par Lui, Dieu s'est donné aux hommes, satisfaisant ainsi leur soif inextinguible de vie. Or, la vie n'est pas dans les formes, ni les rites, ni dans le sacrement. La vie est en Dieu seul. En dehors de Lui, les hommes ne vivent pas vraiment. Venez à Jésus, à Lui seul, et vos cœurs assoiffés de paix, de bonheur, de vie céleste trouveront la source de la vie éternelle et vous serez pleinement satisfaits. Car Lui-Même a dit : "Quiconque boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif, et quiconque est pour la vérité écoute ma voix." 

Prions Dieu ensemble maintenant :

Oh ! notre Père bien-aimé, nous Te prions maintenant de bénir tous les auditeurs qui sont à l'écoute, et nous Te demandons de poser sur chacun d'eux Ta main toute puissante, de Te révéler à leur cœur comme le Dieu véritable, de leur révéler Jésus comme le Sauveur qui pardonne, qui enlève les péchés, et qui a toute puissance pour transformer les cœurs, pour guérir les corps, pour faire Son œuvre, pour répondre à tous les besoins des hommes. Nous Te demandons, bon Père, au Nom de Jésus, de bénir chacun maintenant, de bénir Ta Parole pour Ta gloire. Amen.

lundi 21 décembre 2015

Eve Préfiguration de l'Eglise

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Prédication audio 
Philippe ROIG:




Justification Par la Foi en Jésus-Christ!

Justification Par la Foi en Jésus-Christ!

 Mt 6:33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.

Une seule sorte de justice que Dieu accepte : la justice « parfaite ». Rien d'autre ne subsistera dans sa présence au jour du jugement. A moins que notre justice ne soit parfaite, il ne pourra nous sauver, nous justifier.

Qui pourrait penser qu'il pourra se tenir devant le trône et présenter ses propres actions, ses bonnes œuvres, sa bonne conduite, tous les « je fait et je ne fait pas ». NON ! NON ! Un tel homme se retrouverait ce jour là avec d'affreux haillons.

IL Y A DEUX SORTES DE JUSTICE

A ) LA JUSTICE DONT LES REGLES SONT ETABLIES PAR L'HOMME

DEFINITION

D'abord, il y a la justice de l'homme. C'est une bataille constante « à la vie à la mort » pour demeurer au dessus des tentations.

Une série de combats avec des victoires partielles et d'horribles défaites Cela consiste en d'immenses efforts pour faire le bien, éviter le mal, plaire à Dieu en se relevant des échecs et en tentant de faire mieux la fois suivante.

La justice « Made in me »« Fabriqué par moi », est un légalisme insupportable.

Cortège de règles à respecter : Si je fais ceci...si je ne fais pas cela...JE SERAI BENI !

A l'inverse, l'autre qui «ne fait pas ceci...ou ne fait pas cela » est « anathème », réprouvé.

CONSEQUENCES

Avec cette justice où la grâce n'a pas de place, l'échec entraîne un profond désespoir.

On doute de Dieu et on doute de soi.

C'est un cycle infernal, une spirale de péché et confession, péché et confession, péché ...etc.

On est toujours mal à l'aise dans la présence de Dieu.

On est sans cesse conscient d'avoir fait des choses qui ne sont pas justes.

On a l'impression que l'on ne parviendra jamais au standard de la mesure divine.

Exemple du « bagne de la vaisselle ». Le garçon a volé de l'argent à ses parents.

- une faute commise et cachée qui pèse sur la conscience
- un accusateur (la sœur)
- un « modus vivandi » : les oeuvres de justice de l'homme :la vaisselle
- la souffrance lié à ces oeuvres
- l'esclavage : on est lié, attaché, incapable de sortir du système
- on est toujours dans la crainte à cause du péché.
- la confession du péché et le fait de trouver les parents va le libérer

Pr 28:13 Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, Mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde.

Hélas, de nombreux chrétiens vivent encore sous ce régime « dictatorial ».

L'apôtre Paul les décrit très bien en disant d'eux : Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence: ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu; car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient. Ro 10/2.

Marc 10/17-23
a)Que dois-je faire pour b)J'ai observé ces choses c)il te manque une chose d) il s'en alla tout triste.


Le désir de Paul est « d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi. Philippiens 3/9 

Par David Wilkerson

lundi 14 décembre 2015

La Régénération de l'Esprit

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Prédication audio 
Philippe ROIG:



CHOSES ET CŒURS BRISES

CHOSES ET CŒURS BRISES

Revue « Viens et vois. 1962/10 »

Ce que Dieu emploie le plus pour Sa gloire ce sont les choses et les cœurs brisés. Les sacrifices qu'il accepte ce sont «LES CŒURS BRISES ET CONTRITS» (Psaume 51:19).
A Péniel, la FORCE NATURELLE de Jacob étant brisée, Dieu put le revêtir de puissance spirituelle, et les eaux fraîches ne jaillirent du Rocher d'Horeb pour le peuple altéré qu'APRES que celui-ci eut été frappé par Moïse.
Les trois cents hommes choisis par Gédéon brisèrent leurs cruches, et ce n'est qu'ALORS que les torches brillèrent avec éclat à la consternation de leurs adversaires.
Esther dut ne tenir aucun compte de sa vie en ROMPANT avec l'étiquette rigide d'une cour païenne, afin de sauver son peuple d'une mort cruelle et certaine.
Le Seigneur Jésus Lui-même prit les cinq pains et au moment où il les ROMPIT, la multiplication se fit et permit à cinq mille personnes de se rassasier.
Marie BRISA son vase d'albâtre et le parfum longtemps contenu put se répandre dans la maison.
Le Sauveur permit aux clous et aux épines de MEURTRIR son corps et sa vie divine se répandit, tel UN OCEAN pour le Salut des pécheurs perdus.
Le grain de blé dans la terre est BRISE par la mort et c'est alors que son germe minuscule mais animé d'une vie intense peut porter ensuite des centaines d'autres grains.
A travers l'histoire des hommes, celle de la végétation même et de toute vie spirituelle, Dieu ne se sert que d'hommes et de cœurs BRISES.
Ceux dont la fortune, la volonté propre, l'ambition, l'idéal, la réputation, les affections, la santé sont brisés, ceux qui sont méprisés et appauvris, abandonnés, ceux-là même le Saint-Esprit est prêt à s'en servir, à la Gloire de Dieu.

lundi 7 décembre 2015

La Métamorphose du Papillon

Prédication audio 
Philippe ROIG:


LES DEUX GRANDS FAITS DE L'ÉVANGILE.

LES DEUX GRANDS FAITS DE L’EVANGILE.

« La bonne semence 1951/10/12 »
1° « Nous avons tous été errants comme des brebis... et l’Eternel a fait tomber sur Lui l’iniquité de nous tous. » (Esaïe 53, 6). « En ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais que Lui nous aima, et qu’il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4, 10).
2° « Ayant fait par Lui-même la purification de nos péchés, Il s’est assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux » (Hébreux 1, 3). Ainsi est révélé le grand fait que Dieu est satisfait par le sacrifice de Christ, que la purification de nos péchés est faite, à jamais.
De sorte que maintenant, quiconque veut peut venir à Dieu, véritablement repentant pour ses péchés mais croyant avec reconnaissance dans son cœur que Dieu est satisfait à leur égard. Le Seigneur Jésus Christ « a été livré pour nos fautes, et ressuscité pour notre justification » (Komains 4, 25). Sa résurrection est l’évidence donnée par Dieu que tous ceux qui croient en sa mort expiatoire pour leurs péchés sont libérés de toute accusation qui pourrait être portée contre eux — justifiés à jamais.
Il n’est pas d’autre moyen d’avoir la conscience déchargée et d’avoir la paix avec Dieu sinon de venir en confessant franchement vos péchés et en croyant simplement dans votre cœur ces deux grands faits de l’Evangile : — Dieu par amour pour votre âme a fait peser vos péchés sur Christ et II les a purifiés par le sacrifice de Lui-même sur la croix — Dieu l’a ressuscité d’entre les morts et fait asseoir à sa droite comme preuve que vos péchés sont abolis et que Dieu est satisfait.

Il vous demande de le croire.