lundi 29 août 2016

L'Eglise, et l'unité

Prédication audio 
Philippe ROIG:


JE TE FIANCERAI A MOI POUR TOUJOURS

JE TE FIANCERAI A MOI POUR TOUJOURS

par Daniel Guillaume (radio réveil 1977)
La foi occupe une place de choix dans la Bible. Elle y apparaît dès la première ligne: “Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre”. De toute évidence, aucun homme n’était là pour le voir !
Tout homme, quel qu’il soit, doit faire tout au long de sa vie des actes de foi. Chacun croit en toutes sortes de choses qu’il n’a jamais vues et dont la réalité ne peut être mathématiquement démontrée.
Mais qu’est-ce que la foi chrétienne?
Réfléchissez quelques secondes avant de lire plus loin et essayez de donner votre définition... Ce n’est pas aussi simple qu’il paraît.
Un tout jeune évangéliste voulant définir la foi saisit le verre posé sur le pupitre derrière lequel il parlait et, l’élevant devant lui, dit: “La foi, c’est ça”. Les auditeurs n’étaient guère plus avancés !
L’épître aux Hébreux dit (11:1): “La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas”.
Effectivement, croire est la base de la foi. Mais est-ce suffisant? Je crois en toutes sortes de réalités que je n’ai jamais vues et ne verrai sans doute jamais: Charlemagne, la Chine, la reine d’Angleterre...  Quelle influence cela a-t-il sur ma vie, particulièrement sur ma vie la plus profonde? A peu près aucune. C’est une foi morte.
Beaucoup de personnes croient en un Dieu créateur, et même en un Jésus historique... à peu près de la même façon que je crois en Charlemagne. Cette croyance n’a aucun impact sur leur vie et n’a rien à voir avec la foi chrétienne.
Mais que croyez-vous de Dieu, de Jésus-Christ, du Saint-Esprit, de la Bible? Un sondage dans le monde religieux donnerait, je crois, un important pourcentage de réponses équivalant à celle-ci: “Ce que je crois? Demandez-le à mon pasteur (ou à mon curé...). Je lui fais confiance”. Beaucoup n’ont jamais essayé d’approfondir cette question.
La foi suppose d’abord une certaine connaissance. Si son objet est vague, indéfini, ce n’est pas de la foi, c’est une opinion, une idée nébuleuse, inconsistante, qui ne mène à rien. La seule source pure de la foi chrétienne, c’est la Bible.
La théologie humaine, utile quand elle est fortement basée sur la Parole de Dieu, y a trop souvent ajouté des doctrines étrangères parfois en contradiction avec elle. Ou bien, comme de nos jours, elle l’a souvent jugée selon des critères prétendus “rationnels”, comme si la raison humaine pouvait comprendre Dieu en dehors d’une révélation divine. Cette nouvelle théologie prétend distinguer, dans la Bible, ce qui est “authentique” de ce qui ne l’est pas, ce qui est réalité de ce qui est légende. Les contradictions flagrantes entre les théologiens de cette école suffiraient à en démontrer le peu de valeur !
La connaissance ne suffit pas, ni une foi purement intellectuelle.
Pour aller au fond des choses, faisons un peu de vocabulaire ! En effet, les langues évoluent. On ne sait plus ce que les mots veulent dire exactement. Essayons de retrouver ce que signifie le mot foi. Il est la racine d’un certain nombre d’autres mots:
Se fier. — Pas de foi véritable si on ne se fie pas à Dieu. Nous aimons tellement mieux nous fier à nous-mêmes pour diriger notre vie... et dans les cas difficiles nous fier à des spécialistes. Il y en a dans tous les domaines: psychologues et psychiatres, conseillers matrimoniaux, conseillers de ceci... conseillers de cela... Ce n’est pas qu’ils soient inutiles, mais il serait bon d’examiner leurs conseils à la lumière de la révélation pour mieux discerner ce qui est juste et bon. C’est en cette révélation, la Bible, que nous pouvons avoir une entière confiance.
Le mot confiance vient aussi du mot foi. Savons-nous faire confiance à Dieu?
Le dicton “Aide-toi, le ciel t’aidera” n’est pas dans la Bible.
Le choix à faire, la direction ou la décision à prendre, doivent d’abord être soumis au Seigneur, si nous avons vraiment foi en lui. Et si Dieu ne nous a pas montré d’une façon claire la voie à suivre, dans l’urgence de la décision à prendre, faisons confiance à Dieu qui produit en nous le vouloir et le faire (Philippiens 2:13). Si nous faisons fausse route, il nous le montrera, même s’il nous laisse parfois faire des expériences pénibles... qui ont leur utilité, car “toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu” (Romains 8:28). Ne tombons cependant pas dans une exagération ridicule, comme cette dame qui priait Dieu de lui indiquer quel chapeau elle devait mettre pour sortir!... Dieu nous a donné des facultés pour nous en servir!
Confidence vient également du mot foi. L’homme a souvent besoin de se confier (encore un mot de la famille de foi) à un ami sûr. Quel ami plus sûr que le Seigneur !
Le prendre comme confident, quel privilège ! La Bible nous engage à lui faire connaître nos besoins, nos désirs, même les plus secrets. Disons-lui aussi nos peines. Le Saint-Esprit n’est-il pas appelé le Consolateur (Jean 14:16) ? Et pourquoi ne pas partager aussi nos joies avec lui ? C’est ainsi que nous trouverons avec lui une communion profonde, source de paix et de plénitude.
Enfin, nous pouvons nous confesser à lui, directement: “Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner... (I Jean 1:8 à 2:2). Le Saint-Esprit nous rend alors la paix.
Fidélité vient aussi du mot foi. Nous pouvons avoir entièrement confiance en Dieu, car il est fidèle. La Bible nous parle souvent de la fidélité.
Foi et fidélité sont étroitement liées. Mais si nous pouvons compter sur la fidélité de Dieu, Dieu peut-il compter sur la nôtre ? S’il n’en est pas ainsi, notre foi est de mauvaise qualité. Là encore, Dieu nous surpasse et de loin. Il est écrit:
“Si nous sommes infidèles, Dieu demeure fidèle” (II Timothée 2:13).
Et cela nous amène à un autre mot de la famille de foi:
Fédération. Fédéré vient d’un mot latin qui signifie: “acte de bonne foi", et désigne un traité, une alliance.
C’est dans un élan de foi que David dit: “Il (Dieu) a fait avec moi une alliance éternelle, en tous points bien réglée et offrant pleine sécurité. Ne fera-t-il pas germer mon salut et tous mes désirs” (Il Samuel 23:5)?
Dieu offre une telle alliance à tous les hommes, la Nouvelle Alliance. Il l’a signée par le sang de Jésus; chacun de nous doit la signer par le baptême dans l’eau, le vrai baptême qui, outre le symbole des choses qu’il représente, est l’engagement personnel et public d’une bonne conscience devant Dieu (I Pierre 3:21).
Cette alliance comporte un triple sceau, selon qu’il est écrit: “Jésus-Christ est venu avec de l’eau et du sang, et c’est l’Esprit qui rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage: l’Esprit, l’eau et le sang et les trois sont d’accord” (I Jean 5:6-7).
Celui qui est né de nouveau a été convaincu de son état de péché devant Dieu. Dans la repentance, il a reconnu que Jésus a versé son sang pour laver son péché.
Il a reçu Jésus comme son Maître et Seigneur, devenant ainsi enfant de Dieu, selon qu’il est écrit: “A tous ceux qui l’ont reçue (la lumière, qui est Jésus), à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu” (Jean 1:12-13).
La foi chrétienne, la foi qui nous sauve, entraîne nécessairement cette alliance. Et voici le mot de la fin:
Fiancé. “Je vous ai fiancés à un seul époux", dit Paul aux Corinthiens. Et cet époux, c’est Christ.
Au “siècle des lumières”, le XVIIIe, “se fiancer” se disait aussi “engager sa foi”.
Il y a deux sortes de fiançailles, donc de mariages: mariage dit “de raison” (lisez d’intérêt) et mariage d’amour. Du premier, Dieu ne veut absolument pas. “Quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l’amour, il ne s’attirerait que le mépris”, lit-on dans le Cantique des cantiques (8:7). Ecoutez l’apôtre Paul (I Corinthiens 13:3): “Quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres (œuvres sociales), quand je livrerais même mon corps pour être brûlé (œuvres religieuses), si je n’ai pas la charité (l’amour), cela ne me sert de rien.”
Le bien le plus précieux, Dieu nous l’offre: “Voyez quel amour le Père nous a témoigné pour que nous soyons appelés enfants de Dieu. Et nous le sommes !”(I Jean 3:1). “Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis, dit Jésus. Vous êtes mes amis” (Jean 15:13). Et encore: “Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle” (Jean 3:16).
Il demande en retour que notre foi s’exprime par un amour véritable.
Combien de fois l’union des croyants avec le Seigneur est comparée dans la Bible aux fiançailles ou aux épousailles ! Souvenez-vous, par exemple, de la parabole des noces, ou de celle des dix vierges.
Vous pourrez comprendre alors ce que le Seigneur a voulu graver dans nos cœurs en commençant son ministère par les noces de Cana. Ce ministère continue selon Hébreux 7 à 10. Jean le résume ainsi: “si nous avons péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier” (I Jean 2:1-2). Ce ministère se terminera par notre réunion avec lui, réunion que le livre de l’Apocalypse appelle “les noces de l’Agneau” (19:7).
Ainsi donc, la foi nous amène non seulement à croire, mais aussi et surtout à être unis à Dieu dans la confiance et la fidélité, par une alliance en bonne et due forme, basée sur les liens d’un amour réciproque.
Foi et amour sont étroitement liés: quand l’un s’accroît, l’autre augmente, jusqu’à la plénitude de la foi dans la plénitude de l’amour.

Alors nous connaissons que l’amour parfait bannit la crainte (I Jean 4:18). Et notre soupir, notre attente, s’expriment avec l’Eglise, l’Epouse mystique de Christ: AMEN ! VIENS, SEIGNEUR JESUS !

lundi 22 août 2016

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Philippe ROIG:


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