lundi 3 avril 2017

L'HIVER EST PASSE


R. Copin    (revue Pentecote)

La bien-aimée peut répondre à l'appel de son bien-aimé (Cantique clés cantiques 2/8-11). Elle n’a plus - ou pas - d’excuse.
Quand la froideur spirituelle est vaincue dans la vie du chrétien, c’est le réveil.
C’est un nouveau départ, un recommencement, une vie nouvelle.
Le réveil ne vient pas suite à des techniques nouvelles auxquelles personne n’a jamais pensé !
C’est la vie qui vient de Dieu, son souffle bienfaisant qui réchauffe l’âme.
Les disciples, sur le chemin d’Emmaüs, se dirent l’un à l’autre : "Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous ex­pliquait les Ecritures ?" (Luc 24/32).
Cette expérience s’est produite tout naturellement, si j’ose dire. Ils marchaient, tout tristes, déçus, désorientés, démo­tivés. Jésus s’approcha, et fit route avec eux.
Et tout a changé, sans l’intervention d’aucun homme.
"Car voici, l’hiver est passé (...) les fleurs paraissent sur la terre". Plus tard, il y aura les fruits. Tout se fait progressivement. L’essentiel, c’est que l’hiver soit passé.
Quand Dieu commence une bonne œuvre dans la vie des siens, il la rend parfaite pour le jour de Christ (Philippiens 1/6).
Avec la fin de l’hiver spirituel vient aussi le temps de chanter, d’adorer Dieu et de le louer. C’est le temps du renouveau dans l’Esprit.
Quand Jésus enlèvera son Eglise, que les morts en Christ et les vivants restés pour son avènement entre­ront dans la gloire, l’hiver ne reviendra plus. Il sera passé, pour toujours.
D’ici là, tenons-nous dans "les fentes du rocher", com­me la colombe ! Jésus-Christ est le rocher des siècles. Méfions-nous des petits renards qui ravagent les vignes !
Ne nous occupons pas de futilités (2 Thessaloniciens 3/11).
Les petits renards sont séduisants, mais dangereux. La vie de l’Esprit doit nous libérer de tout ce qui peut nuire à l’œuvre de Dieu et à nous-mêmes.

Ne soyons ni froids ni tièdes, mais bouillants !