lundi 25 avril 2016

La Croix, toujours la Croix, rien que la Croix

Prédication audio 
Philippe ROIG:


lundi 18 avril 2016

La Doctrine du Salut

Prédication audio 
Philippe ROIG:


SOUMISSION ET RESISTANCE

SOUMISSION ET RESISTANCE

« La bonne semence 1956/03/21-23 »
Il y a deux grands secrets de la victoire sur les assauts de Satan. Se soumettre à Dieu et résister au diable, par la foi que ce que Dieu a dit est vrai, soutenu par sa puissance souveraine.
Vous ne pouvez remporter aucune victoire sur le diable si vous refusez de soumettre votre volonté à Dieu. Comment donnerait-il de la puissance à quelqu’un dont la volonté ne lui est pas sujette ? Ainsi la première question, dans tous nos conflits avec l’ennemi de notre âme est de bien arrêter devant Dieu que nous voulons Lui être soumis, que nous nous défions de notre propre volonté. Jusque-là nous ne ferons aucun progrès. Qu’y a-t-il dans la volonté de Dieu que vous vous rebelliez contre elle ? Dieu n’a pas épargné son propre Fils mais il l’a livré pour nous à la mort de la croix afin de nous sauver de l’enfer et de nous donner une place devant Lui, celle de son Fils bien-aimé, pour partager Sa gloire et sa joie avec Lui pour jamais. Pourrait-Il faire pour nous quelque chose qui ne soit pas pour notre plus grand bien ? Sûrement non ? Alors pourquoi nous rebeller contre Sa volonté ?
On ne saurait trop y insister, si vous voulez connaître le vrai bonheur dans votre âme il vous faut une volonté abandonnée à Dieu. Une âme en désaccord avec Dieu est en désaccord avec la seule personne dans l’univers qui puisse remplir le cœur de paix et de bonheur, de repos et de puissance.
Vous direz : Mais comment contraindre ma volonté, naturellement rebelle ? En n’en ayant point et en considérant ce que Dieu est, ce qu’il a fait, ce qu’il vous dit. Etre occupé de « ses compassions » tel est le secret (Romains 12/1-2).
Ensuite un second point est de « résister au diable ». Le Diable ne vous donnera jamais la paix du cœur. Il ne le peut pas, en aucune manière, quels que soient les appâts qu’il puisse vous présenter. C’est seulement l’amorce du piège prêt à se détendre. Si vous vous laissez entraîner à jouer avec lui, vous ne pouvez vous attendre à récolter, de lui, autre chose que la misère.
« Mais comment puis-je résister au diable, direz-vous ? Son pouvoir dépasse trop ma force pour que je lui tienne tête ! » Cela est vrai, mais souvenez-vous que Christ a vaincu l’ennemi, et que ce n’est pas par votre propre force mais par la puissance de la Parole de Dieu que vous avez à lui résister. La Parole de Dieu a en elle sa propre puissance, souveraine. Quand vous employez la Parole de Dieu, avec la simple foi et la confiance que Dieu est derrière sa Parole avec toute sa Puissance, le diable ne peut que s’enfuir.
Si le diable cherche à jeter le doute dans votre esprit quant à votre salut, résistez-lui en citant Jean 3/16 ou quelque autre passage de même sens. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle ». Le Seigneur a dit : « quiconque croit en Lui ne périsse pas », et Sa puissance est engagée à faire qu’il en soit ainsi. Dieu l’a dit. Qui pourra changer cela î Sa toute-puissance accomplira ce qu’il a dit. Le diable s’enfuira si vous employez ainsi la Parole de Dieu contre lui, avec une foi inébranlable. Ce n’est pas ce que vous ressentez mais ce que Dieu a dit qui compte.
Si le diable cherche à vous faire tomber dans quelque péché en vous suggérant : « Cela n’est pas si mauvais. Tout le monde le fait. Tu ne voudrais pas paraître si vieux jeu ou si original en faisant différemment ? », citez-lui la Parole de Dieu avec une volonté abandonnée et une confiance inébranlable dans sa Puissance pour appuyer sa Parole, et le diable devra s’enfuir. Le Seigneur, lui-même, est notre modèle en cela. Quand il fut « tenté par le diable », il employa la Parole. Il ne se borna pas à prier à ce sujet. Il se tourna vers le diable avec l’autorité de la Parole de Dieu. Il ne demanda pas une légion d’anges pour mettre le diable en fuite. Il ne déploya pas son propre pouvoir éternel en tant que Fils de Dieu, mais il fit ce qui est demandé à tout homme dépendant ; il employa la Parole de Dieu. Pour lui cela était suffisant, et définitif. Il avait pris volontairement place sur la terre comme un homme, de sorte qu’il n’employait d’autre ressource que celle qui avait été donnée à l’homme, Il ne comptait sur aucun autre pouvoir que sur celui, irrésistible, de la Parole de Dieu.

Et quand le plus faible enfant de Dieu emploie cette même Parole avec une confiance sûre en sa véracité et dans un esprit de soumission à son autorité, il jette, contre l’ennemi, la foudre d’une puissance souveraine et d’une autorité à laquelle il ne peut résister et devant laquelle il s’enfuit. Vous maniez l’autorité toute-puissante et divine contre l’ennemi quand vous employez contre lui la Parole de Dieu. Ne l’oubliez jamais.

lundi 11 avril 2016

NOTRE PRESENCE AU CULTE

NOTRE PRESENCE AU CULTE

« Revue Viens et vois 1941/11 »

Thomas n’était pas avec les disciples rassemblés le jour de la résurrection (Jean XX, 24-29). Il était attristé, troublé, découragé par la perte de son Maitre ; comment le Messie, le Sauveur d’Israël si longtemps attendu avait-il pu être calomnié, blessé, outragé, crucifié par les chefs du peuple, par ceux qui connaissaient le mieux la loi et les prophètes ? Tandis que les disciples s’encouragent mutuellement, Thomas reste seul et se trouve privé de voir le Sauveur ressuscité, qui apporte la paix à tous ces cœurs craintifs et troublés.
Nous tenons-nous aussi parfois à l’écart des bénédictions dispensées par le Seigneur à ceux qui l’entourent, et qui cherchent auprès de lui enseignement et bénédiction ? Privés et affaiblis, nous-mêmes, nous n’apportons pas à nos frères l’encouragement de notre présence dans la prière et l’humilité.
Thomas glisse dans l’incrédulité, il ne peut pas croire au tombeau vide, à l’apparition du Maitre à Marie et aux disciples. Sans force, sans joie, éloignés de nos frères, absorbés en nous-mêmes, nous ne saisissons plus la vérité bienfaisante, le mot divin nous échappe ; restés à côté de la source, nous ne pouvons plus puiser, nous ne voyons plus le Seigneur qui a dit : « Je suis avec vous tous les jours. »
Une semaine plus tard (une longue semaine d’obscurité et de chagrin), Thomas est avec les autres disciples dans la chambre haute, les portes soigneusement fermées, et le Maitre vient une fois encore apporter sa paix. Plein de patience et d’amour pour sa brebis égarée, il lui dit : « Avance ici ton doigt, regarde mes pieds, avance aussi ta main !... » Quelle confusion pour Thomas, comme il se souvient alors du Maitre qui leur parlait de sa mort, de son départ pour la maison du Père, de ses souffrances !... Dans la joie et l’adoration, le disciple s’écrie : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » La paix du Christ l’inonde, cette paix qui nous élève au-dessus des circonstances, des soucis, des chagrins dans la réalisation de notre appel céleste et de la présence de noire bien-aimé Sauveur.


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