lundi 30 avril 2018

La Véritable Piété

Prédication audio 
Philippe ROIG:


LA VIE DU CHRÉTIEN


C. Domouchief

« Le sentier des justes est comme une lumière resplendissante dont l'éclat va croissant jusqu'au milieu du jour. » (Proverbes 4/18)
Notre texte compare la vie du croyant à la lumière du jour dont l'éclat grandit à mesure que le soleil se levé à l’horizon. Ces paroles doivent réjouir le cœur de tous ceux qui se sont engagés dans le sentier qui mène à la vie éternelle.
Le chemin de la vie paraît étroit à ceux qui traitent de folie la croix du Christ mais pour ceux qui aiment suivre l'humble Jésus de Nazareth, le sentier resserré se transforme bientôt en un chemin royal
La vie du chrétien fidèle est une révélation graduelle du Fils de Dieu. A mesure qu'il apprend à obéir et à connaître les richesses de la grâce du Sauveur sa vie s'enrichit, ses pas s'affermissent et il est transformé de gloire en gloire par le Seigneur. (2. Cor. 3/18.)
Pourquoi l'éclat de la lumière va-t-il croissant jusqu'au milieu du jour, la lumière brille s'élève de plus en plus à l'horizon. Au milieu du jour, la lumière brille de son plus bel éclat, car le soleil est à sa plus grande hauteur — au zénith.
De même, notre sentier s'élargira, notre horizon s'étendra et l'espérance de l'apparition glorieuse du Roi des rois brillera dans nos cœurs, d'un éclat grandissant à mesure que nous permettrons au Soleil de Justice de nous inonder de Ses rayons bienfaisants.
La vie du Juste, (l'homme qui, par la grâce de Dieu, s'approprie la justification que Christ a acquise pour lui) est comparable à un fleuve qui, à sa source n'est qu'un ruisseau. Mais dans sa course, à travers montagnes et vallées, il reçoit les eaux de plusieurs affluents et peu à peu se transforme ainsi en un fleuve large et profond, jusqu'au moment où il vient se perdre dans la mer.
Quelle belle image de notre vie avec Christ, et comme elle répond bien à la pensée de notre texte !
Que nous sommes frêles, petits, hésitants à la genèse de notre course chrétienne ! Nous sommes tout à fait semblables à ce petit ruisseau qui se fraie péniblement un chemin à travers le pays.
Nous avons des craintes, des hésitations, des luttes désespérées, mais, Dieu soit loué, à mesure que nous avançons avec persévérance, les grâces de Dieu se déversent en nous et nous transforment.
Nous recevons grâce sur grâce et notre cœur s'élargit, la vie spirituelle s'approfondit, notre force grandit et nous ne sommes plus de petites rivières coulant péniblement sur un terrain difficile, mais nous sommes devenus des fleuves majestueux de la grâce de Dieu, avançant tranquillement et avec fermeté, sans être arrêtés par les montagnes de difficultés.
Tout comme, le torrent impétueux arrive à se frayer un lit malgré la résistance des rochers et des difficultés qu'il rencontre sur sa route, notre foi perce tout obstacle qui pourrait arrêter notre course et nous avançons triomphalement pour nous jeter finalement, au grand Jour, dans l'océan de l'amour de Dieu qui sera pour nous l'éternité bienheureuse.
Oui, nous approchons du jour où Jésus brillera de tout son éclat sur nos corps glorifiés. Bientôt nous entrerons dans le royaume céleste qui est un océan de grâces, de richesses, de gloire et de joies sans nombre.
Gloire et louange soient rendues à Dieu notre Sauveur

lundi 23 avril 2018

La Doctrine des Baptêmes

Prédication audio 
Philippe ROIG:


lundi 16 avril 2018

Le Chemin de la Croix

Prédication audio 
Philippe ROIG:


UNE STATION INCONNUE



« Reader Chrétien 5 »

C’était tard dans l’après-midi, dans une des grandes cités des Etats-Unis, à l’heure où les commerçants et les employés ainsi que la foule des travailleurs regagnent leurs demeures, et le tramway suburbain était bondé autant qu’il pouvait l’être.
Assis côte à côte, dans un des coins, se trouvaient une femme, bien habillée et un très petit garçon. La femme avait si souvent essayé d’obéir à l’injonction du contrôleur de serrer les rangs, que ses habits volumineux couvraient complètement les jambes et les pieds de l’enfant, ne laissant guère apercevoir qu’un petit visage patient entouré d’une frange de boucles blondes et éclairé par une paire de grands yeux bleus candides. On ne pouvait que s’étonner que la femme semblât lui prêter si peu d’attention. Il devait être fatigué de ce trajet long et bruyant. Pourquoi ne le prenait-elle pas sur ses genoux et n’appuyait-elle pas la tête de l’enfant contre son épaule?
Séparément ou par groupes, les voyageurs commencèrent à quitter la voiture aux différentes stations, jusqu’à ce qu’il ne restât, à part la femme et l’enfant qu’une jeune dame en noir, au beau visage triste. A la fin la femme tira la sonnette et la voiture s’arrêta. A mi-chemin de la porte, elle entendit le conducteur lui crier :
—    Madame, vous oubliez votre garçon !
—    Mon garçon ! Que voulez-vous dire? Je n’ai pas de garçon !
L’homme ouvrit de grands yeux.
—    A qui est-il alors? Il a été avec vous tout le temps depuis que nous avons quitté le dépôt. Cela m’a tout l’air que vous avez envie de vous débarrasser de lui !
La femme suffoquait d’indignation.
—    Je n’ai jamais vu cet enfant de ma vie !
Toujours incrédule, le conducteur questionna l’enfant :
—    Est-ce qu’elle est ta mère?
—    Oh! non, monsieur (la petite voix claire était aussi douce qu’une flûte de Pan), maman est partie pour le ciel, et c’est là que je vais pour la trouver. Voilà mon sou. J’ai déjà essayé de vous le donner, mais vous ne l’avez pas vu. Voulez-vous me dire, s’il vous plaît, quand nous y arriverons?
L’homme regarda désespérément autour de lui.
—    Qu’est-ce j’en sais? murmura-t-il. Puis avec quelque chose qui lui serrait la gorge :
—    Je regrette, mon petit, mais le ciel n’est pas sur notre ligne.
Il y eut un bruissement de vêtements, un léger mouvement, et la dame en noir prit l’enfant dans ses bras.
—    Raconte-moi cela, mon chéri. Comment t’appelles-tu et où demeures-tu?
—    Je m’appelais Dickie autrefois, mais maintenant, on m’appelle 57, et je vis dans l’asile. Un homme m’a mené là après que maman est partie. Il y a beaucoup de petits garçons et de petites filles, mais pas de mamans. Personne ne m’embrasse le soir, ni ne me borde dans mon lit, ni ne me fait dire ma prière. Avez-vous déjà été au ciel, madame, est-ce très loin d’ici?
—    Je n’y ai jamais été moi-même, mais j’ai un petit garçon qui y a été. Et c’est très loin d’ici. Je sais que tu ne pourrais jamais le trouver tout seul.
—    Mais votre petit garçon, est-ce qu’il s’est perdu?
       Non, parce que quelqu’un l’a conduit tout le long du chemin.
—    Est-ce que quelqu’un m’y conduira aussi?
—    Un jour, mon chéri, mais pas maintenant. On doit attendre patiemment jusqu’à ce qu’il vienne.
—    C’est ce que maman me disait, d’attendre. Mais je suis si fatigué d’attendre !
—    Je suis aussi bien fatiguée d’attendre, pour rejoindre mon petit garçon. Chéri, veux-tu venir avec moi, et nous pourrons attendre ensemble?
Les yeux bleus fixèrent pendant un long moment en silence les autres yeux d’un brun tendre. Une expression d’entière confiance passa sur les traits enfantins, une paire de petits bras enlaça le cou de la dame, et la tête bouclée se pencha contre sa poitrine.
Le conducteur se passa la manche sur les yeux.
—    Je me suis trompé, murmura-t-il à mi-voix. Le ciel n’est pas marqué sur nos indicateurs, mais je crois qu’après tout il se trouve bien sur notre ligne!

lundi 9 avril 2018

La Faim d'Entendre la Parole de Dieu

Prédication audio 
Philippe ROIG:


ADORER... NOTRE ADORATION 2/2


Robert Maddox (Pentecostal Evangel Sept.6, 1992)
La musique et les paroles.
Lorsque j'étais étudiant à l’école Biblique, il m'arrivait souvent de revenir chez moi plein d'enthousiasme après certains cours et je parlais à ma femme de ce que je venais d'apprendre. Mais il lui arrivait de me répondre : “ Oui, je le sais! ”. C'était moi l'étudiant et elle connaissait déjà ces vérités qui m'enthousiasmaient !
Ceci s'explique en partie par le fait que, pendant toute son enfance, elle avait l'habitude de chanter les vérités auxquelles elle croyait. La répétition est le meilleur moyen de retenir les choses et cette habitude de chanter les vérités bibliques mises en musique est une forme d'enseignement efficace.[1]
Aujourd'hui, nous aimons chanter des chœurs aux images expressives mais leur contenu manque souvent de substance. Les inconvertis et même les nouveaux convertis ont du mal à en saisir le sens. Si l'on récite simplement des passages de l'Écriture, cela ne va pas obligatoirement stimuler les cœurs, et ce ne sont pas des phrases décousues et vagues, même si elles sont entraînantes, qui aideront forcément certains à marcher plus près du Seigneur.
On a parfois l'impression que la musique que l'on entend dans les églises aujourd'hui a pour but d'exciter les gens. Cela n'est pas mauvais tant qu'il ne s'agit pas d'un but en soi. Cependant nous ne devrions pas compter sur la musique pour nous sentir mieux. Ceux qui dirigent les chants ne devraient pas se sentir forcés de jouer le rôle de celui qui rythme les acclamations. Les Chrétiens devraient arriver à l'Église le cœur déjà rempli d'enthousiasme pour Jésus au lieu d'attendre que la musique leur procure cette ferveur !
Le langage imagé a son importance, mais nous devrions aussi chanter des chants qui nous font réfléchir sur la condition de l'homme, ses besoins et découvrir la solution que Dieu offre – c'est à dire des chants que les pécheurs puissent comprendre et dans lesquels les saints puissent puiser de l'espoir. La musique doit transmettre quelque chose d'important si elle contient une parole de Dieu. Les paroles vagues de certains chœurs très populaires n'offrent pas beaucoup d'aide à ceux qui cherchent à résoudre le problème de notre condition mortelle face à l'éternité.
Comment devons-nous adorer ? et qui est au centre de notre adoration ?
On se soucie beaucoup de la façon d'adorer. Devons-nous chanter debout ou assis ? Devons-nous suivre le rythme en nous balançant ou frapper des mains, exprimer notre louange à haute voix ou applaudir ? Sans vouloir minimiser la valeur des principes que donne la Bible en ce qui concerne les formes d'adoration, on peut dire que notre façon de nous exprimer n'est en définitive qu'une question de préférence personnelle. Nous devrions faire preuve de souplesse dans ce domaine, dans la mesure où nous ne sommes pas en contradiction avec les Écritures. Ce dont nous devrions nous soucier avant tout, c'est de notre sincérité, de nos motivations et de notre façon de vivre.
Jésus a déclaré qu'il fallait adorer en esprit et en vérité. (Jean 4 : 23,24). Notre adoration est-elle plus qu'une expression extérieure ? Est-elle sincère ? L'adoration va au-delà d'une simple attitude ; c'est une expression du cœur.
Notre adoration est-elle honnête ? Est-elle une routine ou une expression authentique de notre gratitude ? L'adoration doit être vraie c’est à dire tout le contraire du formalisme. Lorsqu'on essaie d'imposer une certaine forme de louange à tous les participants, c'est qu'on cherche à expérimenter des sensations plutôt qu'à être en communion avec la Personne que nous adorons.
Que Dieu soit le centre et l'inspirateur de notre adoration ! L'adoration doit être l'expression de notre consécration et non pas l'acclamation d'une superstar qui se tient devant nous. Le Seigneur Jésus Christ n'est pas seulement l'auteur de notre salut, Il est aussi notre médiateur quand nous adorons Dieu. Puisse Dieu nous parler par son Fils dans nos cultes d'adoration !



[1] Ce qui montre combien il est important que les paroles de nos cantiques ne véhiculent pas des erreurs doctrinales ! (NDLR)


lundi 2 avril 2018

Evaluer le Prix à Payer

Prédication audio 
Philippe ROIG:


ADORER... NOTRE ADORATION 1/2



Robert Maddox (Pentecostal Evangel Sept.6, 1992)

Ce qui se déroulait sous leurs yeux ressemblait à une éruption volcanique. Ces anciens esclaves égyptiens assistaient à un spectacle incroyable. Le Dieu vivant était en train de parler à son peuple ! La peur de l'inconnu les submergeait, mêlée au sentiment de leur propre imperfection, à l'émerveillement et au respect que leur imposait le Dieu suprême.
“ Le mont Sinaï était tout en fumée, parce que l’Éternel y était descendu au milieu du feu. ” (Exode 19 : 18) “ A ce spectacle, le peuple tremblait et se tenait dans l’éloignement. Ils dirent à Moïse: Parle-nous toi-même, et nous écouterons; mais que Dieu ne nous parle pas, de peur que nous mourions. ” (Exode 20 : 18-21)
Leur respect fut agréable à Dieu, mais quelle attitude eurent-ils par la suite ? On les retrouve bientôt en train de célébrer un autre dieu. (Exode 32). Ils ne voulaient pas écouter Dieu mais ils ne tardèrent pas à exprimer leurs sentiments, chantant et dansant en l'honneur d'une idole en forme de veau d'or. Ils voulaient adorer un dieu sans que cela les dérange.
Dans ces derniers jours, Dieu a choisi de parler par Son Fils ; mais que voulons-nous ? Seulement “ressentir” la personne de Dieu ? Demandons-nous à Dieu de venir dans nos cultes au lieu de nous approcher, nous, de Sa montagne sainte ?
Qu'est ce qui nous motive lorsque nous adorons ? Pourrait-on nous accuser de faire de notre adoration une idole en elle-même ? Est-ce que nous ne recherchons pas, à tort, à ressentir la présence de Dieu plutôt que de nous appliquer à écouter sa voix ?
Nous allons considérer trois aspects intéressants de notre expérience de l'adoration.
Place de la musique et de la Parole dans l'adoration.
Pour beaucoup de gens, l'adoration est associée à la partie musicale du culte. Garder une mélodie dans nos cœurs, c'est important, mais la connaissance de la Bible peut seule développer l'âme. Un chant peut procurer un sentiment de victoire mais l'Écriture, elle, nous éclaire dans les expériences de la vie.
L'adoration doit englober tous les aspects de la vie sans exception. Le modèle biblique inclut le chant, la prière, la prédication, l'écoute et l'étude de l'Écriture. Si l'on met l'accent sur l'un de ces domaines en négligeant les autres, il se produit un déséquilibre dans notre adoration. Nous qui appartenons à un mouvement qui recherche le réveil, nous avons besoin à la fois d'une parole de Dieu et d'un chant de triomphe. C'est lorsque nous adorons Dieu de tout notre être, que nous adorons vraiment.