lundi 30 janvier 2017

UNE EGLISE CONSCIENTE DE DIEU

UNE EGLISE CONSCIENTE DE DIEU

(Donald GEE Extrait du « pentecostal evangel »)

Le Dieu qui était réel pour les Chrétiens du Premier siècle attend d'être aussi réel pour la génération présente.
Comme je relisais récemment dans Actes 15 le rapport de la Conférence de l'Eglise de Jérusalem, j'ai été frappé comme jamais par l'emphase mise sur Dieu. Elle est arrivée à la conclusion avec cette affirmation. «Il a paru bon au Saint-Esprit et à nous....» (V. 28). Un pareil langage était ou bien étrange ou présomptueux ou simplement onctueux, ou bien il exprimait la claire conviction que c'était là, littéralement un fait. «Dieu a fait un choix parmi vous» dit Pierre (V.7) et «Dieu leur a donné le Saint-Esprit comme à nous» (v.8). Barnabas et Paul déclarent, Les miracles que Dieu a opérés... par eux  (V.I2). C'est toujours Dieu, Dieu, Dieu.
Un tel langage lorsqu'il est sincère révèle l'essence de la foi Chrétienne. Dieu est reconnu en toutes choses et particulièrement dans le travail de Son Esprit. Nous pouvons habituellement expliquer les choses par un processus naturel, si nous le voulons, cela convient à l'âge présent, mais la foi voit Dieu à l'œuvre et l'amour donne à Dieu la gloire.
La conscience de Dieu, de la conférence de Jérusalem peut être expérimentée aujourd’hui. L'élément humain y était tout à fait normal. Il y eut une «grande discussion» (V.7) il y eut une vive discussion (V.2) des personnalités furent impliquées (V.5). Les hommes discutaient passionnément sur ce qu'ils estimaient fondamental au salut (V.l5) ; l'air était explosif. Une controverse s'éleva qui mit en danger non seulement l'unité de l'Eglise, mais aussi, comme nous pouvons le voir maintenant plus clairement qu'ils ne le firent, le progrès de l'évangile.
Ils traversèrent cette crise victorieusement parce que la Pentecôte les avait fait et les gardait conscients de Dieu. Il y avait une reconnaissance de Dieu et de Ses œuvres qui n'admettait aucune discussion.
«DIEU A FAIT UN CHOIX PARMI NOUS»
Il n'y a aucune teinte d'emphase dans le témoignage personnel de Pierre. Dire moins eut été faux. Dans chaque cas il attendait pour intervenir que la discussion dure depuis longtemps. Son expérience dans la maison de Corneille, «longtemps auparavant» lui avait enseigné comment conduit l'Esprit. Simon Pierre ne fut rien moins qu'agressif, dans cette circonstance quoique l'on puisse dire de ses actions en d'autres occasions. C'est seulement après la lutte douloureuse sur le toit de la maison qu'il a accepté de risquer sa réputation, et la suite a justifié ses craintes. Mais à ce moment comme plus tard il avait formidablement conscience que Dieu était à l'œuvre. Il demandait, «Qui suis-je pour résister à Dieu ?» Sublime simplicité ! Auparavant ses critiques étaient demeurées en paix.
C'est ce qu'ils firent alors. Pierre était l'homme choisi par Dieu pour un devoir spécial, le jugement humain devait s'incliner devant la vérité.
En tant que croyants de la Pentecôte nous devons tenir fermes dans la foi que Dieu continue à choisir parmi nous des hommes pour des devoirs spéciaux. Le Comité peut être ou ne pas être l'instrument que l'Esprit utilise pour indiquer cet homme. Nous pouvons être sûrs que l'évaluation des qualifications comparées des candidats rivaux mise au vote pour la majorité, laisse bien loin derrière elle la parfaite assurance dans laquelle Pierre ancrait sa foi.
De même les hommes ambitieux qui recherchent le commandement et la prééminence, qui tournent la religion en une grosse affaire, faisant fi de la courtoisie due aux autres dans leur soif du pouvoir, ceux-là sont éloignés de façon incommensurable du standard divin.
Mais Dieu continue à choisir les hommes, et nous continuons à les reconnaître lorsque nous marchons nous-mêmes dans 1'Esprit.
Heureusement la plupart d'entre nous peuvent nommer des hommes qui aussi réellement que Pierre sont des hommes de Dieu dans la place de Dieu, Dieu les a choisis.
«DIEU LEUR DONNE LE SAINT-ESPRIT »
C'est la prorogative déclarée du Christ exalté, de baptiser du Saint-Esprit. C'est là, la vraie raison pour laquelle chaque baptême dans l'Esprit est une heure suprême de conscience de Dieu à la fois pour le récipiendaire et pour ceux qui se réjouissent avec lui.
Considérez la scène à Césarée rappelée par Pierre. Il savait qu'il se déplaçait sous la direction du Seigneur, l'Esprit. Il prêchait Christ Seigneur de toute chose à ce groupe fervent, dont les cœurs étaient pleinement préparés à croire la Parole, mais ils étaient Gentils (non Juifs). Lorsque Dieu répandit Son Esprit sur eux et qu'ils commencèrent à parler en langues, les Juifs Chrétiens furent étonnés, non pas à cause des langues, mais parce que c'étaient des Gentils, qui parlaient en langues.
Il est difficile pour des Chrétiens modernes de comprendre leur étonnement.
Pour que les Gentils soient acceptés au baptême, il fallait qu'il y ait comme Paul l'affirmait audacieusement un acte de Dieu. Toute suggestion que Pierre ait organisé la chose eut été fatale à sa valeur et au témoignage. Il est significatif que nul n'a réclamé ce droit......
«DIEU OPERAIT PAR EUX DES MIRACLES »
Il est important de noter le but «des miracles et des prodiges».
Il devait attester la mission ordonnée par Dieu aux apôtres qui avaient été « envoyés par le Saint-Esprit».
La Divine compassion, était au centre des miracles de guérison, mais leur but déclaré n'était pas un allégement de la souffrance humaine. Ces miracles étaient 1'évidence visible que le Seigneur travaillait avec eux pour confirmer Sa Parole.
Notre doctrine quant aux signes et aux miracles doit être gardée en conformité avec leur but révélé. Ils sont des actes souverains de Dieu qui attestent Sa présence et Sa puissance avec Ses serviteurs.
Le missionnaire le plus humble, ou 1'évangéliste possède les lettres de créances les plus élevées lorsqu'il est manifeste que Dieu est avec Lui. Barnabas et Saul avaient été envoyés à Antioche par des paroles prononcées par l'Esprit et ils retournaient avec l'évidence que la direction avait été authentique.
Il est important de noter que Dieu qui opère des miracles et des prodiges par les apôtres a donné les autres dons nécessaires pour le travail de l'évangile. Ils consolidaient et établissaient le travail commencé avec les miracles en revisitant leurs convertis, enseignant, encourageant et organisant les Assemblées locales. C'est une faiblesse très répandue qui consiste à voir Dieu dans les miracles et les prodiges et de Le négliger dans le ministère également important de construction du corps de Christ.
Un test de la maturité de Pentecôte dans la foi et dans l'amour, est la reconnaissance de Dieu au travail parmi nous et de diverses manières.

Une conscience de Dieu bénie, saturant les églises est un signe certain de réveil. Il est victorieux dans le lieu de la paix. Les activités des hommes souvent nous divisent ; Les mouvements de l'Esprit, toujours nous unissent.

lundi 23 janvier 2017

Le Trône de Dieu

Prédication audio 
Philippe ROIG:


lundi 16 janvier 2017

LA MISSION MINISTERE DE VIE

La Mission Ministère de Vie

Donald GEE
Revue « Viens et Vois, juin 1941 »

QUAND le Saint-Esprit mit à part Paul et Barnabas pour leur Œuvre, IL les dirigea dans le sentier du sacrifice ; et je crois qu'il en est toujours de même. Je me sens toujours plus assuré quand je marche sur le chemin de la souffrance, c'est le sentier que les enfants de Dieu doivent  suivre  pour  arriver  au «but ».  
Quand  le  Saint-Esprit dit : « Donnez-moi Paul et Barnabas, deux de vos meilleurs ouvriers », l'Eglise aurait pu  répondre: « Nous ne pouvons pas nous  passer  d'eux.  »
 C'est  ainsi qu'il  y  a  quelques  années  notre Eglise de E... fut enrichie par la conversion d'une jeune  fille ayant des dons  spirituels  remarquables,  après  un  certain  temps,  1e Seigneur nous dit : «Donnez-la moi ; elle  sera  une  excellente  missionnaire en  Chine. »  Notre  premier mouvement  fut de répondre Seigneur, nous ne pouvons pas nous passer d'elle. » Mais ensuite nous pûmes dire : « Oui ! », et elle est devenue missionnaire en Chine.
Ce fut aussi un réel sacrifice pour Paul et Barnabas parce qu'ils aimaient l'Eglise et que l'Eglise les aimait : Barnabas n'était-il pas le père spirituel de cette Assemblée ? Il y eut une réelle lutte intérieure avant d'arriver à l'obéissance. Quand un ministère s'éloigne du sacrifice, il perd aussi sa puissance.
« La mort agit en nous, dit Paul, mais la vie agit en vous », ajoute­ t-il (II Cor. 4/12). Plus nous nous livrerons à la mort plus nous aurons  avoir  un  ministère  de vie.

Le  Bort  Berger  donne  sa vie pour ses brebis.

lundi 9 janvier 2017

Au Commencement

Prédication audio 
Philippe ROIG:


lundi 2 janvier 2017

NOUVELLE ANNEE 2017

“Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent.” 
(1 Timothée 4:16)

A vous chers amis, qui visitez régulièrement le site de l' Eglise de L'Ariane et, qui trouvez: exhortations, encouragements, consolations au travers des messages partagés;
Que cette année nouvelle soit pour vous une année de bénédiction de la part de notre 
Maître et Seigneur.

“Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. Ne t’ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage ? Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Eternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras.” 
 (Josué 1:8-9)

Pasteur Philippe ROIG

DIEU A TANT AIME LE MONDE
Qu’il a donné son Fils unique..."
(Jean 3 v.16)

EN JESUS-CHRIST NOUS AVONS :
Un fondement inébranlable
Un amour insondable
Une vie impérissable
Une justice inattaquable
Une paix insurpassable
Un repos véritable
Une joie durable
Une espérance incomparable
Une gloire admirable
Une lumière ineffable
Un bonheur inexprimable
Une force insurmontable
Une pureté inaltérable
Une beauté inflétrissable
Une grâce adorable
Une miséricorde inépuisable
Une sagesse immuable
Un modèle inimitable
Des ressources intarissables
Des richesses incalculables
Des bénédictions innombrables

Grâces soient rendues à Dieu
pour son don inexprimable !
(2 Corinthiens 9 v.15)

QUE RESTE-T-IL APRES NOËL ?

QUE RESTE-T-IL APRES NOËL ?

par Jean Vandenbroeck  (Radio Reveil 1977)
Dans quel sens faut-il répondre à cette question?... Il est des sapins que l’on allume encore après la Saint-Sylvestre
Que reste-t-il après Noël? S’agit-il des cadeaux que l’on expose sur les cheminées au salon ou à la salle à manger..., du souvenir agréable de la rencontre familiale, des exclamations joyeuses des petits et des grands ? Ou alors, des heures gâchées par les excès des fêtes de fin d’année ?
Mais en fait, s’agit-il essentiellement de savoir ce qui reste après Noël? Et si nous nous demandions ce qui reste du premier Noël? La question revêtirait une tout autre dimension, combien plus importante !
Que reste-t-il de cet événement prodigieux que chacun rappelle quotidiennement quand il écrit le millésime de l’année? Car nous vivons l’ère du Christ. Alors que reste-t-il de la mystérieuse incarnation du Fils de Dieu ?
Il reste la Croix. Il reste la Résurrection. Il reste l’assurance que les hommes ont maintenant un Médiateur auprès de Dieu. Il reste le pont que l’Enfant de Bethlehem a dressé entre la Terre et le Ciel, entre la détresse humaine et la solution de Dieu.
De cette intrusion inusitée de Dieu dans les affaires des hommes, il reste aussi ce que l’apôtre Jean écrivait dans le prologue de son Evangile :
« Jésus-Christ, Parole faite chair, est venu dans le monde. Mais le monde ne l’a pas connu. Il a habité parmi les siens, plein de grâce et de vérité, et les siens ne l’ont pas reçu... »
Aussi, après le premier Noël, il est resté le refus obstiné du monde de reconnaître le bras de son Créateur dans le geste divin de Bethlehem... Il reste le refus par les chefs religieux de recevoir leur Messie. Il reste la porte fermée à Celui qui venait établir sur terre son règne de paix et de justice.
Car, seul Jésus-Christ est capable d’établir la paix et la justice. La Bible déclare que Dieu a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice par l’homme qu’il a désigné pour cela: Jésus-Christ (cf. Actes 17:31).
Mais les contemporains de Jésus ne voulaient pas d’autre roi que César. Les hommes religieux de tous les temps, comme ceux qui n’ont pas de religion, croient qu’ils pourront créer eux-mêmes un monde de justice, de paix et d’égalité sociale. Que Dieu y mette parfois sa main n’est pas pour leur déplaire. De toute manière, avec ou sans Dieu, ils poursuivront leurs efforts. La somme de leurs prétentions est exprimée par un personnage très curieux dont parle le prophète Daniel. Les épîtres disent qu’il est « l’Antichrist..., le fils de perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, se proclamant lui-même Dieu... » (II Thessaloniciens 2:3-4).
Dans sa prière à Dieu, Jésus disait : «Non pas ce que je veux, mais ce que TU veux». Les hommes ont pris, consciemment ou inconsciemment, l’attitude inverse: «Non pas ce que Tu veux, mais ce que nous voulons.
Le message de Noël était clair : L’enfant de Bethlehem était le Roi des Juifs. Il venait accomplir la prophétie d’Esaïe et régner sur un monde dans lequel «une nation ne tirerait plus l’épée contre une autre», un monde où «l’on n’apprendrait plus la guerre» (Esaïe 2:4).
Un souhait souvent exprimé par les nations du monde moderne est que leurs conflits soient réglés par voie d’arbitrage. Le seul problème — mais il est de taille — est de trouver l’organisation mondiale qui soit un arbitre impartial, qui ne connaisse d’autre impératif que la justice et la droiture...
Les plus lucides des politiciens ne voient pas d’issue à l’angoisse qui étreint le monde. Les autres continuent à mettre leur espoir dans des solutions plus utopiques que jamais, sans possibilité de réalisation.
L’enfant de Bethlehem est venu pour être lui-même l’Arbitre d’un grand nombre de peuples, selon le langage du prophète Esaïe. Un arbitre qui ne se prononcerait pas sur un ouï-dire et qui jugerait avec équité et droiture. Après le premier Noël, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière. Il reste donc que le monde entier est sous la puissance du Malin, c’est-à-dire du diable. Il reste partout la Croix qui symbolise la réjection formelle de Dieu par l’homme qu’il a créé.
Est-ce bien tout ce que nous avons à répondre à la question qui fait l’objet de cet entretien? Les ténèbres demeureront-elles définitivement sur le monde? N’avons-nous rien d’autre à proclamer qu’un message pessimiste pour commencer la nouvelle année ?
Non, béni soit Dieu! Nous l’avons dit au début de cet exposé, il reste le pont qui franchit l’abîme entre la créature et son Créateur. Il reste, au surlendemain de la Croix, la Résurrection! Après la crèche, c’est l’injuste condamnation du Seigneur Jésus, que Dieu a transmutée en une éclatante victoire, celle du Calvaire: Car la croix est un double signe. Elle est le signe de la faillite de l’homme, mais elle est aussi le signe de la plus inattendue, de la plus glorieuse des victoires de Dieu. Là Satan a été vaincu. Là le péché a été expié. Là commence une ère nouvelle pour l’humanité, dans le plan de Dieu.
Après Noël, il reste le triomphe de la vie sur la mort, de la lumière sur les ténèbres. C’est vrai que le monde entier est sous la puissance de Satan. C’est vrai que Jésus-Christ est venu dans le monde et que le monde ne l’a point connu (ou reconnu). C’est vrai qu’il est venu chez les siens et que les siens ne l’ont pas reçu... « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir d’être faits enfants de Dieu, lesquels sont nés non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Evangile de Jean 1:12-13).
Après Noël, il reste que Dieu vous invite à la réconciliation avec lui. Il a payé tous les frais de votre salut. Car, comme le dit l’Ecriture, «Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant pas aux hommes leurs offenses» (2e épître de Paul aux Corinthiens 5:19).
En ce lendemain de Noël, il offre à tous le pardon, la rédemption, la vie éternelle!
Tournez-vous donc résolument vers lui! Prenez contact avec lui. Lisez et relisez sa Parole. Reconnaissez votre misère spirituelle. Qui que vous soyez et quelle que soit votre position devant Lui, il reste pour vous, aujourd’hui, la joie de vivre en Dieu et avec Lui, la joie du pardon. Il est urgent que vous vous tourniez vers le Seigneur de l’Univers, qui est votre Sauveur, pour commencer une vie nouvelle avec Lui!

Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos cœurs!