lundi 28 mai 2018

Croître à tous Égards

Prédication audio 
Philippe ROIG:


PRIER POUR L'IMPOSSIBLE




A. B. SIMPSON

Quand nous demandons à Dieu une chose facile ou peu importante, nous sommes toujours exposés au danger de mélanger à notre foi une certaine somme de raisonnement humain et de regarder aux possibilités naturelles d'exaucement autant qu'à Dieu. Mais quand nous pénétrons dans la claire lumière et arrivons à l'altitude élevée de l'impossible, il n'y a plus de place pour rien, sauf pour Dieu.
C'est sa gloire de traiter les affaires les plus difficiles comme de simples petites choses. En promettant un de ses plus grands miracles par un prophète ancien, il ajouta : «Cela est peu de chose aux yeux du Seigneur » (2 Rois 3.18). Lorsque Jésus allait sauver et guérir le paralytique, ses paroles furent étranges et frappantes : « Car lequel est le plus aisé de dire... » demanda-t-il (Luc 5.23). L'homme aurait dit : « Lequel est le plus difficile ? » Mais la plus grande chose était facile pour lui.
Tous les plus grands actes de Dieu étaient impossibles à faire pour tout autre que pour Dieu, la création consistant à faire un univers avec rien. La Rédemption, qui a surmonté une difficulté absolument impossible à résoudre par une sagesse ou une puissance humaine, savoir : être juste et cependant se faire le Justificateur de l'impie ! Du salut du pécheur, Christ lui-même a dit : « Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu » (Luc 18.27).
La promesse faite à Abraham, le père des croyants, était chose impossible.
La délivrance d'Israël ne s'est pas produite tant que le peuple n'a pas eu atteint aux plus grandes profondeurs du désespoir, et que tout espoir humain n'a pas été éteint.
Le soutien d'Israël, comme nation, pendant un demi-siècle, a été un miracle de la Providence. La plus grande victoire de Josaphat a eu lieu au moment où, confondu, perplexe et sans aide, il a pu seulement dire : « Nous sommes sans force contre cette multitude nombreuse qui s'avance contre nous, et nous ne savons que faire ; mais nos yeux sont sur toi ! » (2 Chr. 20.12).
La merveilleuse délivrance de Daniel s'accomplit quand le roi Darius qui, jusqu'au coucher du soleil avait pris à cœur de délivrer Daniel et cherchait un moyen pour le faire échapper, eut déclaré que c'était impossible.
La plus grande promesse faite à Jérémie fut tenue quand il fut enfermé dans la cour intérieure de la prison, que les Chaldéens assiégeaient la ville, et que tout espoir terrestre était ôté. C'est alors que Dieu fit sortir Jérémie devant le peuple et le fit accomplir l'acte de foi le plus puissant de toute sa vie : celui de l'achat du champ d'Anathoth comme gage de la restauration du pays (Jér. 32.7).
Ce fut quand Paul en arriva à une condition physique de grande faiblesse, désespérant de lui-même, portant en lui un arrêt de mort, qu'il fut capable de s'élever à la victoire et d'écrire ce merveilleux message du premier chapitre de la deuxième épitre aux Corinthiens : « Nous ne voulons pas vous laisser ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie, que nous avons été excessivement accablés au-delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie. Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu qui ressuscite les morts. C'est lui qui nous a délivré et qui nous délivrera d'une telle mort, lui de qui nous espérons qu'il nous délivrera encore ».
Assurément, avec ces exemples devant nous, nous n'avons pas à craindre de prier pour l'impossible, de revendiquer la glorieuse promesse de notre Maître : « Si tu peux !.. Tout est possible à celui qui croit » (Marc 9.23).
Bien-aimés, avez-vous un ami au-delà de l'atteinte de toute aide humaine ? Priez pour l'impossible ! Avez-vous une tentation à laquelle vous êtes incapables de résister et qui, maintes fois, vous a frustrés, vaincus et foulés dans la poussière ? Priez pour l'impossible ! Avez-vous des épreuves, des difficultés sur votre sentier, trop dures et trop embarrassantes, impossibles à ôter ? Priez pour l'impossible ! Rien n'est trop difficile pour Dieu.
Avez-vous profondément sur le cœur de faire une œuvre pour Dieu ? Vos ressources sont-elles limitées ? Votre force est-elle insuffisante ? Ceci vous semble-t-il trop vaste même pour la plus grande foi et la main la plus robuste ? Dieu aime un travail difficile et choisit les choses faibles pour confondre les fortes. Priez pour l'impossible et vous chanterez encore d'un cœur joyeux :
« Rien n'est impossible à toi, Seigneur, Rien n'est impossible... »

lundi 21 mai 2018

Connaitre Jésus 2

Prédication audio 
Philippe ROIG:


LE PETIT GARÇON


Le petit garçon

Voici l’histoire d’un petit garçon dont le père était mineur de fond. Il était allé attendre son papa, à la fin de sa journée de travail, à la sortie de la mine. Il  attendait tranquillement la remontée de la “cage” et des mineurs. Un vieil homme qui l’observait lui demanda :
“que fais-tu là mon garçon ?” “J’attends mon papa”, répondit-il.
“Mais comment vas-tu le reconnaître parmi tous ces nombreux hommes qui sortent tous avec le même casque sur la tête et le même masque, noir de poussière de charbon sur le visage ? Tu devrais plutôt rentrer chez toi.”
“Mais pourquoi ? mon père me connaît !” lui répondit l’enfant. Quelle belle leçon de confiance envers notre Père céleste, pour nous chrétiens qui, face à nos problèmes, nos difficultés, en venons parfois à penser :
“Dieu m’aurait-il oublié?” Mais le Seigneur connait ses brebis. N’est-il pas notre bon berger ? Ne craignons pas, Il est toujours là.
Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, Tu discernes de loin ma pensée. Tu connais mon sentier et tu es au fait de toutes mes voies, Psaumes 139: 2-3.

lundi 14 mai 2018

Le Salaire du Péché c'est la Mort

Prédication audio 
Philippe ROIG:


LE RECUEILLEMENT



(Archives du christianisme 1834.08. 09)
Le recueillement est à l’âme ce que le repos est au corps.
S'il ne se donne pas de repos, le corps dépérit et succombe;
Si elle ne se donne pas de recueillement, l'âme s’épuise et meurt.
De même, trop de repos appesantit le corps,
Et trop de recueillement énerve l’Âme.
Pour avoir le corps et l'âme en santé, il faut établir un juste équilibre entre le repos et le travail, entre le recueillement et la pratique des bonnes œuvres.
Cependant il est rare de trouver une âme qui se recueille à des intervalles fixes, tandis que tous les hommes prennent le temps de reposer leur corps. Cela tient à plusieurs raisons. L’être humain est ainsi fait qu’il sent les besoins du corps avec une extrême facilité, et NE SENT LES BESOINS DE l’ÂME QUE TRÈS DIFFICILEMENT; il résulte de là que l'on ne néglige aucun moyen de pourvoir aux uns, mais qu’on ne s’occupe guère de pourvoir aux autres.
La faim, la soif, la fatigue, l’épuisement du corps sont généralement écoutés et satisfaits; la faim, la soif, la fatigue, l’épuisement de l'âme sont presque toujours méconnus et négligés.
Nous découvrons ici une nouvelle preuve de notre dégradation morale: la matière a une voix pour se faire obéir, et l’esprit n’en a pas.
En outre, le corps se repose sans peine et sans effort; il lui suffit de se laisser aller à son instinct; comme une nacelle qui marche sans aviron ni voile avec le courant de l'eau, le corps fatigué s’affaisse de son propre mouvement et s’endort.
Mais il faut à l'âme, pour se recueillir, un laborieux et pénible effort sur elle-même; car elle doit s’arracher aux objets extérieurs qui la pressent de toutes parts, et se délivrer des mille inquiétudes qui l’agitent incessamment; c’est une barque qui REMONTE le courant de l'eau, et qui ne peut y réussir qu’à l’aide des voiles et de l’aviron.
Enfin le repos du corps, étant une absence complète d'action, plaît à la matière, et lui procure un bonheur dont il s’empresse de jouir;  
mais le recueillement, étant une action de l’homme sur soi-même, déplaît à l’esprit, et lui cause un état de malaise dont il aime à s'affranchir.
On ne doit donc pas s’étonner si le recueillement de l'âme est chose infiniment plus rare que le repos du corps. La prépondérance de la matière sur l’esprit, résultat de notre chute originelle, donne le mot de cette humiliante énigme.
Ne perdons pas de vue, pourtant, notre première réflexion que:
le recueillement est aussi nécessaire à l'âme que le repos au corps.
Les Chrétiens doivent s’en souvenir, s’ils ne veulent s'exposer à voir disparaître et s’évanouir les sérieuses impressions qu’ils ont reçues, comme la fumée disparaît et s'efface dans les airs.
Pour conserver le sentiment de son état de péché, pour vivre en communion avec Dieu par Christ, et goûter la joie chrétienne, il est indispensable de se recueillir en soi à des époques fixes et périodiques.
Comme un homme qui rentre dans sa maison, après en avoir fermé la porte aux visites du dehors, et qui examine soigneusement tout ce qui s’y trouve, afin de connaître ce qu'il a et de se procurer ce qu'il n’a pas:
il faut que le Chrétien rentre dans son propre cœur, après en avoir fermé la porte aux bruits ou aux passions du dehors, et qu’il observe attentivement tout ce qu’il renferme, afin d’apprendre à savoir ce qui lui manque et de le demander au Seigneur.
En lisant le texte sacré, nous voyons que les serviteurs de Dieu se retiraient souvent à l’écart pour se recueillir, et qu’ils y employaient même, comme le roi David, les longues veilles de la nuit.
Notre divin Maître, qui s'éloignait de la multitude pour méditer en présence de son Père céleste sur l’œuvre qu’il devait accomplir ici-bas, nous offre, sous ce rapport comme sous tous les autres, un parfait modèle à imiter.
Il est d’autant plus essentiel de recommander aux Chrétiens de nos jours le devoir du recueillement, que le temps où nous sommes est une époque d’action et de pratique extérieures.
Les hommes du siècle de la réforme vivaient beaucoup plus que nous dans leur intérieur; ils se nourrissaient de leurs méditations, et quelquefois trop; car l'habitude du recueillement, portée à l’extrême, en a conduit plusieurs au mysticisme.
Mais l’excès contraire n’est pas moins dangereux; une activité qui s’attache constamment à autrui et jamais à soi, épuise l’âme au lieu de la nourrir; et l’on doit prendre garde, en cherchant à sauver les autres, de n’être pas soi-même rejeté.

lundi 7 mai 2018

Kevin DIETRICH : Culte et Evangélisation du 06/05/18

Prédication audio 
Kevin DIETRICH:


VOUS ETES LA LUMIÈRE DU MONDE



(Mr Jacques Basin)

(Matt. 5/14a) :  « Vous êtes la lumière du monde »
La lumière est ce qui permet de voir, de distinguer correctement les individus et les choses. Le contraire étant les ténèbres, le noir, la nuit.
La première chose que Dieu a créé au commencement est la lumière :
(Gen. 1/1-5) : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. 2  La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. 3  Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. 4  Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. 5  Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour ».
Cette lumière était donc différente de celle créée par le soleil qui lui, n’a été créé que le 4° jour
(Gen 1/14-19) : « Dieu dit: Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années; 15  et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. 16  Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles. 17  Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre, 18  pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon. 19  Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le quatrième jour. »
Ça, c’est sur le plan matériel et physique.
Et la bible nous révèle qu’il existe une autre lumière, qui elle,  est spirituelle :
(Jean 8/12) :  « Jésus leur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
Maintenant, nous remarquons, concernant  le royaume de Dieu, qu’il y a souvent une vérité ou un principe doctrinal qui a deux aspects :
Par exemple, Jésus dit : « Je suis la vérité », Mais il dit à son Père : « Ta parole est la vérité ».
Ici, Jésus déclare : « Je suis la lumière du monde » Mais David proclame :
(Psa. 119/105) : « ta Parole est une lampe à mes pieds  et une lumière sur mon sentier »
Et, comme notre Foi repose sur la Parole de Dieu, nous devons encore lire un texte important :
(Jean 1/1-18) : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. 2 Elle était au commencement avec Dieu. 3 Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. 4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. 5 La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue. 6 Il y eut un homme envoyé de Dieu: son nom était Jean. 7 Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. 8 Il n'était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. 9 Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. 10 Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue. 11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. 12 Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, 13 non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. 14 Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. 15 Jean lui a rendu témoignage, et s'est écrié: C'est celui dont j'ai dit: Celui qui vient après moi m'a précédé, car il était avant moi. 16 Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce; 17 car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. 18 Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître. »
Le contexte est capital et incontournable, c’est pourquoi nous avons lu tout le passage, et nous relisons les (V. 9-12).
Cette lumière= Jésus, était  et demeure la véritable lumière.
Nous revenons vers (Matt. 5/14) et nous lisons jusqu’au (V. 16).
« Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée; 15 et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. 16 Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. »
Nous retrouvons Jésus dans son enseignement tout simple avec beaucoup d’exemples et d’images : Une lampe, un lampadaire, un phare, c’est fait pour éclairer, pour mettre en relief, en évidence, pour signaler la voie et les dangers, les obstacles.
Et c’est tout naturellement que jésus conclut son exposé : « Que votre lumière (c’est-à-dire la lumière que vous êtes luise, brille ainsi devant les hommes) et quand Il nous dit dans quel but, dans quelle finalité, Il veut cela, nous constatons  qu’il ne s’agit pas de théologie, de discours, de doctrine, mais « afin qu’ils voient (les païens) vos bonnes œuvres »
Et les bonnes œuvres ne consistent pas à faire des prodiges et des miracles, mais ce sont des actions en faveur, au bénéfice de notre prochain.
(I Pier. 2/12) : « Ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les visitera. »
nous confirme cela.
Pendant que Jésus était ici-bas, c’est Lui qui dispensait cette fameuse lumière :
(Jean 9/5) : « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
Et bien qu’Il soit toujours et éternellement « LA », c’est-à-dire « L’UNIQUE » lumière du monde, il nous a en quelque sorte passé le relais, lorsqu’il dit : « Vous êtes la Lumière du monde »