lundi 5 mars 2018

DANGERS DES DERNIERS TEMPS 1/4


(Jacques Basin)

Sommes-nous dans les derniers temps de l’économie de la grâce, qu’on appelle encore « la dispensation de l’Eglise » ?

La bible montre clairement et les circonstances multiples que nous vivons le démontrent.
Ces circonstances et éléments décrits par la Parole de Dieu et contrôlables sous nos yeux se traduisent par des faits, des actes, mais qui proviennent d’un état d’esprit, d’une tournure d’esprit, un mode de vie.

Rapidement, voyons ce qui se passe dans le monde :
2 Timo. 3/1-5 « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. 2 Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, 3 insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, 4 traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, 5 ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là. »
Esaïe 5/20 « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume! »

Maintenant, voyons les dangers qui menacent l’Eglise
1 – Recherche de la facilité
2 Timo. 4/1-4 « Je t'en conjure devant Dieu et devant Jésus Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, 2 prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. 3 Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désires, 4 détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. »

L'Évangile est à la fois une bonne nouvelle et une puissance de Dieu ; mais pas dans la facilité, la laxisme et le laisser aller qui caractérisent justement le monde.

Si Dieu est amour, il est aussi exigeant, et il ne faut retomber dans « le bon Dieu » du catholicisme.
Certes, Jésus a dit : Mat. 11/28 « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » pour appeler les pécheurs, les malades, les affligés à venir à Lui, mais après le V28 il y a le V29 qu’on ne te jamais ou rarement et qui nous concerne nous justement : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions… ».

Beaucoup trop de chrétiens veulent bien du salut, de la guérison, mais quand on leur parle de renoncement à soi, de consécration, du travail pour l’œuvre de Dieu, il y a peu de candidats. Pourtant :
Matt. 16/24-25 « Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. 25 Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. »