lundi 30 mai 2016

JONATHAN L'HOMME QUI AGIT AVEC DIEU

JONATHAN L'HOMME QUI AGIT AVEC DIEU

(Donald Gee  revue « lumière du monde 1947/01 »)
J’ai été sollicité pour écrire quelque chose aux jeunes gens qui désirent servir le Seigneur. Récemment, l’histoire de Jonathan qui se trouve dans I Samuel chapitre 14, m’a personnellement beaucoup aidé dans ce domaine du service. Et tout particulièrement grâce au verset 45, où il est dit que « Jonathan agit avec Dieu » lorsqu’il remporta une si grande victoire sur les Philistins.
Ci-dessous sont les quelques remarques que j’ai noté dans la vie de cet homme qui fut un collaborateur de Dieu :
1.    La pensée clairvoyante de Jonathan.
Les Philistins étaient les ennemis du peuple de Dieu, et par suite les ennemis de Dieu également. Par conséquent Jonathan savait qu’il était de son devoir de les détruire, et qu’il n’avait pas à discuter ni à tergiverser. Tout d’abord les jeunes gens qui désirent servir Dieu doivent être convaincus en eux-mêmes qu’ils sont du côté du Seigneur, et que Satan ainsi que tout ce qui est mal est leur ennemi. Pour accomplir un service effectif pour Dieu nous devons être clairvoyants, comme Jésus le fut, pour discerner la différence essentielle qui existe entre la justice et l’injustice, la vérité et l’erreur, la lumière et les ténèbres. (Marc 3/23-26 : Jésus les appela et leur dit sous forme de paraboles : « Comment Satan peut-il chasser Satan ? Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut subsister ; et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison ne peut subsister. Si donc Satan se révolte contre lui-même, il est divisé et ne peut subsister, mais c’en est fait de lui. »
2.   Le courage de Jonathan.
La connaissance ne suffit pas par elle-même ; il doit aussi y avoir l’action. Saül avait autant de connaissance que Jonathan mais « il se tenait à l’extrémité de Guibéa, sous un grenadier » (verset 2). Pour le servir, le Seigneur Jésus, a besoin d’hommes remplis de courage, des hommes qui risqueront leurs vies, leurs aises, leur popularité. Un réveil ne peut continuer que lorsqu’il est mené par des hommes à l’action courageuse : des hommes qui disent comme Jonathan «Viens, allons ! ». De tels hommes inspirent toujours les autres ainsi que le fit Jonathan pour son porteur d’armes. Si nous avons le courage d’attaquer le mal avec Dieu, nous n’avons point besoin de craindre la solitude. D’autres viendront toujours se joindre à nous.
3.    Jonathan choisit ses conseillers avec sagesse.
« Il n’en dit rien à son Père » (verset 1). Tous les sages serviteurs de Dieu cherchent conseil, et les jeunes gens, tout particulièrement, doivent veiller et prier, pour ne pas tomber dans ce péché si fréquent, à savoir la folle pensés qu’ils se figurent tout, connaître. « Avec prudence tu feras la guerre » (Proverbes 24/6). Mais il est très important de choisis de bons conseillers. Saül déplaisait déjà à Dieu et ne savait quel chemin choisir. Jonathan savait que son Pore n’approuverait jamais sa courageuse décision d’attaquer l’ennemi, en face de sa supériorité écrasante. Il est inutile que nous nous appuyions sur un peuple rempli de doutes et de craintes alors que nous désirons faire un acte de foi. Nous devons aller vers ceux qui ont également Foi en Dieu.
4.   Jonathan connaissait les voies de Dieu,
La vraie foi est fondée sur la connaissance du Dieu vivant, tel que Jonathan le déclara lorsqu’il dit à son écuyer : «Rien n’empêche l’Eternel de sauver au moyen d’un petit nombre comme d’un grand nombre » (verset 6). Jonathan se souvenait de l’histoire de Samson, et de Gédéon, et de Barak, et de Josué, et de Moïse et d’Abraham. Notre foi doit être fondée sur l’étude des Saintes Ecritures, et nous avons un grand avantage sur Jonathan, puisque nous pouvons étudier une histoire beaucoup plus complète. La foi n’est pas de la présomption, elle n’est pas fondée sur nos propres désirs, ou sur notre ambition, pas même sur les témoignages ou les expériences des autres. Chacun de nous doit connaître Dieu pour lui-même ainsi que Ses Voies. Le sûr moyen pour parvenir à la vraie connaissance de Dieu, l’est par Sa Parole, et particulièrement par celle qui nous est révélée par Son Fils.
5.   Jonathan chercha un signe venant de Dieu.
Il est souvent prudent de s’arrêter à quelque signe secret venant de Dieu (comparez la toison de Gédéon - Juges 6) ; mais il est important de conserver cela dans nos propres cœurs et de ne pas le dire aux autres. Jonathan et son écuyer avaient un tel signe (versets 9 et 10). Ce signe apporta à Jonathan l’assurance que Dieu lui donnerait la victoire. Certains des signes que nous pouvons avoir au service du Seigneur peuvent être : une invitation qui nous est donnée sans que nous la cherchions ; la réception d’argent pour nous permettre d’accomplir quelque projet ; la fermeture d’une porte et l’ouverture d'une autre. Nous devons nous baser sur des indices certains, tout comme Jonathan le fit, et non pas sur quelque chose de superstitieux ou d'insensé. Aujourd’hui, le Saint-Esprit nous guide sûrement.
6.   Jonathan renouvela sa force.
Lorsque Jonathan s’affaiblit en poursuivant son ennemi, il se rafraîchit en mangeant un peu de miel (verset 27). Ceci lui éclaircit les yeux et le rendit capable de continuer tout comme un nouvel homme. Le peuple qui était avec lui craignait d’agir comme lui, à cause du serment insensé de Saül, et ainsi la victoire ne fut jamais rendue parfaite. Durant tout notre service pour Dieu il est bon de nous souvenir que nous devons parfois nous reposer, et retremper nos âmes dans les joies célestes. Il est une erreur facile, conséquence du zèle de la jeunesse, qui consiste à ne jamais s’arrêter en vue d’un rafraîchissement personnel, mais à continuer de prêcher sans cesse, et de voyager et de travailler et de lutter dans la bataille sans arrêt. En fin de compte nous n’en faisons pas davantage. Se trouver seul avec Dieu, délecter le  miel de sa parole, et la douceur de sa présence, n’est pas une perte de temps.
7.   Jonathan aima son rival.
La chose la plus splendide dans, toute la belle vie de Jonathan, a été son grand amour pour David. « Il l’aima comme sa propre âme » (Chapitre 20, v. 17). La leçon particulière qui se dégage pour nous de cet amour, est que Jonathan savait que David était destiné par Dieu à posséder le Trône que normalement il devait hériter lui-même. En de telles circonstances, la plupart des hommes auraient été remplis d’envie à l’égard de David, et de soupçons qui auraient rendu impossible toute amitié.
Mais l’amour qui était dans le cœur de Jonathan triompha de toute chose. Nos plus grandes victoires dans la vie et le service sont toujours réalisées sur nous-mêmes. C’est lorsque nous sommes préparés à faire face à un autre qui peut avoir de plus grands dons, que nous faisons preuve d’une compréhension de l’Esprit de Christ peu commune mais splendide. Le vrai serviteur de Christ est appelé à une vie de renoncement à lui-même, et ce sont ceux qui le plus réellement meurent à eux-mêmes, et à toutes leurs ambitions et éloges, qui apportent la vie et la victoire aux autres.

Enfin, c'est lorsque nous faisons comme Jonathan le fit, et que nous travaillons AVEC Dieu, que nous obtenons le plus grand succès dans toute activité chrétienne. Il est de beaucoup plus important de travailler AVEC Dieu, que de travailler POUR Dieu Beaucoup sont très affairés à travailler pour Dieu, mais ils ne se tiennent pas toujours dans le centre de la volonté de Dieu, et ne travaillent pas AVEC Dieu. Etre ouvrier AVEC Dieu est la forme la plus élevée de du service chrétien, et c’est la vraie essence du ministère de la Pentecôte (voir Marc 16/20 « Le Seigneur travaillait AVEC eux, et confirmait la Parole par les miracles qui l’accompagnaient. » (1 Cor. 3/9) : « Nous sommes ouvriers AVEC Dieu » - 2 Cor. 6/1- « Puisque nous travaillons AVEC Dieu... »

lundi 23 mai 2016

Le comportement Chretiens

Prédication audio 
Philippe ROIG:


RÉSURRECTION

RÉSURRECTION

J. Perrier (La Solidarité Sociale). Revue « Le réveil »
C’était un vieil évangéliste qui connaissait sa Bible par cœur, mais qui pourtant la relisait inlassablement, comme si elle était toute nouvellement éditée. Il disait souvent: «Je la relis, et toujours des commentaires nouveaux s’ajoutent à ma bibliothèque; mais pas des commentaires comme vous en avez peut-être dans votre bibliothèque, reliés sous cuir rouge. Dieu lui-même écrit le commentaire, en faits divers, dans la vie. Tenez: je vais vous raconter un petit fait qui m’est revenu à la mémoire en relisant avec vous l’histoire de la Samaritaine (Jean 4).
* * *
Un jour — (je puis dire un jour, bien qu’il fût trois heures du matin) — je fus tiré de mon sommeil par des coups furieusement frappés à ma porte. Je me hâtai de descendre et d’ouvrir. Un homme était debout devant moi. Il me dit:
-   Monsieur, accepteriez-vous de venir prier au chevet d’une jeune fille qui est en train de mourir ?
-   Mais, certainement, dis-je. Laissez-moi seulement le temps de m’habiller.
-   Ecoutez, dit-il, je ne veux pas vous prendre au dépourvu. La maison où je vous mène est une de ces maisons que...
-    Je vous écoute.
-   ...Qu’on appelle généralement, reprit-il, maisons de honte. Cette jeune fille semble avoir entendu parler de vous; peut-être vous a-t-elle déjà entendu dans votre mission du port. Voilà les circonstances. Venez-vous quand même ?
-    Je vous suis.
Je trouvai cette jeune fille, en effet, au bord de la mort. Elles étaient trois ou quatre dans la chambre, bouleversées à la vue de leur camarade qui s’enfonçait lentement dans la terreur et la paralysie de l’anéantissement. Il y avait une petite lampe sur la table de nuit. Je me penchai sur le visage amaigri et blanc, où continuaient à vivre deux yeux fiévreux et deux minces lèvres exsangues qui se pressaient pour ne pas, sans doute, laisser échapper de plainte.
-   Je ne pense pas, dit-elle soudain, alors que je scrutais son visage pour essayer de me souvenir, je ne pense pas que vous me connaissiez; mais moi, je vous connais; je vous ai entendu, il y a un an. S’il vous plaît, redites-moi ce que vous avez dit alors. Je vais mourir, bien qu’elles pensent que je me trompe. S’il vous plaît, n’y a-t-il pas une histoire que vous avez racontée ce jour-là?... Oui, ajouta-t-elle, alors que je la questionnais du regard, oui, vous savez bien, celle qui s’est perdue, la brebis...
Ah! Me dis-je, c’est Dieu lui-même qui me montre ainsi le chemin.
* * *
Je lus l’histoire de la brebis perdue et celle du Bon Berger qui donne sa vie pour ses brebis, afin qu’elles aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance. Et je sentais quelle était ma responsabilité en ce moment: cette pauvre fille m’écoutait avec avidité, et ses compagnes, silencieuses, immobiles, faisaient autour de moi le plus étrange auditoire qui se pût concevoir.
Je me mis à genoux pour prier. Elles se mirent toutes à, sangloter. Ah! cette sensation qui s’empara soudain de moi que le Seigneur était présent, et qu’il intercédait, lui aussi, pour cette malheureuse qui allait mourir, pour ces autres qui vivaient pire que des mortes !
Je me souviendrai toujours de l’expression de joie intense qui, lorsque je me relevai, transfigurait les traits de la pauvre moribonde. Ah! cria-t-elle, comme c’est merveilleux! Oui, je sens que le Bon Berger m’a prise à Lui ! Ôh! n’est-ce pas merveilleux?
Telle était la transformation subite qui venait de se manifester en elle, que je crus un instant que la santé allait y trouver, elle aussi, son chemin de Damas, et je partis avec cette espérance, promettant de revenir bientôt. Je revins en effet, mais elle n’était plus. Ah! Dis-je, Il l’a prise à Lui, dans son bercail !
* * *
Quelques années plus tard, je prêchais dans une ville du Nord. A l’issue du service, une jeune femme s’approcha de moi.
-   Vous ne pouvez pas vous souvenir de moi, me dit-elle en souriant; mais je veux vous dire que j’étais là lorsque vous êtes venu prier près du lit de Marie.
-    Marie? fis-je étonné. Qui était Marie ?
Elle eut de la peine à m’expliquer quelle maison c’était, et qu’elle en était sortie.
-   J’ai voulu à plusieurs reprises vous écrire, reprit-elle, pour vous dire comment elle était morte. J’étais là, seule, au moment où elle a rendu l’âme. Je ne puis vous expliquer. C’était incompréhensible qu’elle fût si joyeuse en entrant dans un tombeau !
-   Y entrait-elle vraiment ? dis-je. Et ne devons-nous pas croire plutôt qu’elle entrait dans la vie? Je me souviens, maintenant: je lui avais parlé du Bon Berger qui porte sa brebis perdue, la ramène...
-   Oui, et en mourant, elle disait: il me porte, il m’emporte! Puis elle est morte. Je voulais vous écrire cela; je ne sais pourquoi je ne l’ai pas fait. Je voulais vous dire aussi que le Bon Berger qui a emporté Marie m’a prise, moi aussi.

-      Ah ! Dieu merci, m’écriai-je ! Ainsi, ce fut une double résurrection: pour celle qui entrait dans le tombeau, et pour vous qui en sortiez, et à qui la vie a mille revanches à offrir, sous sa direction à Lui, Lui que nous appelons Bon Berger parce qu’il s’est Lui- même donné ce nom. »

lundi 16 mai 2016

Schamgar Les chemins détournés

Prédication audio 
Philippe ROIG:


LES DEUX NATURES DE CHRIST

LES DEUX NATURES DE CHRIST

Revue « Le réveil »
 «La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père» (Jean 1/14).
Ce passage de l’Ecriture, dans sa brièveté, touche à un sujet si important qu’il réclame de notre part beaucoup de temps et d’attention. Ce sujet, cette vérité, c’est l’incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. Jean nous dit que «la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous».
L’Eternel Dieu a réellement pris sur lui la nature humaine afin de sauver les pécheurs. Il est devenu homme, comme nous, en toutes choses, excepté le péché. Il est, comme nous, né d’une femme, quoique d’une manière miraculeuse.
Il a passé par tous les stades de la croissance; d’enfant, il est devenu adolescent, d’adolescent, il est parvenu à l’état d’homme fait, il a cru, nous dit Luc 2/52, en stature et en sagesse.
Il a eu faim, il a eu soif; il a mangé, bu, dormi, il a été fatigué, il a pleuré, il s’est réjoui, il a éprouvé de l’indignation, de la compassion.
Fait chair, il a donc eu un corps, et dans ce corps, — son corps lui servant comme à nous d’instrument — il a prié, il a lu les Saintes-Ecritures, il a été tenté, il a dû soumettre sa volonté d’homme à celle de son Père. Et finalement, c’est ce même corps qui a souffert les tortures de la crucifixion, c’est le sang qui coulait dans ses veines qui a été répandu pour le péché des autres hommes; ce corps a connu la mort, il a été enseveli, il est ressuscité, il est monté au ciel. Et pendant tout ce temps, Jésus était Dieu aussi bien qu’homme! L’union des deux natures de Christ en une seule personne est l’un des plus grands mystères de la religion chrétienne. Ce serait le profaner que de l’approcher, poussé uniquement par la curiosité naturelle à l’esprit non régénéré. Il faut l’accepter avec respect et adoration.
Mais si nous ne pouvons pas expliquer l’union des deux natures de Christ, nous ne devons pas nous désintéresser d’un sujet aussi profondément édifiant et consolant pour l’âme chrétienne. Examinons donc, sans vouloir le sonder, ce fait prodigieux à la lumière de certaines évidences qui apparaissent clairement à la lecture des Ecritures.
Bien que notre Seigneur ait été à la fois Dieu et homme, ses deux natures sont demeurées distinctes l’une de l’autre. A aucun moment de la vie terrestre de Christ, elles ne se sont confondues, ou ont été absorbées l’une par l’autre. Christ ne s’est jamais dépouillé de sa divinité, il l’a seulement voilée, enrobée, pourrions-nous dire, dans son humanité. Et son humanité n’a pas été différente de la nôtre, quoique, de par son union avec Dieu, elle ait revêtu une noblesse et une dignité que la nôtre ne connaît pas. Christ, dès l’instant de son incarnation, a été un homme parfait. Celui qui est monté au ciel et qui s’est assis à la droite de Dieu pour intercéder pour les pécheurs est homme autant que Dieu. Celui qui a souffert sur la croix pour le péché du monde, et qui a été fait péché pour nous, n’a jamais cessé d’être Dieu, Dieu manifesté en chair.
Mais si Christ n’a, à aucun moment, cessé d’être la Parole éternelle, il ne serait pas exact de dire que sa nature divine s’est constamment manifestée durant son ministère terrestre. Nous l’avons déjà dit, cette nature divine s’est plu parfois à se voiler. Nous n’avons pas à expliquer pourquoi à certains moments, elle était voilée, tandis qu’à d’autres, elle se manifestait d’une si éclatante manière, cela, c’est le secret de Dieu, mais ce serait une hérésie que de prétendre que Jésus a parfois cessé d’être pleinement et entièrement divin pendant qu’il était sur la terre.
D’aucuns pourraient trouver superflue la distinction que nous faisons entre les deux natures du Seigneur. Au contraire, cette union jamais rompue, donne une valeur infinie à son œuvre de médiation ; elle le qualifie précisément pour devenir le Médiateur dont les hommes pécheurs avaient besoin. Notre médiateur peut sympathiser avec nous, peut nous comprendre puisqu’il est homme, il peut aussi se présenter devant Dieu et traiter avec lui d’égal à égal, puisqu’il est Dieu.
Cette union donne également une valeur infinie à la vertu expiatoire du sang versé au Calvaire pour les pécheurs, puisque c’est le sang d’un Dieu aussi bien que celui d’un homme, qui a été répandu pour le monde.
Cette même union donne aussi une valeur infinie à la résurrection de Christ. Celui qui est ressuscité comme la tête du corps des croyants ressuscite en sa qualité de Dieu aussi bien qu’en sa qualité d’homme.
Méditons sur ces pensées, chérissons-les comme un trésor sans prix. Le second Adam dépasse le premier de toute la distance qui sépare le Créateur de la créature. Le premier n’était qu’un homme et il a succombé, le second était Dieu aussi bien qu’homme, et il a vaincu!
«La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous», conférant ainsi une grande dignité à notre corps mortel. Si faible et misérable que ce corps nous apparaisse, rappelons-nous que c’est un corps semblable au nôtre qu’a revêtu notre Seigneur Jésus-Christ et qu’il a emporté au ciel. En attendant que sonne pour nous aussi l’heure de la glorification, appliquons-nous «à marcher comme il a marché lui-même».

«Sans contredit, le mystère de la piété est grand: celui qui a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire» (I Tim. 3/16).

lundi 2 mai 2016

Dieu n'exauce pas

Dieu n'exauce pas…

Ruben A Torrey « revue l’appel du maitre »

a) Celui dont le cœur conçoit l’iniquité
(Psaume 66/18) « Si j'avais conçu l'iniquité dans mon coeur, Le Seigneur ne m'aurait pas exaucé. »
Le mot traduit par « concevoir » ou « regarder » signifie « considérer avec faveur », « approuver », « respecter ». Dieu n’écoute pas l’homme qui regarde le péché avec indulgence ou approbation, car lui-même a le péché en horreur. «Ses yeux sont trop purs pour voir le mal». (Habakuk 1/13)  «Tes yeux sont trop purs pour voir le mal et tu ne peux pas regarder l'iniquité». Les verbes hébreux «voir» et «regarder» sont les mêmes que celui qui est traduit dans le verset des Psaumes, cité plus haut, par «regarder» (V. D.). Nous devons avoir vis-à-vis du péché la même attitude que Dieu Lui-même, pour qu'il nous entende. — Si nous «regardons» le péché avec indulgence, Lui ne nous regardera pas du tout lorsque nous prierons. Nous avons ici une explication très simple du fait que tant de chrétiens prient sans être exaucés.
b)  Celui qui détourne l'oreille pour ne pas écouter la loi, est une abomination. Dieu ne l'écoute pas.
(Proverbes 28/9) « Si quelqu'un détourne l'oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination».                                                               
Si nous détournons l'oreille pour ne pas écouter ce que Dieu nous dit, Lui aussi détournera Son oreille de nos prières. Nous avons un exemple de ceci dans
(Zacharie 7/11-13) «Mais ils refusèrent d'être attentifs, ils eurent l'épaule rebelle, et ils endurcirent leurs oreilles pour ne pas entendre. Ils rendirent leur cœur dur comme le diamant pour ne pas écouter la loi et les paroles que l'Eternel des armées leur adressait par son Esprit, par les premiers prophètes. Ainsi, l'Eternel des armées s'enflamma d'une grande colère. Quand il appelait, ils n'ont pas écouté: aussi n'ai-je pas écouté quand ils ont appelé, dit l'Eternel des armées».
Bien des gens disent: «Les promesses de Dieu ne sont pas vraies. Il n'entend pas nos prières». Dieu a-t-Il jamais promis d'exaucer vos prières? Il a très clairement décrit la catégorie de gens dont II exauce les prières. Appartenez-vous à cette catégorie? Ecoutez-vous Sa Parole? Sinon, Il a formellement déclaré qu'il n'écoutera pas vos prières et en ne les exauçant pas, Il ne fait que tenir parole.
(Comp. Prov. 1/24, 25, 28. V.D). «Parce que j'ai crié et que vous avez refusé d'écouter, parce que j'ai étendu ma main et que personne n'a pris garde, et que vous avez rejeté tout mon conseil et que vous n'avez pas voulu de ma répréhension... Alors ils crieront vers moi, et je ne répondrai pas; ils me chercheront de bonne heure, mais ils ne me trouveront point».
c)  Celui qui ferme son oreille au cri du pauvre.
(Proverbes 21/13) « Celui qui ferme son oreille au cri du pauvre criera lui-même, et n'aura point de réponse».                                                                   

Si nous ne prêtons pas l'oreille au cri du pauvre en détresse, Dieu ne nous écoutera pas non plus, lorsque nous crierons vers Lui dans nos propres détresses. La maxime du monde est: «Aide-toi, le Ciel t'aidera». La vérité, c'est: «Le Ciel aide ceux qui aident les autres ».