lundi 25 janvier 2016

Daniel - La prophétie

Prédication audio 
Philippe ROIG:


lundi 18 janvier 2016

L'appel de Bartimée

Prédication audio 
Guigui LEGBRE:


Venez un temps à l’écart

« Venez un temps à l’écart... ››

L'appel du Christ n'est-il pas plus pressant que jamais ?

Des médias se faisaient très récemment l'écho des inquiétudes exprimées par des chronobiologistes après une vaste enquête sur le temps de sommeil des enfants et adolescents, qui se réduit d'année en année, et est devenu gravement insuffisant chez la plupart.

La faute en incombe aux multiples « écrans » qui ont envahi leur vie : TV, PC, portables, smartphones, consoles de jeux vidéos... Chaque jour, un enfant passe en moyenne 5 à 7 heures devant un écran « récréatif››!

Sans même parler du terrible impact psychologique et moral des contenus ainsi souvent visionnés - violence et pornographie en particulier- qui alarment psychologues et médecins, ce temps passé devant l’écran et l’objet numérique révèle déjà son extrême nocivité pour la santé physique et psychique des enfants...

Mais les jeunes ne sont pas les seuls concernés. Ces toutes dernières années, un nombre croissant d'études très diverses a révélé les effets dévastateurs du « tout informatique. » qui gagne notre société: du «Burn out» de plus en plus fréquent face à l’afflux des emails et autres sollicitations incessantes de l'E. connexion, à la « nomophobie » (l 'angoisse de se trouver un moment sans son téléphone portable ou son smartphone) qui touche 66 % de la population, en passant par toutes sortes d'autres troubles physico-psychiques plus ou moins profonds, le numérique envahissant allonge sans cesse la liste de ses méfaits...

L'on nous avait pourtant promis que l'ère de l’informatique généralisée serait celle du repos du corps et de l'esprit !...

« Venez un temps à l'écart... ›› disait le Christ aux disciples quand la multiplication des allants et venants, l'agitation inhérente aux foules, les pressaient et bousculaient de toutes parts.

Que dirait-il aujourd'hui ?... Que dirait-il aux chrétiens de cette génération, happés par les rythmes et pratiques de plus en plus effrénés de l'époque ?

Venez un temps à l'écart.... Écartez-vous de cette frénésie!

Et il s’agit alors non seulement de remiser un moment les «E. machines» et tous les écrans, de se « déconnecter» l’espace d'un week-end, d'un temps de vacances - de repos et de détente - comme les psychologues avisés le conseillent désormais avec raison et avec une insistance grandissante; a fortiori, de se ménager des «plages» accrues pour être dans « le calme et la prière »...

Mais il s'agit aussi de se tenir à l'écart, de tenir à distance cette invasion nocive, asservissante pour les corps, les cœurs, les esprits, les vies... De dompter cette hydre aux têtes multiples, de mettre le fauve en cage: la cage des seuls usages positifs, bénéfiques et indispensables! De refuser d’inscrire soi-même «sur sa main et son front la marque- le, nom et le chiffre ! - de la bête », pourrait-on dire en reprenant la prophétie du livre de l 'Apocalypse…

Il y va de la possibilité pour chacun de demeurer un homme ou une femme libre.

Car l'homme connecté est un homme dominé. Esclave.

« Venez à l'écart... »; à l'écart sur la montagne de la rencontre avec Dieu, tout particulièrement. 

Cet appel du Seigneur Jésus-Christ est plus que jamais d'actualité.

Heureux qui l'entend et y répond!

Pasteur Samuel CHARLES

lundi 11 janvier 2016

La Bible et la Vraie Foi

Prédication audio 
Philippe ROIG:

LA Bible

LA Bible.

Bonne semence 5 et 6/2 1956
En élevant nos yeux vers les cieux, ou en considérant l’univers qui nous entoure, nous y découvrons la grandeur, la puissance et la sagesse de cet Etre infini qui a créé toutes choses et que nous appelons DIEU. L’apôtre Paul dit que « ce qui se peut connaître de Dieu est manifeste parmi les hommes... car, depuis la fondation du monde, ce qui ne se peut voir de lui, savoir et sa puissance éternelle et sa divinité, se discerne par le moyen de l’intelligence, par les choses qui sont faites » (Romains 1, 19-20).
Ainsi, notre intelligence nous contraint d’accepter qu’il y a un Dieu tout-puissant, Intelligence infinie qui a conçu et exécuté le plan de la création, de la volonté duquel tous les êtres tirent leur existence, et sans lequel rien ne serait. Mais il est tout aussi certain que par nous-mêmes, nous ne pouvons Le connaître, ni dans son essence, ni dans son caractère, et que nous ignorons ses plans, ses pensées, ses desseins à notre égard et à l’égard de toute la création sortie de ses mains.
Pour que nous puissions connaître tout cela, il faut que Lui-même se révèle à nous; et c’est ce qu’il a fait dans sa bonté. Il n’a pas voulu que l’homme restât dans l’ignorance à l’égard de ce qu’il y a de plus important pour lui; Il nous a donné une révélation de ce qu’il est, de ses desseins et de ses voies à l’égard du monde et des hommes.
La révélation que Dieu nous a donnée est la BIBLE, mot qui veut dire le livre, parce qu’il est le Livre par excellence puisqu’il est de Dieu. Pour nous le donner, Dieu s’est servi des hommes qui l’ont écrite en divers temps et de diverses manières. Mais c’est Lui qui leur avait mis au cœur d’écrire ce qu’il voulait communiquer à l’humanité; Il les a éclairés, guidés par son Esprit, de manière que tout ce qu’ils écrivaient vînt de Lui et fût de Lui. La Bible est donc un Livre donné de Dieu, tout entier inspiré par Lui, sans quoi, si excellents que fussent ses auteurs, elle serait une œuvre d’hommes, et ne pourrait nous faire réellement connaître Dieu et ses pensées. Elle est d’un bout à l’autre, dans toutes ses parties, la PAEOLE DE DIEU. C’est pourquoi elle est aussi nommée « les saintes lettres »; « l’Ecrit » ou « les Ecritures ».
En maints endroits les écrivains sacrés donnent à ce qu’ils disent le nom de paroles de l’Eternel, de paroles de Dieu. « Ainsi dit l’Eternel », se rencontre à chaque page des prophètes, ou bien : « La parole de l’Eternel vint à moi ». Dans les livres de Moïse, nous lisons souvent : « L’Eternel parla à Moïse », et Moïse devait répéter au peuple les paroles de Dieu.

• L’apôtre Paul déclare, en parlant des « saintes lettres » que « toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice... » (2 Timothée 3,

lundi 4 janvier 2016

La Croissance Spirituelle

Prédication audio 
Philippe ROIG:

L'appel du désert

L'appel du désert

Extrait de « les avenues de la foi »
MATTHIEU XI, 7-11
 Le désert ! Pour nous, Occidentaux, c'est la stérilité, la menace de la faim, de la soif et de la mort. Pour les Israélites, c'était cela, et c'était encore bien autre chose. Après avoir quitté la Chaldée, Abraham, le Père des Croyants, était devenu fils du désert. C'est au désert que Jacob avait renouvelé son alliance avec Dieu. C'est au désert que plusieurs prophètes ont renouvelé leur vocation. Ce lieu de détresse et de privations, Israël le peuplait de grands souvenirs : épreuves, délivrance et révélations.
Le désert ! Israël en prend parfois le chemin, lorsque quelque apparition extraordinaire, comme celle du Baptiste, l'y appelle ou lorsque, entraîné par la ferveur, il suit les traces du Sauveur lui-même.
Le désert devient ainsi le symbole de l'exceptionnel, de ce qui rompt le train ordinaire de la vie. Arraché au terre à terre, Israël regarde, Israël écoute. Il prête l'oreille aux voix qui lui parlent de sa destinée, il lève les yeux vers des horizons meilleurs, jusqu'à ce que, rappelé par les nécessités de l'existence, il reprenne la chaîne de ses habitudes.
« Qu'êtes-vous allé voir au désert? » La question du Seigneur retentit jusqu'à nous, mais si ce n'est plus le désert géographique qu'elle évoque, c'est encore l'exceptionnel. C'est tout ce qui, au cours de l'existence, vient réveiller dans nos âmes les graves questions de la vie, de la mort, de notre sort et de notre destinée. Quelle que soit la force des habitudes, et quelque empressement que nous apportions à chasser l'éternel souci, il y a toujours des événements pour nous ramener au désert, c'est-à-dire pour nous plonger dans l'effroi ou nous rafraîchir de quelque noble espérance.
L'effroi nous saisit quand nous sentons tout à coup la fragilité de ce qui faisait notre assurance ; et l'espérance se lève aussi, lorsque, face à face avec notre destin, nous percevons la grande Présence qui s'affirme dans le silence et dans la solitude. Lorsque les voix de la terre se taisent momentanément pour nous, une autre voix nous parle que nous ne voulons pas toujours écouter, et qui, comme le désert pour Israël, nous apporte des révélations salutaires.

« Qu'êtes-vous allé voir au désert? » Vous qui vous donnez tant de peines pour vous libérer de la chaîne des heures et des jours, pour vous distraire des obligations qui pèsent sur votre vie, qu'êtes-vous allé voir au désert? Vous que la maladie a arraché pour un temps, pour un long temps peut-être, à votre comptoir, à votre bureau, à votre travail, et qui sait? à votre famille, vous qui avez eu la visite exigeante et isolante de la douleur, qu'êtes-vous allé voir au désert? Et vous que le deuil a frappé, qui avez vu la mort mystérieuse emporter quelque être cher, vous dont elle a secoué la torpeur, qu'êtes-vous allé voir au désert? Et vous qui avez vécu ces moments si émouvants de la vie familiale, ou le premier-né vient au monde, où l'aïeul décline et s'en va, ou bien ces orages qui s'appellent les épreuves, ou ces cheminements vers la solitude qui proviennent des malentendus tenaces et parfois irrémédiables, qui nous font mesurer par moment le terrible isolement où Jésus s'est avancé vers la croix, dites, qu'êtes-vous allé voir au désert?