lundi 26 décembre 2016

La Révélation de Dieu

Prédication audio 
Philippe ROIG:


lundi 19 décembre 2016

LE NOËL DU JEUNE BOËR

Le Noël du Jeune Boër


Réveil digeste chrétien 14
PIERRE Van Vereren — ou « Pit » comme l’appelait sa mère — était un jeune Boer, habitant le Transvaal que venait de conquérir l’Angleterre. A quatorze ans, grand, souple, fort, il guidait déjà un attelage de bœufs et montait à cheval comme un vrai dragon.
A vrai dire, il n’était pas aussi avancé en orthographe, et c’est à peine s’il pouvait lire les gros caractères de la vieille Bible de famille. Mais Guillaume Van Vereren, son père, ne s’en tourmentait guère se disant que son petit Pit pourrait comme lui vivre en bon Boer et mourir en bon chrétien sans en savoir davantage.
Aussi le jeune garçon en profitait-il pour ne lire que très peu et pour chevaucher le plus possible. Le soir venu, à peine la prière du repas était-elle finie, que déjà il racontait avec volubilité sa journée : un jour il avait fait un plongeon en traversant la rivière; un autre jour il avait été poursuivi par une vache furieuse.
Un soir, c’était à la fin de décembre, il revint tout ému :
— Père, dit-il, j’ai vu là-bas vers le mamelon, une bande de Cafres campés pour la nuit.
Le front du vieillard se rida, car Guillaume, comme les autres Boers, n’aimait pas les noirs, et les redoutait même.
— Père, ils étaient tous tatoués et si maigres ! Comme des bâtons noirs surmontés d’une grosse tête!
— Pierre, n’y avait-il pas parmi eux un vieillard de haute taille, défiguré par une grosse cicatrice et portant une barbe blanche assez longue?
— Oui, oui; et même ça devait être le chef; mais il ne me disait rien; et il a fini par me tourner le dos.
Sous les épais sourcils gris du vieux Boer, les yeux lancèrent des éclairs, et durement il répondit à Pit: C’est Mat Lombé, le descendant des possesseurs du sol, le misérable qui, par vengeance, a tué ton frère aîné il y a dix-sept ans, et qui rôde souvent par ici.
— Père, il avait l’air si triste et si doux.
— Tais-toi! Que cet homme ne paraisse pas à portée de ma carabine...
L’enfant se tut, mais resta préoccupé jusqu'au moment où l’approche de Noël vint absorber ses pensées. Car, là-bas, dans ce lointain Transvaal, on fête aussi la venue du Sauveur. Oh! Tout se faisait bien simplement chez le fermier. Cette année-là, comme précédemment, tous les habitants de la maison se réunirent dans la grande chambre. Le père prit la grosse Bible — précieux héritage de ses ancêtres — et relut lentement l’immortel récit de la naissance de Jésus : «... et une multitude de l’armée céleste louait Dieu et disait : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, paix sur la terre, bonne volonté parmi les hommes ! » Puis on chanta un vieux psaume de Dathénus dont l’écho alla se perdre dans le désert, jusqu’à la limite de ces tribus Cafres qui, dans la désolation du paganisme, ne savaient rien du bon Sauveur et de la joie de Noël, Guillaume lut encore les derniers feuillets de la Bible où ses pères avaient écrit leurs annales, cette triste histoire de l’Inquisition catholique qui avait versé tant de sang et chassé du bon pays des Flandres, jusque dans cette lointaine Afrique, tant de familles évangéliques. Et il termina sa lecture par la parole qu’avait prononcée un de ces aïeux, Joachin Van Vereren, au moment de monter sur le bûcher : « Mon Dieu donne-moi la force d’aimer jusqu'à la fin ». Après le culte ce fut le joyeux brouhaha des conversations particulières et des petits cadeaux échangés. Puis l’on se mit à table pour le souper de Noël. Mais une place resta vide, celle de Pierre. On appela, on chercha... en vain. On envoya les chiens de bergers à sa recherche. La mère se rappelait la bande de Cafres : « Mon Dieu, fit-elle, pourvu qu’ils ne lui aient pas fait comme à notre pauvre Henri! »
Précisément, voici un Cafre qui entre dans la cour, puis deux, puis trois, puis Pierre qui tire par la main le vieux chef. Le père s’élance le poing levé; mais son fils le devance, et d’une voix coupée par l’émotion ;
— Père, arrête, c’est moi qui l’ai amené. Il est si pauvre et les petits avaient si faim ; ils mangeaient de l’herbe.
— Assassin, tu as osé...
— Père, il ne voulait pas venir. Il me disait qu’il était un méchant, que depuis que le missionnaire blanc lui avait parlé de notre Sauveur Jésus, ça lui brûlait dans le cœur, qu’il méritait la mort.
— Ah oui, attends...
— Alors je lui ai dit que nous aussi nous étions chrétiens et qu’à Noël les chrétiens pardonnaient tout pour l’amour de Jésus... Tu l’as lu tout à l’heure dans le gros livre. N’est-ce pas mon papa, tu veux pardonner comme Jésus!
Le vieux Boër ne répondit pas et rentra dans sa chambre. On le vit par la fenêtre s’y promener de long en large. Dans son cœur aux sentiments rudes, se livrait un ardent combat. Tour à tour, il entendait la voix de Pierre : « Père, pardonne-lui », et il revoyait le fils aîné, tué raide, il y avait dix-sept ans, d’une balle ; — puis résonnait à ses oreilles le cantique des anges : « Paix sur la terre. Bonne volonté parmi les hommes... » Mais non, c’était trop...
Et voilà qu’en marchant il arriva vers la table où la Bible était encore ouverte et il lut longtemps ces mots de son ancêtre martyr : « Mon Dieu, donne-moi la force d’aimer jusqu’à la fin. »
Brusquement il sortit, et d’une voix rauque, il dit au vieux chef : « Allons pour l’amour de Jésus, viens! »
Ce soir-là, dans la ferme isolée de ce lointain pays des Boers, les ennemis de la veille, les blancs et les noirs, s’unirent dans un commun amour en Jésus. Et si le jeune Pierre avait bien écouté, peut-être aurait-il entendu au-dessus de la ferme, dans la nuit étoilée, les anges chanter joyeux :
« Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Paix sur la terre. Bonne volonté parmi les hommes. »


 (Mr. Fred Squire, à Nice, le 28 Mai 1950). « Viens et vois 1952/12 »

Matthieu 2/1-12.
Dans un certain sens, il n'est pas possible de séparer Noël de Pâques. De même, il est difficile d'établir une séparation entre Pâques et la Pentecôte qui est l'accomplissement de la Mission du Christ. La vie de Jésus commence à Noël et la vie de l'Eglise commence à la Pentecôte ; il y a, ainsi, deux naissances : celle de Jésus et celle de Son Eglise.
Le « Mouvement de Pentecôte » auquel nous appartenons, est né il y a deux mille ans, le jour même de la Pentecôte. Ainsi, nous appartenons à la véritable Eglise qui a la plus ancienne origine. Arrêtons-nous maintenant un peu à cette histoire de Noël : il est dit que des Mages vinrent de l'Orient ; c'étaient des hommes très intelligents ; ils étudiaient les astres ; ils acquirent beaucoup de science et de sagesse par cette contemplation du ciel sidéral. Une fois, ils découvrirent une nouvelle étoile et ils se décidèrent à la suivre. Il leur sembla que cette étoile leur racontait une histoire, elle leur fit penser à la naissance d'un roi et ils restèrent fermes dans la connaissance de leur découverte. Il y a beaucoup de gens qui ont de la connaissance mais ils ne sont pas toujours sages en raison de cette connaissance. Il est bon de posséder des biens en ce monde, mais il ne faut pas les « gaspiller. ». Il est, bon d'être sage, mais il faut faire bon emploi de sa sagesse. Les Mages, eux, ont fait un très bon emploi de leur connaissance et en ont tiré un-véritable profit. Ayant foi dans leur mission, ils entreprirent un très long voyage s'attendant à la réussite et ils ne furent pas déçu dans leur foi.
J'aimerais vous faire remarquer tout ce qu'il y a de surnaturel dans cette histoire, car cette étoile n'était pas une étoile ordinaire. Toutes les étoiles sont merveilleuses mais je crois que celle-là l'était spécialement. Ils sont partis parce qu'ils ont vu une étoile nouvelle et spéciale qui a attiré leur attention. Dieu a plusieurs manières d'attirer les hommes à Lui : une grande lumière ; Jean entendit une voix derrière lui et ces sages virent une étoile resplendissante et surnaturelle dans le ciel.
L'effusion du Saint-Esprit, le jour de la Pentecôte a un certain rapport avec Noël. L'étoile de Bethléem fut une réelle révélation pour les Mages, en leur donnant connaissance de l'imminence de la naissance d'un roi important; lorsqu'un roi vient au monde, c'est pour exercer un pouvoir, une puissance. Le roi est une révélation de la puissance.
L'étoile a mis les Mages à la recherche de la Vérité, ainsi le Saint-Esprit pousse à l'action et à la recherche. Les Mages ne cherchèrent pas très longtemps avant que l'étoile les amenât juste à l'endroit où était l'enfant Jésus et lorsque le Saint-Esprit voit des âmes qui cherchent Dieu, Il les dirige vers Christ. Quand les Mages virent Jésus, ils se prosternèrent et l'adorèrent Il n'est pas dit qu'ils se sont prosternés devant Marie sa mère ; ils se sont prosternés devant Jésus et ils l'ont adoré. Ils se sont trouvés, conduits par le Saint-Esprit ; ainsi, lorsque nous avons une vision de Jésus-Christ sous l'inspiration du Saint-Esprit nous sommes poussés à l'adoration. Le Saint-Esprit semblable à l'étoile de Bethléem, nous conduit au Sauveur. L'étoile a guidé les mages vers Jésus et c'est Lui qui a dit : « Le Saint-Esprit vous conduira dans toute la vérité. » Ces hommes ont été « transformés » après avoir vu l'étoile ; ils ont tout donné et, remplis de joie ils étaient prêts à aller n'importe où. Quand le Saint-Esprit pénètre un cœur. Il révolutionne la vie : on abandonne son ancienne vie pour suivre Jésus et le Consolateur remplit l'âme de joie.
Le Saint-Esprit agit sur le cœur comme sur les mages d'autrefois ; ils donnèrent de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Ils ont donné ce qu'ils avaient de meilleur et de plus précieux. Quand l'Esprit remplit un cœur il s'en suit un don total.
Mais dès que le roi Hérode eût appris la chose il fut troublé et tout Jérusalem avec lui. Hérode est un type de l'Adversaire de Dieu, Satan ; et Jérusalem l'emblème du formalisme religieux. Et, naturellement, les gens religieux aussi bien que de vieil Ennemi des chrétiens furent très troublés lorsqu'ils apprirent la naissance du Sauveur. Quand le Saint-Esprit fait son apparition le Diable est triste et les gens religieux aussi. Lorsque le Saint-Esprit « tombe » avec la même puissance qu'aux jours de la Pentecôte, Satan et les hypocrites religieux dressent leurs batteries contre Lui. Le Saint-Esprit nous donne un cœur plein de bonne volonté et nous remplit de joie. Mais, souvenons-nous que les étoiles brillent dans la nuit, le Saint-Esprit brille dans la nuit de ce monde de ténèbres. Chaque croyant est comme une étoile qui brille ici-bas et lorsque la nuit disparaît avec les étoiles c'est le majestueux soleil qui fait son apparition. Le soleil de Justice va venir bientôt ; Jésus revient. Que chacun soit prêt pour Son Retour !



lundi 12 décembre 2016

Les Leçons de David

Prédication audio 
Philippe ROIG:


lundi 28 novembre 2016

ADORATION SILENCIEUSE

ADORATION SILENCIEUSE

Andrew MURRAY

Lorsqu’un homme dans sa petitesse et Dieu dans sa gloire se rencontrent, nous comprenons tous que ce que Dieu dit a infiniment plus de valeur que ce que l'homme dit. Et cependant, notre prière consiste si souvent dans l'expression de nos pensées, de nos besoins, que nous ne laissons pas à Dieu le temps de nous parler
Nos prières sont si souvent indéfinies, vagues !
C'est une grande leçon à apprendre qu'être silencieux devant Dieu est le secret de là véritable adoration.
Souvenons-nous de la promesse : «C'est dans le calme et la confiance que sera votre force.»
C'est au moment où l'âme se courbe devant lui, pour se souvenir de sa grandeur et de sa sainteté, de sa puissance et de son amour, et cherche à lui rendre l'honneur, la vénération, et l'adoration qui lui sont dus, c'est à ce moment que le cœur sera ouvert pour recevoir l'impression divine de la proximité de Dieu et du travail de sa puissance.
O chrétien, croyez qu'une telle adoration de Dieu, dans laquelle vous vous courbez bien bas, toujours plus bas dans votre néant, élevant ensuite vos pensées pour réaliser la présence de Dieu, tandis qu'il se donne à vous en Jésus-Christ, croyez que cette adoration est le sûr moyen de lui donner la gloire qui lui est due, et conduira à la plus grande bénédiction qui puisse être trouvée dans la prière.
Ne croyez pas que ce soit là du temps perdu.
Ne vous en détournez pas si au premier abord cela paraît difficile ou sans fruit.
Soyez assuré que cela vous conduit dans la relation juste avec Dieu.
Cela ouvre la voie de la communion avec lui.
Cela conduit à l'assurance bénie qu'il veille sur vous avec un tendre amour, et qu'il travaille en vous en secret, bien qu'avec une divine puissance.
Et à la fin, comme vous serez de plus en plus habitué vous aurez le sentiment de sa présence habitant en vous, tout le long du jour.
Cela vous rendra fort pour témoigner de Dieu.
Quelqu'un a dit :
«Nul n'est capable d'influencer les autres pour le bien et la sainteté, au-delà du montant de ce qu'il a de Dieu en lui.»

Alors les hommes commenceront à sentir que vous avez été avec Dieu.

lundi 21 novembre 2016

Le Tabernacle suite

Prédication audio 
Philippe ROIG:


Video Tabernacle

lundi 14 novembre 2016

L’IMMORTALITE DE L’AME

L’IMMORTALITE DE L’AME

par le professeur André Lamorte (Radio reveil 1977)

Pour comprendre la destinée de l’homme, selon la Parole de Dieu, il convient de nous départir de nos notions anthropologiques et psychologiques issues de notre culture grecque. Pour les Grecs, l’homme est dichotome, c’est-à-dire composé de deux éléments: l’âme et le corps. L’âme serait d’essence divine; le corps serait d’origine matérielle et indigne de l’éternité.
La notion grecque de l’origine et de la destinée humaine est contraire à la notion biblique. Elle l’est par  la doctrine d’abord, qui considère l’âme comme foncièrement divine, et le corps comme un obstacle à toute relation de l’âme avec Dieu au cours de la vie terrestre, obstacle dont la mort la libérera.
Une telle doctrine rejette la résurrection du corps, le corps étant considéré comme nuisible à la communion âme-Dieu; elle nie le péché, affirmant que l’âme, une fois libérée du corps, doit automatiquement se retrouver en Dieu; elle repousse toute relation entre l’homme et Dieu, c’est-à-dire toute piété, toute vie spirituelle pour l’homme tant qu’il est dans son corps. Ici, l’idéalisme tue tout spiritualisme fécond.
La notion grecque est contraire à la notion biblique par sa conception dichotomique de l’homme. Pour la Bible, en effet, l’homme est trichotomique, c’est-à-dire composé de trois éléments: l’esprit, l’âme et le corps. Telle fut, du moins, sa constitution originelle.
L'homme, d'après la Bible
La psychologie moderne, à l’instar de la psychologie grecque, ne voit en l’homme que l’âme (l’homme intérieur) et le corps (l’homme extérieur). La psychologie de la Bible dédouble l’homme intérieur. Ce dernier est, pour elle, esprit et âme. Certains passages peuvent nous paraître confondre les deux éléments. En réalité, la confusion ne se trouve que dans nos interprétations. Lire: I Thessaloniciens 5:23; Hébreux 4:12; Luc 1:46-47.
L’homme, tiré de la poussière de la terre, fut sans doute — comme les animaux — néphèsh haia: âme vivante (cf. Genèse 2:7 ; Genèse 1:24). Mais, parce que Dieu voulait faire de lui infiniment mieux qu’un animal, une créature à sa ressemblance, il accomplit en le créant un acte tout à fait particulier: Il souffla dans ses narines, dit le texte, un souffle de vie (Genèse 2:7). L’homme, âme vivante (autrement dit: corps et âme), comme l’animal, recevait ainsi le troisième élément qui le caractérisait : le souffle de vie supérieur, l'esprit. Et c’est par ce souffle, par cet esprit en lui que l’homme fut fait à l’image de Dieu (Genèse 1:26-27).
Par l’esprit instillé en lui, l’homme ne devenait pas Dieu, ni même fils de Dieu, biologiquement parlant. Il restait homme, mais il possédait le moyen de demeurer en contact permanent avec son Créateur, de communier avec lui, de lui laisser la direction de sa vie. L’esprit était l’élément par lequel l’âme et le corps pouvaient être maintenus en relation avec Dieu pour que soit conservée en l’homme l’image divine.
L'âme, sur le plan biblique, est l’élément psychique (lit. animal), siège de l’intelligence, des sentiments, de la volonté. Livrée à elle-même, l’âme suit les impulsions du corps, comme chez l’animal. Mais lorsqu’elle est dominée par l’esprit, c’est-à-dire en relation avec Dieu, elle devient pour le corps un facteur efficace de contrôle et de pureté.
Le corps, l’homme extérieur, a été formé pour manifester les facultés merveilleuses de l’âme unie à l’esprit.
Ainsi fut créé l’homme: esprit, âme et corps, l’esprit occupant la place d’honneur et devant dominer âme et corps. Si Adam, usant de son libre-arbitre selon la volonté de Dieu, avait pris du fruit de l’arbre de Vie (c’est-à-dire s’il avait permis à son esprit de saisir la vie éternelle qui lui était offerte), cette vie circulant dans l’esprit eût pénétré l’âme; et cette transformation de l’homme intérieur, réagissant sur l’enveloppe corporelle, eût éliminé les possibilités de mort et de corruption. Au contraire, si Adam désobéissait à Dieu, s’il se séparait de Dieu en éteignant en lui l’esprit, l’esprit et l’âme se plongeaient par là même dans le désordre et dans la nuit. Ils devenaient la proie de Satan, et les possibilités de mort et de corruption pour le corps formé de poussière, s’affirmaient aussitôt.
La destinée de l’homme
Quelle fut la destinée d’Adam après la chute? Quelle est, depuis lors, la destinée de tous les fils d’Adam? La mort! La mort physique, et la mort spirituelle, l’inéluctable dissociation du corps et de l’âme, et la tragique séparation entre l’homme et Dieu ici-bas et pour l’éternité. Car tous les hommes ont péché. «Comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, dit l’Ecriture, ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes, parce que tous ont péché» (Romains 5:12).
Au jardin d’Eden, Dieu avait dit à l’homme: «Tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras» (Genèse 2:17). De quoi s’agissait-il ? De la dissolution du corps? Oui, sans doute, parce que la mort physique faisait partie des malédictions de Dieu proclamées à Adam (Genèse 3:19). Mais il s’agissait aussi, et de prime abord, de la mort spirituelle, de la séparation d’avec Dieu. Car, nous lisons bien (Genèse 2:17): «Tu mourras le jour où tu en mangeras!» Or, Adam n’est pas mort physiquement ce jour-là, le jour où il a péché, puisqu’il vécut jusqu’à 930 ans (Genèse 5:5). Mais, ce jour-là, le jour où il désobéit à Dieu, Adam fut frappé de mort. 11 devint mort pour Dieu, séparé de Dieu. Le péché faussa l’esprit de nos premiers parents, et, plus exactement, les sépara de Dieu, les frappa de mort les premiers.
De l’esprit, la mort gagna tout l’homme: son âme et son corps. Et ce corps formé de la poussière de la terre, mais qui aurait pu être glorifié, s’inclina lentement vers la poussière où il devait retourner (Genèse 3:19).
En attendant cette dissolution du corps, c’est déjà, pour l’homme naturel, pour l’homme dont l’esprit est mort, c’est déjà la mort à l’égard de Dieu, prélude de la seconde mort. Et ceci nous explique comment un homme, quoique vivant par toute son activité physique, intellectuelle, et même morale, peut être mort pour la vie éternelle. Il peut avoir une grande connaissance de Dieu, parler de lui, écrire des livres de théologie, et cependant être mort pour Dieu, parce qu’il est sans écho, sans réponse à la voix du Saint-Esprit. Et cette situation nous aide à comprendre le sens des passages suivants:
Mais celle (une veuve) qui vit dans les plaisirs est morte, quoique vivante. (I Timothée 5:6).
C'est pour cela qu’il est dit :
« Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d'entre les morts. Et Christ t 'éclairera ». (Ephésiens 5:14).
« Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit, c’est la vie et la paix » (Romains 8:6).
En Christ, toutes choses sont faites nouvelles (II Corinthiens 5:17). Comprenons-nous le pourquoi de Christ ? Alors que, héritiers de la condamnation et de la mort éternelle qui pesait sur Adam, nous étions sans Dieu et sans espérance dans le monde (Ephésiens 2:12), Christ est venu. Il est venu pour chercher et pour sauver ceux qui étaient perdus (Luc 19:10).
En mourant au Calvaire, lui juste, pour nous injustes, Christ a payé la dette de notre péché; il a satisfait la justice divine offensée; il a tué la mort, brisé le mur de séparation, il nous a réconciliés avec Dieu. Et par sa résurrection glorieuse, il nous a assurés de notre propre résurrection (Romains 5:9-11 ; I Corinthiens 15:17-20):
Et si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus. Si c 'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.
A la solidarité dans le péché et dans la mort, Christ, second Adam, a substitué une solidarité nouvelle: celle de la sainteté et de la vie éternelle.
Voilà l’œuvre de Christ, œuvre de réparation, de rédemption qui, d’une destinée misérable, fait une destinée glorieuse.
Toutefois, cette œuvre accomplie pour nous, Christ ne veut pas la faire sans nous. «Nous sommes sauvés par grâce, par le moyen de la foi» Ephésiens 2:8).
La vie éternelle nous est offerte. Elle est à notre portée. Encore faut-il la recevoir, l’accepter par la foi, c’est-à-dire par l’adhésion totale de son être. «Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé» (Actes 16:31). «Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu» (Jean 11 :40). «Celui qui croit en moi, dit encore Jésus, des fleuves d’eau vive couleront de son sein» (Jean 7:38). «Celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort» (sous-entendu: quand même il doive passer par la première mort), et le Seigneur Jésus ajoute, faisant allusion à la seconde mort, à la mort éternelle: «Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais» (Jean 11:25 - 26).
Quiconque accepte Christ comme son Sauveur, est en possession du Saint-Esprit, car le Seigneur, c’est l’Esprit (II Corinthiens 3:17 et Romains 8:9 b). «Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en nous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à nos corps mortels par son Esprit qui habite en nous» (Romains 8:11). L’esprit de l’homme que le péché avait éclipsé surgit alors dans sa parfaite réalité, en l’Esprit même du Christ prenant possession de tout notre être. Et l’échelle des valeurs se trouve rétablie merveilleusement. L’homme régénéré est vraiment tel que Dieu l’a voulu ; non pas âme et corps seulement, non pas corps et âme, mais esprit, âme et corps, la première place appartenant à l’esprit, à l’Esprit du Seigneur.
Comprenons-nous le vœu formulé par saint Paul aux chrétiens de Thessalonique : «Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui constitue votre être: l'esprit, l'âme et le corps (tout sans exception et dans l’ordre normal) demeure étroitement lié en vue de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ»(I Thessaloniciens 5:23). C’est-à-dire en vue de la glorieuse résurrection qui associera notre destinée à celle du Vainqueur de la mort.

Puisse le vœu de l’apôtre trouver en chacun de nous ? son exaucement !

lundi 7 novembre 2016

Se Plonger ...

Prédication audio 
Philippe ROIG:


lundi 31 octobre 2016

ANNONCER, EST-CE PRECHER ?

ANNONCER, EST-CE PRECHER ?

(C. Blanc revue Esdras 2009/03 »)

La Bible n'en finit pas d'être traduite, c'est une excellente chose. Une diffusion toujours plus large de ce livre ne peut que réjouir le peuple chrétien. D'ailleurs celui-ci ne doit-il pas y travailler de tout cœur? Des traductions dans de nouvelles langues ne peuvent qu'être encouragées et les efforts renouvelés pour actualiser le texte de nos versions françaises en vue d'une lecture plus facile, d'une meilleure compréhension, ne peut qu'obtenir notre suffrage. Cependant, nous reconnaissons que la tâche des traducteurs n'est pas facile : Comment actualiser, en effet, sans atténuer la force des mots, tout en respectant ce que le commentateur Lipscomb écrivait : « On ne saurait trop veiller à exprimer les vérités de l'Ecriture dans le langage des auteurs inspirés » ?

C'est ainsi qu'on a pu lire dans des versions récentes le verbe « annoncer » au lieu de «prêcher». C'est le cas observé, entre autres exemples, dans Rom. 10/14-15 : « ...comment entendront-ils s'il n'y a personne pour le leur annoncer ? Et comment y aura-t-il des gens pour l'annoncer s'ils ne sont pas envoyés ? ». Notez, ici, dans cette version contemporaine que le mot « prédicateurs » a été remplacé par l'expression « gens pour l'annoncer». D'autres versions toutes aussi récentes ont préféré traduire ce verbe grec du Nouveau Testament par « proclamer ».

Les différences notées dans le vocabulaire des versions françaises sont-elles importantes au point de devoir nous interroger? Commençons d'abord par examiner le choix des mots fait par l'auteur sacré ? E. SAUER écrivait : « Pour exprimer une idée sans erreur, il faut choisir très soigneusement les mots correspondants... le mot peut être considéré comme le corps de la pensée, donnant à l'esprit sa "visibilité" et sa forme... ». On a tout lieu de penser que Paul, penseur comme il l'était, a employé les mots appropriés dont la signification était claire pour les destinataires de sa lettre. Dans le texte cité plus haut, et ailleurs, le verbe et le substantif qui en découle faisaient référence au héraut de l'époque, ce messager chargé de transmettre les messages officiels et solennels. Sans se livrer à une savante étude, on retiendra le commentaire de l'exégète Ed. HIEBERT au sujet du terme employé par Paul : « mot qui désigne celui qui fait une proclamation publique sur l'ordre d'un autre». Le dictionnaire grec indique que la racine de ce mot signifie «crier ». Le héraut est de nos jours un personnage quasi inconnu, quoiqu'il existe un « porte-parole » du gouvernement, ou des personnes chargées de la communication. Au Moyen âge, dans notre pays, le héraut d'arme était un officier dont les fonctions étaient, entre autres, de transmettre les messages et des proclamations solennelles. Les termes employés par Paul ont bien le sens d'annoncer, mais annoncer d'une manière particulière : publique, solennelle, sur l'ordre de quelqu'un. Ce qui s'accorde tout à fait avec le sens du mot « évangile ».

Il faut admettre que dans notre langue française, le mot «prêcher» s'est affublé au fil du temps d'une connotation religieuse plutôt négative : on y associe une idée de morale, de discours incompréhensible et ennuyeux. D'une manière générale on entend par « prêcher » : prononcer un sermon, dans certain cas, faire la morale. En outre, et dans un sens familier, on connaît l'expression « prêcher pour sa paroisse » !

Mais remplacer ce verbe « prêcher » par « annoncer » atténue forcément la pensée initiale de 1’apôtre. «Annoncer », c'est: faire savoir, communiquer, signaler, voire prédire en parlant des prophètes (définitions du dictionnaire). Or l'Evangile n'est pas une bonne nouvelle quelconque! le théologien YODER écrit dans son livre (intitulé « Jésus et le politique ») : « le mot EVANGILE ne signifie pas n'importe quelle bonne nouvelle, mais bien une information publique proclamée par un messager, en vue de commémorer un événement particulier et qui donne lieu à une fête lorsqu'elle est reçue ».

Dès le début de l'histoire chrétienne, cette proclamation publique de la mort de Christ sur la croix a toujours suscité des réactions : scandale chez les Juifs, folie chez les païens (1 Cor. 1/23). Mais « puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit» affirmait l'apôtre. Ce n'est probablement pas sans raison que Paul a écrit « nous, nous prêchons Christ crucifié » à des gens qui se gargarisaient de leur sagesse. Le choix du vocabulaire de Paul laisse entendre la haute opinion qu'il avait de sa fonction. Pour cette proclamation publique et solennelle l'apôtre de Christ était prêt à tout endurer, tout supporter : souffrances, sacrifices, emprisonnements, voire le martyr après avoir proclamé l'Evangile devant le tribunal impérial de Néron.

lundi 24 octobre 2016

La beauté de Christ

Prédication audio 
Philippe ROIG:


lundi 17 octobre 2016

PUISSANCE DES 2 OU 3

PUISSANCE DES 2 OU 3

par le Dr Ph. Gold-Aubert (Radio réveil 1976/11)
«Si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est aux deux, dit Jésus. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux» (Evangile selon Matthieu, 18:19-20).
Le secret d’un travail puissant du Saint-Esprit se trouve donc caché dans cet accord. Il n’est pas dans le nombre de ceux qui sont réunis, mais dans l’unité de leur foi. Il vaut mieux être deux ou trois vraiment unis, qu’un grand nombre sans cette unité. Pourquoi? Si un royaume est divisé contre lui-même, il n’a plus de puissance, le combat est intrinsèque. Ainsi en est-il de la cellule de prière. Ce ne sont pas nos paroles qui produisent l’exaucement, même si nous les répétons indéfiniment, c’est notre unité en Christ.
Qu’est-ce que cette unité? Elle ne se produit que lorsque Christ règne parfaitement sur ceux qui sont réunis. La chair — ce qui provient de la nature humaine — ne sert de rien. On peut se réunir toutes les semaines pendant des années et n’accomplir qu’une œuvre charnelle, sans aucune portée spirituelle. Cette unité est donc à réaliser. Plus encore à maintenir! Il faut la désirer ardemment pour la voir régner au milieu de nous et produire ses fruits. Pour être ainsi plongés ensemble dans le Saint-Esprit, il faut que chacun renonce à lui-même, à ses projets, à ses conceptions, à ses péchés (et les confesse), à ses chaînes. Il faut que tout lien avec l’Ennemi soit détaché. Ainsi la cellule de prière est d’abord le lieu de l’introspection : Où en suis-je avec Jésus? Est-il Maître de tout en moi? Ai-je abandonné totalement ma propre justice ? Suis-je en Christ ? C’est chaque jour ainsi qu’il faut prendre sa croix pour demeurer libre, parfaitement libre, dépendant de l’Esprit de Dieu, disant: «Ma volonté, Père, c’est Ta volonté!» La cellule de prière est donc le lieu le plus indiqué pour détacher les liens de l’iniquité. En moi d’abord — dans mes frères ensuite (voir Matthieu 18:18). Il peut y avoir des résistances dues à des chaînes cachées dont on n’arrive pas à se débarrasser. Souvent, c’est un dur labeur, et toute la soirée ne se passera qu’à essayer de trouver cette unité. Le Seigneur désire toute la place. Il ne peut cohabiter avec les idoles, les faux-dieux, l’orgueil, l’impureté ou le mensonge.
La cellule au sein de laquelle cette unité peut se réaliser devient un lieu où le Saint-Esprit agit avec puissance. Nous devenons ensemble le Corps de Jésus, son Esprit nous anime et nous révèle par les uns et les autres quel est le plan de Dieu, ce qu’il convient de demander dans nos prières, car nous ignorons ce qui est bon. C’est Lui qui peut alors nous inspirer. A quoi sert de prier hors du plan de Dieu ? «Faites donc, par l’Esprit, et en tout temps, toutes sortes de prières et de supplications», disait l’apôtre Paul (Ephésiens 6:18).
Dans cette unité avec Jésus — personnelle ou collective — commence le combat de la foi. Ce ne sont plus de vaines redites (des pater noster ou des litanies que l’on récite), mais le souffle du Saint-Esprit, dont nous ne savons «ni d’où il vient ni où il va» (Jean 3:8), qui ordonne notre adoration d’abord, notre intercession ensuite. Nous sommes «assis ensemble dans les lieux célestes en Christ» (Ephésiens 2:6). Le combat commence contre les puissances des ténèbres. Par la foi, nous les chassons et remportons la victoire. Ce que nous entrevoyons dans ces heures de communion, d’unité en Esprit, se réalisera. Le temps ne compte plus. La prière devient si ardente, les visions si abondantes, que l’on peut rester des heures en prière. Jésus est là et il fait bon avec Lui ! Sa présence ineffable est plus pour nous que toutes les joies de la terre. Son combat est plus important que tout problème personnel. «Christ en nous, c’est l’espérance de la gloire» (Colossiens 1:27).
Le fruit du Saint-Esprit ainsi répandu en nous est un amour débordant pour autrui. Un amour simple du sacrifice qui seul permet les grandes œuvres de Dieu. L’amour qui nous anime est contagieux, les critiques sont éliminées, la repentance vient dans le cœur. Si deux ou trois, unis de cette façon, entreprennent des réunions ou une action quelconque, une bénédiction intense reposera sur cet effort, il y aura des conversions, le Saint-Esprit sera donné avec abondance, les malades seront guéris, les liens ôtés.
On comprend pourquoi celui qui est «le diviseur» cherche à empêcher les enfants de Dieu de parvenir à cette unité en Christ. Dans le couple chrétien, par exemple, tout est donné pour que l’on arrive à cette unité parfaite, à une vie «dans les lieux célestes en Christ», mais il est bien rare que cela se réalise pleinement. Ou alors cela ne dure pas... on retombe dans les vues de la chair, on voit «l’autre», au lieu de voir Christ en lui, on est divisé. Alors les enfants en pâtissent, la prière n’est plus triomphante, on se sent faible, pas bien, fatigué ou incapable... Notre efficience spirituelle devient nulle, l’ennemi nous a neutralisés! L’engrenage est si terrible et les accusations que nous pouvons avoir contre l’autre si persistantes que l’Esprit de Dieu n’arrive plus à reprendre sa place dans notre foyer; celui-ci devient un enfer. Le ciel est parti...
Ce qui est vrai du couple (la cellule primitive de toute vie) est vrai aussi de la cellule de prière, qu’elle soit petite ou grande. Si le fruit du Saint-Esprit y est porté, elle devient le siège d’activités extraordinaires. Les visions reçues sont à la source de grandes œuvres. Des missions surgissent. Des messages donnés dans le lieu secret iront se répandre dans les églises par des prédications et dans le monde par des écrits ou des témoignages. La cellule se multiplie parce qu’elle est vivante. Sa force détruit le mal, répare l’injustice, crée l’amour entre les différentes dénominations chrétiennes, sauve les perdus, lie les puissances mauvaises et les tient en échec. Tout ceci parce que deux ou trois se sont livrés corps et âme à l’Esprit de Dieu. La croix de Jésus a passé en eux. Ils ne vivent pas dans le passé, dans le souvenir de la croix de Jésus, ils la veulent pour eux. Ils ne vivent pas non plus dans le futur, dans une attente sentimentale du retour de Jésus, ils hâtent son avènement. Ils vivent seulement dans le présent, car c’est aujourd’hui le jour du salut et leur victoire est acquise par la foi. La victoire de demain se prend aujourd’hui par la foi. Et alors nous la verrons s’accomplir!
Le «diviseur», Satan, est notre véritable ennemi, ce ne sont jamais les hommes. Eux se livrent à lui ou lui donnent prise et lui permettent d’agir par eux. Il ne faut donc jamais l’écouter. Chaque être humain est destiné, dans la pensée de Dieu, à devenir un temple de Son Esprit. Tout notre travail consiste à montrer aux hommes cette grâce inouïe et à leur indiquer comment y parvenir. Nous sommes alors, dès maintenant, des colonnes dans le Temple de Dieu.
Le combat spirituel le plus efficace est celui qui se livre dans la cellule de prière, car c’est là, mathématiquement, que l’unité peut être le plus aisément réalisée. Elle est le noyau de l’Eglise, elle est déjà le Corps, l’épouse de Christ. Polycarpe disait que deux ou trois chrétiens remplis de l’Esprit de Dieu suffisaient pour constituer l’Eglise. A ces deux ou trois s’agrègent les autres, les candidats à la plénitude de Dieu, qui feront que l’église vivra.
Ces deux ou trois peuvent être trouvés dans n’importe quel groupe ecclésiastique. Si vous êtes seul, cherchez-les ardemment jusqu’à ce que vous les trouviez. Alors la puissance du Saint-Esprit pénétrera dans votre église et renversera les montagnes des traditions, des cancans, des dépressions, des tristesses, des incapacités, des faiblesses... Ces montagnes seront jetées dans l’abîme. Et l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la gentillesse, la fidélité, la douceur, la tempérance, les remplaceront (voir Galates 5:22).
Quand nous déciderons-nous à servir le Seigneur ?

000000000

lundi 10 octobre 2016

Le Saint-Esprit, le souffle de vie

Prédication audio 
Philippe ROIG:


lundi 3 octobre 2016

ADORATION

ADORATION

Frank Unwin « extrait redemption tidings »
Un aspect essentiel de la vie Chrétienne nous est présenté
L'adoration est si bénéfique à notre vie spi­rituelle que nous faisons bien de prendre garde à 1'appel du Psalmiste:
« Prosternez-vous devant l'Eternel »
L'adoration est un privilège et une joie, c'est aussi une part importante de notre expérience Chrétienne, et cela pour plusieurs bonnes raisons,
ADORATION ET RELATION
L'adoration met en évidence notre relation avec Dieu. Elle rend possible la rencontre de l'homme avec Dieu.
Si nous comparons la première question de l'Ancien Testament, et la première question du Nouveau Testament, nous voyons que Dieu cherche l'homme et que l'homme cher­che Dieu.
Dans Genèse 3/9, Dieu cherche Adam et interroge : « Où es-tu ?»
Dans Mathieu 2/2, les Mages cherchent le Christ enfant et interrogent : « Ou est-il ?»
Dieu et l'homme désirent se rencontrer.
Ce désir est satisfait dans l'adoration. L'adoration amène Dieu jusqu'à nous et nous élève jusqu'à Dieu, et cette rencontre apporte une joie mutuelle.
Jésus dit : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en Esprit et en vérité » (Jean 4/24).
Marie dans le Magnificat déclare :
« Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur » (Luc 1/46-47)
C'est là, la véritable adoration, elle est dans sa nature essentiellement spirituelle et ne demande ni cérémonie, ni rite ; elle n'est confinée en aucun lieu géographique, ni aucun temps, le saint le plus humble dans tous les temps est capable d'adorer le Seigneur et de se réjouir dans la présence de Dieu.
Nous adorons pour rencontrer Dieu et pour approfondir notre communion avec Lui.
ADORATION ET LOUANGE
L'adoration par ailleurs exprime notre gratitude envers Dieu. C'est pour cela que le Seigneur demande la louange et l'adoration, et non pas pour Lui-Même, mais pour notre propre bien. Cela concerne notre jugement. Le sens même des mots « louange » et « adoration » nous aide à comprendre ce fait.
« Louange » vient du Latin, avec le sens de « prix »,
« Adoration » se rapporte à la « valeur ».
Ainsi, nous adorons ce que nous estimons digne de valeur et notre louange est proportionnée au prix évalué.
Un faux sens des valeurs conduit à l'idolâtrie.
Trop d'importance donnée à l'ar­gent conduit à l'adoration de Mammon.
C'est pourquoi adorer Dieu comme nous devons le faire, implique une connaissance réelle de Son amour et de tous Ses attributs. Toute sous-estimation, inévitablement affecte notre adoration et peut la rendre inacceptable pour Dieu. Par exemples adorer Dieu en tant que Créateur, c'est bien, mais ce n'est pas suffisant.
Le Psaume 19 met cela clairement en évidence. Il commence : « Les cieux racontent la gloire de Dieu........» puis des œuvres de Dieu, David, passe à la Parole de Dieu.
« La loi de l'Eternel est parfaite », (Verset 7) Finalement, il déclare,
« 0 Eternel, ma force et mon LIBERATEUR ! »
La Rédemption, non la création, donne la révélation la plus grande de Dieu. Ses œuvres excitent notre admiration et tournent nos pensées vers Lui. Mais Sa Parole Le révèle comme Rédempteur.
La Rédemption met en évidence Son amour pour nous. Mais «Dieu prouve son amour, envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous», (Romains 5/8).
« Dieu a tant aimé le monde qu'IL A DONNE Son Fils unique » (Jean 3/16)
Ainsi, apprécier ce qui est inférieurs : «Son pouvoir Créateur» et ignorer ce qui est supérieur : «Son amour Rédempteur» est folie et montre un sens faussé des valeurs.

ADORATION ET REDEMPTION
C'est seulement lorsque nous réalisons la rédemption de nos âmes que nous adorons Dieu comme il convient. Connaissant le prix de notre salut : «Sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que pus avez été rachetés..... mais par le sang précieux de Christ.» (1 Pierre 1/l8,I9) nous sommes remplis de gratitude envers notre Sauveur. Son amour engendre notre amour, «Nous l'aimons parce qu'il nous a aimés le premier». (Jean 4/19). Le résultat est, que notre adoration est centrée sur Christ. Jésus est notre Médiateur et nous avons accès auprès du Père par le Fils. Notre adoration exprime notre compréhension, maintient notre sens des valeurs et nous garde à un niveau constant.
ADORATION ET TRANSFORMATION
Ayant été amené en présence de Dieu par l'adoration, nous som­mes bénis plus encore en venant sous Son influence. Le milieu nous transforme : nous réagissons suivant ce qui nous entoure. Nous constatons facilement les transformations subies par un individu suivant le milieu où il est placé. A plus forte raison les transformations sont réalisées lorsqu'il y a communion avec Dieu.
Après cette étude, nous disons de tout notre cœur
« Ô ! VENONS ADORER le SEIGNEUR »

000000000

lundi 26 septembre 2016

Le privilège de l'onction

Prédication audio 
Philippe ROIG:


lundi 19 septembre 2016

Le Tabernacle

Prédication audio 
Philippe ROIG:


lundi 12 septembre 2016

Saul Rejeté de Dieu et Après

Prédication audio 
Philippe ROIG:


lundi 5 septembre 2016

La Joie Véritable

Prédication audio 
Philippe ROIG:


L’AMOUR

L’AMOUR

F.Gallice « lumière du monde 1950.04 »

DANS la Parole de Dieu, messagère exquise et révélatrice de Son amour infini pour quiconque s'en délecte, il est fréquemment fait mention des arbres, surtout des arbres fruitiers, portant du fruit selon leur espèce (Genèse 1/11).
Afin de nos pas multiplier les citations, voici maintenant la dernière : Apocalypse 22/2 « Il y avait un arbre de vie qui donne douze récoltes, produisant ses fruits chaque mois. » Quelle extraordinaire bénédiction ! En attendant l’accomplissement assuré de cette glorieuse promesse, essayons de méditer  pieusement ce fruit sublime du St-Esprit « l'AMOUR ».
Pour introduire ce sujet, qui nous dépasse tous, il faudrait écrire de nombreux volumes, car c'est bien la plus grande chose au monde qui seule, subsistera éternellement. (1 Corinthiens 13/13).
Pour bien le décrire, il faut l'avoir goûté, et pour le posséder, il faut qu'il nous possède et nous lie à Dieu par ses cordages (Osée 11/4). Au temps de Josué, Dieu avait donné par une promesse, Canaan à Israël, mais Israël dût en faire la conquête effective (Josué 5/15).
Pour le saisir, il faut tout d'abord se laisser saisir par CHRIST — Philippiens 2/12 — et être lié à LUI par le St-Esprit (Actes 20/22).
Jésus est le Bien-aimé de Dieu, mais Il doit de même devenir le nôtre en esprit et en vérité car Il est l'âme même du divin amour. Comment ne pas l'aimer à outrance, à l'excès, Lui qui nous a aimés le premier (1 Jean 4/10). C'est alors que nous comprendrons le langage du Cantique des Cantiques (1/3-4) « C'est avec raison que l'on T'aime car Ton amour vaut mieux que le vin ! »
La seule bannière que Christ a déployée fut l'AMOUR ; et c'est la seule qui gagne les batailles, car l'épée fait courber le cou, mais l'amour fait courber les cœurs !
Celle-ci doit constamment flotter sur la vie de Ses rachetés pour qu'ils soient gardés et maintenus dans Son amour (Jude 21).
Chère Jeunesse de passage ici-bas, demandez à la hâte, comme le geôlier de Philippe, la véritable lumière du ST.-Esprit. Sortez de votre prison, de votre esclavage, du monde en péril, et CHRIST vous éclairera (Ephésiens 5/14). C'est alors que vos yeux s'ouvriront et que votre vie, transformée par la grâce d'En Haut, n'aura qu'un but unique qui ne cessera de grandir comme un arbre planté prés du courant d'eau qui donne son  fruit en sa saison (Ps. 1/3).
Laissez-vous   donc   ravir   entièrement par Christ et il    deviendra votre vie ; et étant  attachai  à Lui , votre devise suprême sera : « AIMER CELUI QUI  VOUS A TELLEMENT  AIMES »  Le servir et lui être entièrement agréable. (Colo. 1/10)
C'est alors que  le Seigneur sera glorifié si vous portez du fruit et vous serez de vrais disciples (Jean 15/8). Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour (1 Jean 4/8)

Etudiez à genoux  ce suprême sujet, et votre conclusion sera : « Triompher par Son amour » et  vivre pour  lui plaire.