lundi 24 avril 2017

Une Foi Active

Prédication audio 
Philippe ROIG:


L'EGLISE ET CEUX QUI LA COMPOSENT dernière partie



Quel genre de membres constituent l’Eglise chrétienne? Les vrais chrétiens ne sont pas des êtres désincarnés mais des êtres vivants, qui s’appliquent à vivre (pour reprendre une expression de l’apôtre Paul) d’une manière digne de leur vocation. Comment peut-on définir les membres de l’Eglise chrétienne? Nous l’avons lu tout à l’heure dans l’introduction de l'épître aux Colossiens. L’apôtre donne la définition des membres de l’Eglise chrétienne: "Aux saints, aux fidèles et aux frères en Christ”. Voilà une triple définition: les membres de l’Eglise chrétienne, ce sont des saints, ce sont des fidèles, ce sont des frères (et aussi des sœurs) en Jésus Christ notre Sauveur. Je voudrais m’arrêter un instant sur ces 3 titres.
1. L’apôtre s'adresse aux saints. Certains cherchent leurs saints parmi les morts. Nous les chrétiens, nous les cherchons parmi les vivants. C’est là notre différence. Dans le langage biblique, le mot saint ne veut pas dire parfait. Non, nul n’est parfait. Jésus dit: ”Votre Père céleste seul, est parfait”. Ceux qui se pensent parfaits, font une grave erreur de jugement. Je pense à un ami que j’avais au Havre il y a 30, 35 ans. Je faisais une visite chez une de nos chrétiennes de l'assemblée et au 1er étage, j’ai visité le papa, un monsieur d’environ 72,73 ans. Il m’a dit: Moi, monsieur, je n’ai jamais péché. J’étais abasourdi... Il n’était certainement pas conscient de ce qu’il disait. L’Eglise chrétienne est composée d’hommes et de femmes de chair et d’os comme vous et moi, entachés d’imperfections.
Alors, que veut dire le mot "saint”? Les chrétiens le savent, parce qu’on l’a dit et redit dans nos assemblées depuis longtemps. Le mot saint veut dire: séparé et mis à part. Séparé de tout ce qui est faux, séparé de tout ce qui est injuste, séparé de tout ce qui est malhonnête, de tout ce qui est mensonge et immoralité. Mes frères et sœurs, c’est précisément là que se situe notre vocation de chrétiens. Le Seigneur nous appelle à vivre une vie de sainteté, de vérité, d’honnêteté. De toutes ces vraies valeurs qui font la dignité de l’homme finalement. Le mot saint s’applique à tous les chrétiens qui ont accepté Jésus comme Sauveur, et qui marchent sur Ses traces. Pour reprendre l’expression de l’apôtre Pierre je dirai: "les vrais chrétiens sont ceux qui sanctifient dans leur coeur Christ le Seigneur”. Notre vocation à la sainteté est belle et grande mes frères, à cause du témoignage que nous devons apporter sur la terre des hommes. A l’égard de ceux qui nous entourent: les membres de notre famille, de nos voisins, de nos camarades de travail, nous avons un témoignage à donner, un témoignage de sainteté. Un vieux proverbe dit: Quand les enfants sont sales, on accuse, les parents. Quand les enfants de Dieu quittent le droit chemin de la vérité et de la sainteté, pour se fourvoyer sur le chemin du compromis avec le monde, c'est L'honneur de Dieu qui en pâtit, et c'est grave. La sainteté mes frères et mes sœurs, c'est la couronne du chrétien.
2. L'apôtre Paul emploie le mot fidèle. Il dit "aux saints et aux fidèles". Si nous ne sommes pas parfaits, nous pouvons au moins être fidèles. Le mot fidèle vient du mot français foi. Un fidèle, c'est quelqu'un qui garde la foi envers et contre tout, dans les bons comme dans les mauvais jours, dans les jours de joie, de prospérité physique ou matérielle, comme dans les jours sombres de difficulté, de maladie ou d'épreuve. Un vrai chrétien est un fidèle, dans ces moment-là, il ne "décroche" pas: fidèle dans les mauvais jours quand les circonstances semblent contraires et défavorables.
Le fidèle, c'est celui qui a cru, qui croit encore, et qui garde jusqu'à la fin l'espérance et l'assurance première. L'antonyme, ou le contraire de fidèle, c'est rétrograde. Un rétrograde, c'est celui qui marche, qui reprend le chemin en sens contraire. C'est celui qui revient au point de départ. C'est celui qui abandonne la foi, pour retourner vers le monde. Celui-là est infidèle. La foi s'alimente à la source de la Bible, la Parole de Dieu.
La foi s’alimente à la source de la Bible, la Parole de Dieu. Chapitre 2, vers.42 du livre des Actes des apôtres, il nous est dit que nos frères et nos sœurs qui appartenaient à la 1ère église de Jérusalem, qui était belle, grande et forte de 120 membres au départ, ensuite 3.000 membres s’étaient ajoutés, 5.000, une multitude. Cette église mère qui a donné naissance à d'autres églises en Asie Mineure, en Grèce ou en Italie, eh bien, les chrétiens de cette 1ère église persévéraient dans l’enseignement des apôtres, c'est-à-dire dans la foi transmise aux saints pour toujours. Ils persévéraient dans la doctrine de la repentance, de la conversion, de la nouvelle naissance, dans la doctrine du baptême par immersion, du baptême dans le Saint Esprit, de l'exercice des dons spirituels et dans l'attente du règne millénaire et du Règne ensuite éternel de notre Seigneur. Nous devons être fidèles et persévérants dans cette doctrine chrétienne. Ils persévéraient dans la communion fraternelle dit le texte, c'est-à-dire le lien qui unissait les chrétiens entre eux. Il y a une nécessité pour les chrétiens, de se rassembler. Notre force, nous la puisons aussi dans la communion fraternelle. Un chrétien isolé est une proie pour l'adversaire.
Il faut que nous resserrions nos liens, pour tenir ferme et pour lutter dans les jours mauvais, pour nous exhorter les uns et les autres, et pour prier les uns pour les autres, pour nous stimuler les uns par les autres.
"Ils persévéraient dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain,  c'est-à-dire dans la Sainte Cène, qui a été instituée par le Seigneur. La Cène sous ses 2 aspects: le pain et le vin, que le Christ Lui-même a institué dans la nuit où Il fut livré. "Ils persévéraient dans la prière" non pas dans les vaines redites, mais les prières spontanées qui sortent du coeur, le seul moyen que nous ayons d'être en communion avec le Ciel. En communion avec le Seigneur, "Ils persévéraient".
Un chrétien, c’est donc un fidèle. Fidèle dans les grandes choses et aussi dans les petites choses, constituées par tout ce que nous vivons tous les jours. Il est quelquefois plus facile d’être fidèle dans les grandes choses et les actions d’éclats que dans les petites choses. Je pense à une réaction que j'ai eu quand j’exerçais mon ministère au Havre. J'avais eu la visite d’un missionnaire dans notre assemblée. Tout le monde se réjouissait. A la fin de la réunion, une petite fille dit à sa mère: Je veux être missionnaire. Elle avait été gagnée par la flamme du missionnaire. Sa mère lui a dit: Oui ma petite fille, tu vas commencer à midi par laver la vaisselle, et puis tu feras ton lit tous les jours. Ça n'allait pas... Et sa mère lui a dit: Avant de faire les grandes choses, il faudra faire les petites choses. Qu'en pensez-vous? C'est le processus normal. Notre vie quotidienne est faite de tas de choses, mais de choses importantes parce que le monde nous regarde vivre. Soyons fidèles dans les grandes comme dans les petites choses. Et si nous sommes fidèles, à l'heure du départ, le Seigneur dira: "Bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton Maître".    Ce sera bon d'entendre cette Parole de bienvenue.
3. Le mot frère. C'est vrai que nous appartenons à une grande famille, une très grande famille, dont le Père est le Seigneur, le Dieu Tout Puissant. C’est parce que Dieu est notre Père, que nous pouvons nous appeler frère et sœur. Dans la 1ère église, l’Eglise de Jérusalem, on s’appelait frère et sœur. Elle s’est maintenue et généralisée dans l'Eglise Chrétienne. C’est bon de s’appeler frère, sœur en Christ. Jésus a dit un jour à ses disciples: "Vous êtes tous mes frères". Nous sommes tous frères et sœurs, en Jésus Christ. Dans notre monde moderne, en proie à toute sorte de misères, fracture sociale, exclusion, chômage, on parle beaucoup de solidarité. C’est un mot à la mode. Dans nos milieux chrétiens, nous préférons parler de frères, de fraternité et d’amour. Pourquoi? Parce que, à la base de la solidarité, il doit y avoir l’amour. N’inversons pas les choses, comme les gens du monde. On parle de solidarité, mais pour qu’il y ait vraiment solidarité, il faudrait d’abord que les hommes et les femmes apprennent à s’aimer. On veut faire de la solidarité sans amour, mais bibliquement, ce n’est pas juste. La base de la solidarité, c’est l’amour les uns pour les autres. L’amour fraternel, c’est le ciment qui lie les membres de l’Eglise chrétienne. Dans les jours difficiles, dans les jours d’épreuves, nos liens doivent se resserrer pour surmonter toutes les épreuves. Ce n’est pas irrespectueux de s'appeler frères et sœurs. C’est très bien, parce que ça marque les liens qui nous unissent les uns aux autres.
Et ça marque aussi notre différence à l’égard de l’église de tradition.
Avant de quitter la Terre, Jésus a laissé un grand message à ses disciples. Il a dit: "Aimez-vous les uns les autres". Mes frères, c’est plus qu’un message, c’est une exhortation, un impératif, parce que le verbe est employé à l’impératif. Jésus n’a pas dit: Il serait bon que vous vous aimiez. Il a dit: "Aimez-vous les uns les autres". C’est un ordre du Maître.
Et Il a ajouté la phrase, lourde de conséquences: Il a dit "Aimez-vous les uns les autres, comme Je vous ai aimés”. Comment, mes frères, le Christ nous a-t-Il aimés? Il a manifesté Son amour, non pas par des paroles mais en sacrifiant Sa Vie sur la Croix du Calvaire, à l’âge de 30 ans, quand l’homme est en possession de toutes ses forces. A cet âge-là, le Christ est monté sur la Croix. Si vous voulez connaître la mesure de l’amour que nous devons manifester à l’égard de nos frères et sœurs, il faut tourner le regard vers la Croix qui a été plantée un jour sur le Mont Golgotha, aux portes de la ville de Jérusalem. Comme Il nous a aimés... Ainsi devons-nous aimer nos frères, nos sœurs: aller jusqu’au sacrifice de notre vie. C’est cela l’amour vrai, l’agapé. Ce n’est pas l’amour Eros, mais l’amour amitié, l’amour vrai. L’amour qui n’attend rien en retour. Il y a trop souvent l’amour intéressé: on aime parce qu’on va recevoir quelque chose, on aime celui avec qui on a quelques affinités. Mais le véritable amour va jusqu'au sacrifice.
"Aimez-vous les uns les autres comme Je vous aimés". Je termine par cette pensée. Je crois que c’est le plus beau et le plus grand témoignage que nous allons donner au monde, parce que Jésus a ajouté: "C’est alors qu'on connaîtra que vous êtes mes disciples, si vous vous aimez les uns les autres". On nous reconnaîtra comme disciples de Christ, non pas par notre connaissance, si nous avons un cerveau de surdoué; on ne nous reconnaîtra pas comme disciples de Jésus Christ à cause des actions d’éclat, mais à cause de l’amour que nous donnerons à l’égard des autres. L’apôtre Jean, appelé disciple de l’amour disait: "Dieu est amour". Si Dieu nous a aimés, nous devons nous aimer les uns les autres. "Celui qui demeure dans l'amour, demeure en Dieu et Dieu demeure en lui". Celui qui aime Dieu aime son frère.

Que Dieu nous aide. Soyons de véritables membres de l’Eglise chrétienne. Soyons des saints, soyons des fidèles, soyons des frères et des sœurs.  Amen! Que Dieu vous bénisse.

lundi 17 avril 2017

Que faut-il faire pour être sauvé

Prédication audio 
Philippe ROIG:


L'EGLISE ET CEUX QUI LA COMPOSENT 2eme partie



Comment définir les croyants? Si Mr de Lapalisse était là, il dirait: Un croyant, c’est quelqu’un qui croit, quelqu’un qui croit, mais qui n’est pas pour autant capable de définir sa foi. Tandis qu’un disciple, c'est quelqu'un qui suit un maître, qui accepte l'enseignement de son maître, et qui se soumet à l’enseignement de son maître. C'est différent. Alors, je vous pose la question: Sommes-nous seulement des croyants, ou sommes-nous des disciples? C’est-à-dire de ceux qui suivent le Maître Jésus, de ceux qui ont accepté Son enseignement transmis par les évangiles, de ceux qui marchent sur Les traces de Jésus. Dans notre monde occidental, il y a beaucoup de croyants, mais il y a peu de disciples, malheureusement.
J’aimerais redéfinir avec vous le mot Eglise. Il ressort clairement de l'enseignement des lettres des apôtres, que l'Eglise n’est pas une organisation humaine religieuse. Bibliquement, l’Eglise est un organisme vivant. L’apôtre Pierre dira en parlant de l'Eglise: Une nation sainte, un peuple acquis, un royaume de sacrificateurs. Et lorsque l’apôtre Paul évoque l'Eglise, il la compare à un corps (1 Corint. 12, par exemple). Un corps constitué de plusieurs membres. Mais pas un corps sans tête... Un Corps avec une tête, celle du Christ. Amen! Les directives viennent de la tête, frères et sœurs, les directives, les ordres, viennent d'En-Haut. L’apôtre Paul emploie cette belle expression: "L'Eglise, Corps du Christ". Christ est le chef de l’Eglise, c'est la propriété du Seigneur Jésus. Elle doit son existence au Christ même. Lorsque Jésus était sur la Terre, Il prophétisait la Création de l’Eglise. Un jour. Il a dit: "Je bâtirai mon Eglise". L’Eglise appartient au Seigneur, c’est Son œuvre. L'Eglise est issue de la Croix. Elle est issue de la Chambre Haute. Je m'explique: elle est issue de la Croix parce qu'elle est née du côté percé de Jésus. Elle est aussi le résultat de l'Esprit répandu sur les 120 réunis dans la Chambre Haute le jour de la première Pentecôte. C’est ainsi que l’Eglise est née. Sont membres de l'Eglise, les chrétiens qui ont accepté Jésus.
Je sais qu'il existe sur la Terre, un éventail assez large d’organisations religieuses qui se réclament du christianisme. Mais pour moi il n'y a qu’une seule Eglise: l'Eglise de Jésus Christ. Et elle est composée de ceux qui ont fait une expérience de repentance, de conversion et de nouvelle naissance: ceux qui sont nés de nouveau, par L’action puissante et glorieuse du Saint Esprit. Voilà ceux qui composent l’Eglise.
L’Eglise se présente sous 2 manières: l'église locale et l'église universelle.
L’église locale, c’est le rassemblement des chrétiens, des frères et des sœurs qui habitent la même ville ou la même région, et qui se regroupent dans un point déterminé, pour offrir à Dieu leur culte, en esprit et en vérité. C'est ce que nous faisons ce matin. Gloire à Dieu! C'est Jésus qui a posé les bases de l’église locale, lorsqu’il a dit: "Si deux ou trois sont assemblés en mon Nom, Je suis au milieu d’eux". Vous croyez que le Seigneur est là? Amen! Gloire à Son nom! Il est présent au milieu de nous. Et c'est Sa présence qui fait la beauté de notre culte ce matin.
L’église universelle, c’est l'ensemble des chrétiens, des rachetés, disséminés sur toute la Terre, le Corps dont le Christ est la Tête. Dans certains milieux, on parle de l’église invisible... c’est une expression qui a été lancée par le moine Martin Luther au XVIème siècle, dans sa polémique avec Rome. Je rejette cette pensée, parce qu’elle n'est pas biblique. Lisez votre Bible de la Genèse à l'Apocalypse, vous ne trouverez jamais cette expression: l’église invisible. Certains prédicateurs qui se veulent indépendants, déversent leurs sarcasmes et leur ironie sur l’église locale, et saluent de leurs belles voix l’église invisible à laquelle ils prétendent appartenir. Ce sont des orgueilleux, des indépendants. Ils n’acceptent pas de se fondre dans les communautés. Ils n’acceptent pas l’enseignement de la Parole de Dieu et du Nouveau Testament. Quelqu’un a dit: l’Eglise que je crois, c’est l’église que je vois. Un vrai chrétien n’est jamais un solitaire qui s’isole. Mais c’est un solidaire qui s’unit à ses frères, à ses sœurs, pour offrir un culte à Dieu. Amen! Si vous êtes d’accord avec moi, nous sommes en bonne compagnie.

Alexandre Vinet, un grand penseur qui a commenté Blaise Pascal, un chrétien, un Suisse de Genève, a paraphrasé Genèse 2/18: ”il n’est pas bon qu’un homme soit seul". Il a eu ce joli mot: Il n’est pas bon qu’un chrétien soit seul. Nous ne pouvons pas être seuls. Un chrétien isolé, c’est un chrétien faible, c’est un chrétien qui, un jour ou l’autre, devient la proie de l’adversaire de nos âmes. Frères et sœurs, l’œuvre que nous avons à faire sur cette terre des hommes, est une œuvre pour l’Eternité. Et ce n’est pas l’œuvre d’un isolé, mais c’est l’œuvre de l’ensemble du peuple de Dieu réuni, et de toutes les énergies du peuple de Dieu. Gloire à Dieu!

lundi 10 avril 2017

L'importance de la résurrection

Prédication audio 
Philippe ROIG:


L'EGLISE ET CEUX QUI LA COMPOSENT 1er partie



(G. Davoult 1995 – Paris la Roquette)
Les choses vont vite. J'écoute régulièrement les informations à la T.V. Non pas parce que j’aime la politique, mais parce que derrière les événements, je veux voir Le programme de Dieu et comment les événements avancent. Notre frère Mr Donald Gee, qui fut un de piliers de notre mouvement, avait l’habitude de dire: J’ai un oeil sur la Bible et un oeil sur le journal, pour suivre le mouvement et ne pas manquer le grand départ un jour. Si nous avons les yeux ouverts, nous nous rendons compte que les choses se mettent actuellement en place. Maranatha, Jésus vient bientôt!
Je voulais d’abord vous dire que la plus grande confusion règne dans notre société moderne. Les plus hautes valeurs morales et spirituelles sont bafouées, piétinées. On pourrait même ajouter qu'elles sont considérées comme utopiques. Et je crois qu’il est de notre devoir, à nous qui sommes chrétiens, de retrouver au travers de la Bible, la Parole de Dieu, le chemin de la vérité. Cette Vérité que nous devons proclamer au monde. J’ai lu ces jours-ci qu’il y aurait sur notre planète 2.000 religions. Mais elles sont loin de reproduire le modèle de l’Eglise primitive, de 1'Eglise des apôtres, de l’Eglise de Jérusalem. Et ce matin, je vous propose quelques réflexions sur le thème de l’Eglise et ceux qui la composent, c’est-à-dire ses membres. Lisons un extrait de la 1ère prière de Paul dans:
- l’épître aux Ephésiens, chapitre 1. Le verset 19 nous parle de la puissance du Seigneur et le verset 20 poursuit la pensée, jusqu’au verset 23. Une deuxième lecture dans:
- l’épître aux Colossiens, chapitre 1, versets 1 et 2.
Permettez-moi de redéfinir le mot Eglise. Je crois que c'est une nécessité qui s’impose parce que, au cours des âges, on a perdu le sens initial de ce mot. Pour les uns, l’église est un édifice, un bâtiment datant du XII, XIII, XIV, même XXème siècle, selon la forme architecturale. C’est ce que Fox, le fondateur des Quakers, appelait les maisons à clocher... Pour les autres, l’église désigne une dénomination religieuse se terminant par ”isme” (catholicisme, protestantisme, méthodisme et ajoutons même pentecôtisme). Tout cela est inexact. Pour retrouver le sens véritable du mot église, il faut recourir à l’étymologie. Eglise vient d’un mot grec. Le grec auquel notre belle langue française a beaucoup emprunté. C’est le mot Ekklesia, qui a donné naissance à toute une famille de mots: ecclésiastique, ecclésiale. Le mot ekklésia, que l’on traduit par le mot église, est composé finalement de 2 mots: Ek, qui signifie hors de, et Kaléo, qui signifie appeler. Les 2 mots réunis nous donnent: appelés hors de
A l’époque néotestamentaire, l’époque du Nouveau Testament, l’ekklésia était le rassemblement des citoyens appelés à la gestion des affaires publiques, les gens qui s’occupaient des affaires de la ville. Avec le temps, le mot s’est étendu à toute assemblée populaire. C’est ainsi qu’à l’époque de l’apôtre Paul, il y avait de nombreuses ekklésias: l’ekklésia des notables, l’ekklésia des philosophes à Athènes, l’ekklésia des artisans, des commerçants. Chaque corporation avait son ekklésia. Et au milieu de toutes ces assemblées, il y avait aussi l'ekklésia chrétienne, ceux qui se rassemblaient non pas autour d’un notable, d’un homme influent de la société, mais autour du Christ Jésus Fils de Dieu, Seigneur et Sauveur,
Et aujourd’hui, comme hier au temps des apôtres, l’ekklésia, c’est le rassemblement de tous ceux qui, un jour, dans leur vie, ont entendu L’appel de Dieu. Et j’ajoute, c’est important, qui ont répondu à L’appel de Dieu. Parce que, entendre l’appel et répondre à l’appel, sont deux choses totalement différentes. Jésus a dit, lorsqu’il était sur la Terre au cours de Son ministère: "Il y a beaucoup d’appelés mais il y a peu d'élus”. L’ekklésia ou assemblée chrétienne, c’était le rassemblement de tous ceux qui avaient été appelés et qui avaient répondu à L’appel de Dieu, pour se rassembler autour du Christ Jésus. En d’autres termes, c’était le rassemblement des disciples autour du Maître Jésus.

A dessein, j'ai dit: les disciples. Je n’ai pas dit: les croyants... 

lundi 3 avril 2017

Boaz, en lui est la force

Prédication audio 
Philippe ROIG:


L'HIVER EST PASSE


R. Copin    (revue Pentecote)

La bien-aimée peut répondre à l'appel de son bien-aimé (Cantique clés cantiques 2/8-11). Elle n’a plus - ou pas - d’excuse.
Quand la froideur spirituelle est vaincue dans la vie du chrétien, c’est le réveil.
C’est un nouveau départ, un recommencement, une vie nouvelle.
Le réveil ne vient pas suite à des techniques nouvelles auxquelles personne n’a jamais pensé !
C’est la vie qui vient de Dieu, son souffle bienfaisant qui réchauffe l’âme.
Les disciples, sur le chemin d’Emmaüs, se dirent l’un à l’autre : "Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous ex­pliquait les Ecritures ?" (Luc 24/32).
Cette expérience s’est produite tout naturellement, si j’ose dire. Ils marchaient, tout tristes, déçus, désorientés, démo­tivés. Jésus s’approcha, et fit route avec eux.
Et tout a changé, sans l’intervention d’aucun homme.
"Car voici, l’hiver est passé (...) les fleurs paraissent sur la terre". Plus tard, il y aura les fruits. Tout se fait progressivement. L’essentiel, c’est que l’hiver soit passé.
Quand Dieu commence une bonne œuvre dans la vie des siens, il la rend parfaite pour le jour de Christ (Philippiens 1/6).
Avec la fin de l’hiver spirituel vient aussi le temps de chanter, d’adorer Dieu et de le louer. C’est le temps du renouveau dans l’Esprit.
Quand Jésus enlèvera son Eglise, que les morts en Christ et les vivants restés pour son avènement entre­ront dans la gloire, l’hiver ne reviendra plus. Il sera passé, pour toujours.
D’ici là, tenons-nous dans "les fentes du rocher", com­me la colombe ! Jésus-Christ est le rocher des siècles. Méfions-nous des petits renards qui ravagent les vignes !
Ne nous occupons pas de futilités (2 Thessaloniciens 3/11).
Les petits renards sont séduisants, mais dangereux. La vie de l’Esprit doit nous libérer de tout ce qui peut nuire à l’œuvre de Dieu et à nous-mêmes.

Ne soyons ni froids ni tièdes, mais bouillants !