lundi 27 février 2017

Jésus Fils de Dieu

Prédication audio 
Philippe ROIG:


mardi 21 février 2017

Jésus dans la Bible, Jésus dans l'histoire

Prédication audio 
Philippe ROIG:


LES CINQ VEUVES DE L'EVANGILE SELON SAINT LUC

Les cinq Veuves de l’Evangile selon Saint Luc

(R. Boudehent) revue « Viens et Vois 1942/08 »

Avez-vous songé, chers amis lecteurs, à la somme de douleurs cachées sous ce vêtement de deuil, aux nuits passées au chevet du malade, aux larmes versées au moment du départ d’un époux tendrement aimé, à l’angoisse de l’avenir ; au vide, ce grand vide que rien ne peut combler ! Quelle désolation en voyant ces pauvres veuves, c’est à elles que ce message s’adresse.
Chères sœurs privées d’affection, vivant dans cette maison devenue trop grande pour vous, où tout vous rappelle le cher disparu ; qui pourrait vous consoler ? Regardez Anne, la prophétesse (Luc 2/36-38), pauvre veuve comme vous, imitez son exemple ; levez les yeux vers le Père des orphelins, le consolateur des veuves, venez à la Maison de l’Eternel et dites-lui votre profonde douleur ; Il versera dans votre cœur le baume bienfaisant ; Il remplira votre vie de Sa glorieuse Présence ; Il enverra sur vous le Consolateur, l’Esprit-Saint, et votre vie ne sera pas stérile ; elle ne se consumera pas dans les larmes, dans des jours si longs qui n’ont plus raison d’être, traînant partout, avec vous, ce mortel ennui. Votre vie servira à Le louer, à Le bénir, LUI, le Père des miséricordes, le Dieu de toute consolation, et à Lui attirer des Ames ; le Nom de Jésus sera continuellement sur vos lèvres et vous Lui conduirez ceux qui attendent une délivrance.
La Parole de Dieu parle de ces veuves qui sont mortes quoique en vie (I Timothée 5/6) ; celles qui ont cherché la consolation dans les plaisirs d’ici-bas ; triste consolation qui, semblable au poison, tue l’âme ; narcotique néfaste qui plonge dans le sommeil spirituel précurseur de la mort !
Qui pourvoira désormais à vos besoins? Votre soutien n’est plus et les difficultés sont nombreuses ; tant de frais imprévus ont épuisé vos faibles ressources...; alors, considérez la veuve de Sarepta dont l’Eternel prit soin dans des temps si difficiles. La famine règne dans tout le pays ; beaucoup de gens souffrent. Le Seigneur veillait sur elle (Luc 4/25-27). Elle accueillit le prophète Elie et partagea avec lui son dernier repas. Quel accueil avez-vous réservé au Grand Prophète, puissant en paroles et en œuvres ? Si vous ouvrez, votre porte au Seigneur Jésus, Il entrera chez vous, soupera avec vous et pourvoira à tous vos besoins selon les richesses de sa grâce. Et quelle glorieuse richesse que celle de Son amour pour nous, inépuisable comme l’huile de la veuve : elle se manifeste surtout dans les grandes difficultés. Déni soit Son Saint Nom !
Quelle douleur poignante étreint le cœur de la veuve de Nain (Luc 7/11-17). Elle connut l’heure de la séparation de celui qu’elle aimait, mais il lui restait un fils sur qui elle déversa toute son affection, et voici que Dieu permet qu’elle soit privée de ce bien. Elle est seule, bien seule ; le cœur brisé, elle reprend une fois de plus le triste chemin qui conduit au cimetière. Qui dira toute la détresse de cette pauvre veuve ; qui oserait s’approcher d’elle, trouver des mots pour la consoler. Ne fera-t-elle pas comme Rachel qui refuse toute consolation, car ses enfants ne sont plus. On peut, parfois, pleurer avec ceux qui pleurent, mais les consoler... Jésus arrive, son cœur s’émeut à la vue d’une telle douleur, Il s’approche, touche la civière, appelle ce fils chéri et le rend à sa mère éplorée.
Chères sœurs éprouvées, Jésus s’est-il approché de vous au cours de cette funèbre journée ou êtes-vous encore comme celles qui n’ont pas d’espérance ? Avez-vous entendu cette voix puissante vous dire : « Je suis la résurrection et la vie. » Un jour viendra, le Jour du Grand Revoir, le Seigneur vous rendra vos bien-aimés endormis avec LUI. Oh ! jour béni, nous te saluons d’avance; nous attendons le jour où la souffrance aura disparu ; jour où le Seigneur Lui-même essuiera toute larme de nos yeux et en tarira la source ; jour de fête et d’allégresse, plus de séparation, plus de deuil ! Béni soit l’Eternel !
Chères sœurs, vous avez sans doute connu la sympathie humaine, éphémère comme la fraîcheur d’une délicate fleur ; peut-être vous trouvez-vous aux prises avec l’une de ces nombreuses injustices humaines ; pour répondre à votre ignorance en « affaires » humaines, méditez sur la triste situation de la veuve du second Livre des Rois, chapitre 4, dont on vient de prendre les fils pour en faire des esclaves parce qu’elle ne peut pas payer sa dette. Méditez aussi cette merveilleuse parabole de Luc 18/1-8. Saisissez la leçon qui s’en dégage, vous y trouverez la consolation, l’espérance renaîtra dans votre cœur et vous aurez un moyen de défense. Vous avez une Cour d’Appel à votre disposition, c’est le Trône de Dieu ; un avocat éloquent qui plaide avec chaleur votre cas, le Seigneur Jésus ; ne sentez-vous pas quel refuge il vous offre ? C’est Son cœur, Son amour insondable ! Invoquez-Le et Il vous exaucera. Pourquoi resteriez-vous dans la crainte ; contemplez-Le, assis à la droite de Dieu où Il intercède pour vous. Y a-t-il quelque chose de trop difficile pour Lui ? Il a toute puissance dans le ciel et sur la terre ; c’est Lui qui dispose même du cœur de nos ennemis, qui peut nous les rendre favorables, propices. Remettez votre sort à l’Eternel et Il prendra soin de vous.
Avez-vous, aujourd’hui, entendu Sa voix, réalisé Son amour, senti Sa paix descendre dans votre cœur ? Avez-vous pris contact avec Lui ? S’il en est ainsi, venez dans Sa maison comme la veuve du chapitre 21 ; venez pour adorer ; répandez votre âme en Sa présence. Cette veuve a compris que son secours lui vient de l’Eternel ; son visage est empreint de sérénité et de confiance ; un véritable rayonnement illumine ses yeux. Elle n’est pas venue comme ces pharisiens, bien vêtus et heureux, qui, n’ayant besoin de rien, ne reçoivent rien non plus. Non, elle fuit les regards et personne ne la remarque ; personne... excepté Jésus qui est touché par son offrande, car ce ne sont pas seulement ses deux piécettes que Jésus voit, mais son cœur rempli d’amour ; un cœur qui adore, qui croit, qui s’attend à Dieu seul et qui reçoit tout de LUI.
Suivons-la dans sa maison, humble demeure dans l’une des plus pauvres rues de la ville. Sa maison n’est plus vide... Jésus y habite, parce qu’il demeure dans son cœur.

Que le Seigneur vous accorde, chères sœurs, Sa glorieuse Présence, Son divin Esprit, et que votre cœur blessé soit guéri par l’Eternel. Qu’il soit un cœur entièrement A LUI, comme le cœur de cette veuve. Amen !

lundi 13 février 2017

Jésus et les 4 Evangiles

Prédication audio 
Philippe ROIG:


COMMENT LIRE LA BIBLE


Henri Blocher (radio réveil 1978/07)
Le ministre des finances de la reine d’Ethiopie mérite qu’on le salue comme un Sage. Il était en train de lire un passage de la Bible, lorsque Philippe, l’apôtre, s’approchant de lui, lui demanda s’il comprenait ce qu’il lisait. Alors, au lieu de lui répondre orgueilleusement: «Mais bien sûr!», il a prié Philippe de l’aider (cf. Actes des Apôtres, 8:30-31). Il a donc reconnu qu’il faut apprendre à lire la Bible pour bien la comprendre.
Il n’a pas non plus répondu: «Pas tout à fait, mais ça ne fait rien; je sens que cette lecture me réchauffe le cœur et cela me suffit...» Ce premier croyant d’Afrique a reconnu qu’il est important, vital même, de bien lire la Bible pour savoir exactement ce qu’elle dit, ce que Dieu nous donne et ce qu’il nous ordonne par elle.
Bien des guides se proposent à nous, prétendant nous montrer comment lire la Bible, mais leur voix couvre souvent celle de Dieu ; ils séduisent beaucoup de gens et l’Eglise qui les suit tombe malade: qu’elle tombe de faiblesse ou que la fièvre l’excite.
1  — Pour certains, c’est la tradition de l’Eglise qui doit indiquer comment lire la Bible. Mais l’Eglise est aussi faite d’hommes qui peuvent se tromper. Si c’est leur tradition qui décide, elle annule la Parole de Dieu, la voix des hommes couvre celle de Dieu (cf. Matthieu 15:6).
2  — Pour d’autres, c’est une révélation du Saint-Esprit qui doit nous dire comment lire la Bible, une révélation reçue le plus souvent par le conducteur spirituel, parfois par des chrétiens individuels. Cette attitude revêt une apparence de grande piété, car elle semble honorer le Saint-Esprit (voir Colossiens 2:23). En réalité, elle est charnelle, humaine. Les pensées de la chair, et Satan lui-même, savent se déguiser (cf. II Corinthiens 11:13-14). Qui peut dire si les révélations reçues viennent du Saint-Esprit ou d’un autre esprit? C’est la Bible seule qui nous permet de le savoir! Ce n’est donc pas une «révélation» qui peut nous dire comment lire la Bible, c’est la Bible qui peut nous dire si les prétendues révélations sont de Dieu. C’est là l’origine, dans l’Histoire, de toutes les sectes qui se contredisent entre elles et qui, toutes, corrompent l’Evangile.
3 — Pour d’autres encore, c’est la raison humaine, armée de philosophie et de science, qui doit nous dire comment lire la Bible. Ils pensent que l’homme moderne est devenu «majeur» et qu’il ne peut plus épouser naïvement les conceptions enfantines des hommes d’autrefois. Ils enseignent à trier dans la Bible ce qu’on peut garder pour notre siecle et ce que l’on doit comprendre tout autrement que les auteurs des textes sacrés. Eux non plus ne sont pas d’accord entre eux et, dans leur orgueil, ils ne se rendent pas compte que leur raison est esclave de l’esprit du siècle, avec ses mensonges. Non seulement leur voix étouffe celle de Dieu, mais ils s’opposent ouvertement à beaucoup de paroles de la Bible, donc de Dieu. Même s’ils l’appellent encore «Parole de Dieu», c’est une formule creuse. Ces hommes qu’on appelle libéraux ou modernistes, conduisent les Eglises à la mort spirituelle.
Comme les Réformateurs que Dieu a suscités pour guérir l’Eglise malade, il y a quatre cent cinquante ans, il faut dire : la Bible elle-même doit nous apprendre la Bible. Que les hommes se taisent et que, d’abord, parle Dieu !
Certes, les erreurs contre lesquelles nous vous avons avertis contiennent un petit grain de vérité (qu’elles réussissent à gâter): c’est bien dans l’Eglise, avec l’aide de nos frères d’aujourd’hui et de nos pères d’autrefois, que nous devons lire la Bible. C’est bien le Saint-Esprit qui illumine les yeux de notre cœur (Ephésiens 1:18). C’est bien avec l’intelligence que nous devons comprendre la Parole de Dieu (I Corinthiens 10:15). Mais l’aide des autres chrétiens, l’exercice de l’intelligence, et même l’œuvre du Saint-Esprit en nous doivent être placés sous l’autorité de la Bible que le Saint-Esprit a inspirée une fois pour toutes.
Comment la Bible nous guide-t-elle quand nous voulons la lire ?
Elle nous guide par la comparaison de divers passages: un verset en éclaire un autre, les enseignements principaux éclairent les questions de détail. Mais auparavant déjà, la Bible nous guide par ce qu'elle est. Telle est la Bible, telle doit être notre lecture de la Bible.
La Bible, c’est Dieu qui parle: elle est tout entière la Parole de Dieu (voir la manière dont Jésus cite un verset en Matthieu 19:4-5). Nous devons donc la lire comme il convient d’écouter Dieu :
—  avec un entier respect (ce que la Bible appelle: la crainte de l’Eternel), car elle est une «terre sainte»;
—  avec une entière confiance, car le Dieu qui parle ne peut ni se tromper ni nous tromper;
—  avec prière et le désir de connaître personnellement le Dieu qui a parlé, lui qui est vivant aujourd’hui pour se faire connaître par sa Parole.
La Bible, c’est Dieu qui parle par le truchement des hommes. Dieu n’a dit que quelques mots directement du ciel ; il a parlé sous la forme d’une parole humaine ensuite mise par écrit et conservée pour nous à travers les siècles. La Bible est aussi une parole d’hommes qui ont parlé de sa part (cf. II Pierre 1:21). Elle est le fondement des apôtres et des prophètes (Ephésiens 2:20). Nous devons donc la lire aussi comme il convient de lire un livre humain :
—  en étudiant le sens des mots dans les langues humaines et en respectant les lois du langage;
—  en tenant compte des images, de la poésie, de la manière de raconter;
—  en faisant très attention au contexte: ce qui suit et ce qui précède le passage que nous lisons.
La Bible, c’est Dieu qui parle par le truchement des hommes dans l'Histoire. Elle n’a pas été écrite en une fois, comme un grand discours sur l’éternité, mais au fil d’une histoire de plus de mille cinq cents ans, qui a culminé avec la première venue du Seigneur Jésus. La Bible est très liée à tous les événements de ces siècles, et suprêmement à la venue de Jésus. Elle s’articule selon les divisions du temps; Ancien et Nouveau Testament. Nous devons donc la lire comme il convient de lire une histoire :
—  en recherchant toujours dans quelle situation la parole a été dite ;
—  en distinguant les époques du plan de Dieu (sans oublier, cependant, l’unité du plan de Dieu dans son déroulement);
—  en nous rappelant que la Parole de Dieu se rapporte à l’œuvre de Dieu : ce qu’il a dit nous fait connaître ce qu’il a fait.
Quand on lit la Bible on y découvre la vérité pour tous les hommes, que j’ai définie en ces termes pour ses élèves africains: «Les éléphants y trouvent assez d’eau pour s’ébattre à leur aise et les petits agneaux pour traverser à gué».

Ne craignez donc pas de vous jeter à l’eau! Si vous avez l’impression que la Bible est un livre difficile, qu’il s’y rencontre trop de mystères pour votre capacité de comprendre dites-vous que vous y trouverez de quoi vous ébattre vous-même, que vous y trouverez une réponse aux questions fondamentales que vous vous posez, une réponse que vous comprendrez fort bien. Il vous suffira de demander à Dieu lui-même l’aide de son Esprit. Il vous suffira d’ouvrir votre esprit aux paroles les plus simples que vous rencontrerez d’abord. Puis, si vous avez l’impression que la Bible est trop simple, alors je vous encourage à plonger en plein milieu de ses eaux, à chercher toutes les correspondances des faits les uns avec les autres, à voir la manière dont Jésus-Christ, en particulier, fait jaillir la lumière de comparaisons avec certains textes de l’Ancien Testament. Vous y trouverez une sagesse qui vous laissera ensuite l’impression que toutes les autres étaient semblables à de petits biscuits pour se passer l’envie de manger, mais que vous avez trouvé maintenant le véritable pain de la sagesse: cette Bible que vous êtes invité à lire afin de la comprendre et d’y découvrir la pensée de Celui qui l’a fait rédiger par des hommes comme sa Révélation.

lundi 6 février 2017

Elie et Elysée

Prédication audio 
Philippe ROIG:


LA QUERELLE DES OUTILS


Texte Adapté de l'anglais
« Car nous sommes, ensemble ouvriers avec Dieu » ( 1 Cor. 3/9).
Les outils du charpentier tinrent un jour une conférence dans l’atelier de leur maître. Le frère Marteau fut le premier à prendre la parole, car l’assemblée l’avait informé qu'il devait partir, étant trop bruyant. Il déclara : « Puisque je dois vous quitter, je demande que la sœur Vrille en fasse autant, car elle, elle est insignifiante et ne produit que peu d’impression. » Sœur Vrille se leva alors et dit : « Je suis d’accord, mais que sœur Vis s’en aille aussi, car pour arriver à quelque chose, avec elle, il faut tourner bien longtemps ».•
« Si tel est votre désir, dit sœur Vis, je partirai. Mais le frère Rabot devra se retirer également ; il est trop superficiel, tout son travail est de surface, il n’y a aucune profondeur en lui ».
Le frère Rabot répondit à son tour : « Eh bien, que la sœur Règle parte avec moi ! Elle est toujours en train de mesurer les autres, comme si elle était l'étalon de tous et qu’elle seule fût dans le vrai ! »
La sœur Règle se plaignit alors du frère Papier-de-verre, qui, dit-elle « est bien plus dur qu’il ne devrait l’être, et qui, dans ses rapports avec les autres, agit toujours à contre sens ».
Mais voilà qu’au milieu de la conversation arriva le Charpentier. Pour commencer sa journée de travail, il mit son tablier et s’approcha de l’établi, désirant fabriquer une chaire d’où l’Évangile serait prêché aux pauvres. Pour accomplir son dessein, il utilisa, tour à tour, la vis, la vrille, le papier de verre, la scie, le marteau, le rabot et tous les autres outils de son atelier.
Alors, la journée de labeur et la chaire achevées, on vit sœur Scie se lever et déclarer à tous ces paroles de sagesse : « Frères et sœurs, je vois que nous sommes, tous ensemble, ouvriers avec Dieu ! »
Ah ! combien d’entre nous, chrétiens, ressemblent à ces outils ! Nous nous cherchons chicane les uns les autres, nous créons du désordre, simplement parce que nous pensons que notre prochain ne fait pas les choses comme il le devrait, ou plutôt parce qu’il ne les fait pas de la façon que nous pensons qu’il devrait le faire.
Il n’y a pas une seule accusation portée contre l’un de ces outils qui n’eût en elle quelque part de vérité. Néanmoins, le Charpentier se servit de tous. Et quand il se servait d’un outil, soyez bien certain qu’aucun autre outil n’aurait pu faire ce travail à sa place.

Nous avons des fonctions différentes, mais nous appartenons au même corps. Nous accomplissons des ouvrages différents, mais nous bâtissons la même maison. Prenons donc bien soin de ne pas nous plaindre les uns des autres en trouvant des défauts à l’un quelconque des outils de Dieu.