lundi 26 juin 2017

Entretien sur la Prière

Prédication audio 
Philippe ROIG:


lundi 19 juin 2017

Qui est Jésus

Prédication audio 
Philippe ROIG:


LA FIABILITÉ DE LA BIBLE

La fiabilité de la Bible

(redemption tidings)

Nous connaissons plus de 5 300 manuscrits du Nouveau Testament, plus de 10 000 de la Vulgate latine, et plus de 24 000 copies de manuscrits du Nouveau Testament. Les copies étaient si minutieuses et exactes qu'elles étaient souvent considérées comme des originaux. Les Juifs avaient un grand respect pour la Parole de Dieu, et se gardaient d'y ajouter, d´en corriger ou d´en retrancher quoi que ce soit. Ceci était en effet sévèrement interdit - voir APOCALYPSE 22:18-19, DEUTERONOME 4:2, et encore d'autres passages. C'est un phénomène, un fait qui est sans pareil dans l'histoire de la littérature. Des découvertes archéologiques confirment également l'authenticité de la Bible ; par ex. les murs de Jéricho ne sont pas tombés vers l'intérieur (comme cela aurait été le cas lors d'une attaque militaire), mais vers l'extérieur (JOSUE 6:20). Les ACTES DES APOTRES, écrits par Luc, sont sans égal pour leur fiabilité historique. Luc était un historien accompli.

Les historiens modernes commencent leurs recherches soi-disant "critiques, ouvertes et sincères" des écritures, avec des hypothèses telles que : "Dieu n'existe pas", "il n'y a pas de miracles (ils sont impossibles)", "nous vivons dans un système fermé, et il n'y a rien de surnaturel". S'ils étudient la vie de Jésus, les miracles et la résurrection, ils en concluent qu'il n'y a pas de miracles, et pas de résurrection, puisqu'ils croient que Dieu n'existe pas. Ce ne sont pas des données historiques, mais tout au plus des préjugés philosophiques. L'histoire peut seulement être fondée sur des témoignages. Par exemple, aucun historien contemporain n'a jamais vu Abraham Lincoln ou Frédéric le Grand, et pourtant chacun croit, en raison des témoignages, que Lincoln a vécu et qu'il était le président des Etats-Unis, et que Frédéric le Grand a vécu et qu'il était le fondateur de l'Etat de Prusse. Et que deviennent les témoignages parfaits sur Jésus et Ses miracles ? Beaucoup de gens les nient.

jeudi 15 juin 2017

Christ est Tout

Prédication audio 
Philippe ROIG:


lundi 12 juin 2017

On Récolte ce que l'on Sème

Prédication audio 
Philippe ROIG:


VRAI ET FAUSSE PIÉTÉ suite...



Jésus nous met en garde contre les dangers de la fausse piété, il y en a quatre

1° La piété fleuve
Les païens croient qu'en "forçant la dose" ils auront plus de chances d'être entendu. Ce que Jésus leur reproche, c'est de prétendre faire pression sur Dieu par la longueur de leurs prières. J’ai entendu, quand j'étais hospitalisé, en juin 1997 le catholikos arménien, le responsable de l'église arménienne dans le monde, citer un auteur ancien à la télévision : "plus de paroles dans la prière égale moins de prière et plus de prière égale moins de paroles". Cela veut dire que ce n'est pas la longueur de la prière qui est efficace mais c'est la sincérité, l'élan du coeur vers Dieu qui est reçu par le Seigneur et non pas un fleuve.

Jésus nous rappelle que "ce sont les païens qui s'imaginent qu'à force de prière ils seront exaucés". Dieu n'est pas sourd, il n'est pas non plus endormi et la prière n'a pas pour but de le réveiller

Ce texte condamne, bien entendu, les répétitions inlassables qui finissent par transformer celui qui prie en "moulin à prière".

Les chrétiens évangéliques, qui se méfient des prières toutes faites ou apprises par coeur, ne sont pas à l'abri des longueurs inutiles, ils peuvent, eux aussi, en rajouter, comme pour faire pression sur Dieu.

La prière dite "d'abondance du coeur" peut traduire la liberté du croyant devant Dieu, elle peut aussi n'être qu'une prière abondante, qui attend plus de sa longueur que de l'amour de Dieu.

Il est vrai que Jésus nous exhorte à la persévérance dans la prière

Mais s'il faut persévérer, ce n'est pas parce que Dieu est "dur à la détente" ou "dur d'oreille", mais au contraire parce que rien, pas même son silence apparent, ne doit nous faire douter de lui

Jésus ne nous dit pas que Dieu est semblable à l'ami endormi ou au juge inique de nos deux paraboles. Il est différent, au contraire, cette différence s'exprime dans l'expression : "à plus forte raison" Luc 11 : 13. Il faut persévérer dans la prière parce qu'il ne faut pas désespérer de Dieu, quelles que soient nos situations

2° La prière calcul

Une autre erreur dans la piété consiste à croire que si l'on se conforme scrupuleusement à ses obligations religieuses, on en sera forcément récompensé

La religion, l'observation du sabbat (Matthieu 12:1-5), la pureté rituelle (Matthieu 15:1-2), les dîmes (Matthieu 23:23-24). Comme Jésus leur dira : vous nettoyez l'extérieur du plat, mais l'intérieur est plein de rapines. La piété calcul va être une piétée dans les formes, on oublie le fond, on regarde à l'apparence, mais Dieu regarde au coeur. Le pharisien dira : "je jeûne deux fois la semaine... Tandis que lui, là-bas, ce publicain..."

Il observait tous les commandements, il était un propre juste

les prescriptions rituelles et le rituel passent avant le spirituel

D'où leurs critiques contre les disciples de Jésus et surtout leur incompréhension de l'attitude de Jésus qui était l'ami des pécheurs, (Marc 2:15-17), (Luc 15:1-2), (Luc 7:36-50).

N’attachons-nous jamais plus d'importance à des détails de la piété ou du comportement chrétien qu'à l'amour du prochain...

3° La piété étalage :

Un des reproches adressés par Jésus aux gens de son temps, c'est de faire étalage de leur piété, (Mat. 6 : 1-15 ; 23 : 5-14 ; 23 : 25-28).

Ils se soucient au moins autant de ce que pensent les autres, que de ce que Dieu attend d'eux.

Nous avons l'exemple de ce pharisien dont nous avons déjà parlé, ils n'étaient pas tous comme cela. Il les accuse d'hypocrisie, autrement dit de jouer la comédie de la piété, de faire du théâtre avec leur religion.

Certaines formes de piété sont suspectes, d'autres, au contraire, sont recherchées de telle ou telle église, cela dépend où l'on se trouve.

Il ne faut pas imposer aux autres sa propre règle; ce qui est valable pour vous n'est pas forcément valable pour moi dans certains domaines.

Celui qui vit sa foi "en esprit et en vérité" ne sera pas tenté d'en faire étalage. Les choses spirituelles ne se mesurent pas à des signes extérieurs ni avec des dimensions humaines.

Par conséquent le chrétien s'abstiendra de juger la foi de ses frères d'après la manière dont ils expriment cette foi.

4° La piété alibi :

La piété quelle que soit la forme sous laquelle elle se manifeste, n'est pas une fin en elle-même. La vraie piété est un moyen de résister à la tentation mais aussi et surtout de rester en communion avec Dieu, un moyen de grâce dit-on généralement. Elle permet au croyant de "marcher avec Dieu", en restant attentif à sa Parole. Elle ne doit pas être un domaine réservé de la vie, coupée de la vie quotidienne.

Rien n'est plus grave qu'une vie pseudo-spirituelle, même sincère ou fervente, si elle ne transforme pas la vie et ne conduit pas les chrétiens à accomplir la volonté de Dieu.

Déjà les prophètes de l'Ancien Testament ne cessent de dénoncer la tromperie de ceux qui offrent des prières et des sacrifices à Dieu et se moquent de sa volonté, dès qu'ils sont sortis du Temple. (Es. 1 :10-15; 58 : 3-10; Jérémie 7 : 3-11...).

Le souci des obligations religieuses peut même être un obstacle à l'amour du prochain (Mat. 15:3-6; Marc 3:1-5).

Sous prétexte de faire passer Dieu avant les hommes, on néglige ce qui compte avant tout devant Dieu. On peut tous se frapper la poitrine dans ce domaine. On oublie d'être un fidèle témoin. Jésus le soulignera "Si ton âne est tombé dans un puits un jour de sabbat, est-ce que tu vas le laisser mourir dans ce puits, car c'est un jour de sabbat, tu vas le retirer de là et tu glorifieras Dieu car tu auras sauvé la vie de ton âne". Dieu premier servi, je suis d'accord, mais attention aux autres !

Tout doit baigner dans le spirituel et non pas dans la religiosité.

Mais n'imposons pas aux autres ce qu'il nous demande de façon tout à fait personnelle.

jeudi 8 juin 2017

Le Disciple et la Croix

Prédication audio 
Philippe ROIG:


lundi 5 juin 2017

Qu'en est-il de la Croix

Prédication audio 
Philippe ROIG:


VRAI ET FAUSSE PIETE


(André Boulagnon extrait de message du 28/09/1997)

(Matthieu 6:7-8 - I Timothée 3 : 16 ; 4:8 - II Timothée 3:1-5)

En quoi la piété chrétienne se distingue-t-elle de celle des païens ? La piété n'est pas le monopole des chrétiens. Il y a dans toutes les religions des hommes qui pratiquent assidûment des actes de piété. La Bible nous fait connaître différents aspects de la piété juive à la fois dans ce qu'elle a de meilleure au temps du judaïsme ancien (les psaumes, par exemple et dans ses déformations, le culte séparé de l'obéissance qui est si souvent dénoncé par les prophètes, ou l'hypocrisie de certains pharisiens que l'on trouve dans le Nouveau Testament). Tous les cultes païens se traduisent aussi par des pratiques religieuses, la prière ou les sacrifices. Alors en quoi la piété chrétienne se distingue-t-elle de celle des païens ? Certains actes sont les mêmes : dans un cas comme dans l'autre, on prie, on se réunit pour des cultes ou autres réunions spéciales.

Jésus nous met en garde contre une piété semblable à celle des païens.

*"En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez". Matt 6:7-8

Aujourd'hui les enfants de Dieu feraient bien de prêter l'oreille à ces mises en garde du Seigneur : le païen qui est en nous, c’est l'homme naturel qui cherche toujours à reparaître, à reprendre le dessus sur l'homme spirituel.

Les paramètres de la piété chrétienne ne se bornent pas exclusivement à la ferveur et à l'enthousiasme. Ce mot même d'enthousiasme, nous vient des religions païennes de la Grèce antique ("d'enthousiasmos" = transport divin, ce mot dérive d'un autre mot : "anthios qui veut dire inspirer par les dieux et non par Dieu). Certains se sont imaginés que plus il y avait de bruit, d'enthousiasme plus il y avait le Saint-Esprit, disons que cela pourrait être parfois, mais cela ne l'est pas toujours. Il nous est dit aussi que Dieu était dans le murmure doux et subtil et non dans le vent ou le tremblement de terre ou le tohou bohu que peuvent faire les hommes.

La prière d'Elie est étonnamment sobre en comparaison de celles des prophètes de Baal ; mais elle révèle la différence essentielle entre la piété de celui qui connaît le Dieu vivant et celle des païens. Elle est sûre de son Dieu.

Les traits distinctifs de la piété chrétienne sont la confiance et l'assurance que Dieu est vivant, qu'il se soucie de ses enfants, qu'ils sait et veut ce qui est bon pour les siens

Le païen prie parce qu'il a peur, c'est bien différent. Il doit amadouer son Dieu, apaiser son courroux toujours à craindre, arracher sa faveur, il prie, pratique sa religion par crainte de perdre la bienveillance de sa divinité.

Le chrétien, au contraire, prie car il a confiance, il sait dépendre de Dieu, il ne désire pas que sa prière ne dépasse pas le plafond, il sait qu'il dépend de Dieu dans tous les domaines physique, psychique, moral, spirituel, il en est conscient

Jésus résume fort bien cette différence dans le Sermon sur la montagne

* "En priant ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles, ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez". Matthieu 6 : 7-8

On retrouve cela dans les milieux évangéliques, non pas seulement la longueur de la prière, cela existe aussi, mais les chrétiens inconsciemment essaient d'apitoyer Dieu

Jésus nous met en garde contre les dangers de la fausse piété, il y en a quatre .....
(Suite Lundi prochain)

jeudi 1 juin 2017

La Prédication de la Croix

Prédication audio 
Philippe ROIG: